«Mes chers compatriotes, la situation du pays est très grave. Nous sommes sous la menace d’une déstabilisation majeure qui met en danger la pérennité même de notre nation. Toutes nos frontières sont en état d’alerte.»
Le pays est encerclé par les conflits qui menacent de le contaminer et le livrer à la haine, la violence fratricide et le chaos qui sont en train de consumer des pays entiers au sud et à l’est de la Méditerranée. Le but visé est clair : provoquer l’éclatement de notre nation au profit des puissances et des intérêts transnationaux qui s’affrontent pour la domination économique et politique de notre pays afin d’accaparer ses richesses.
Mes chers compatriotes, le bilan du pouvoir en place est édifiant. Des centaines de milliards de dollars ont été dilapidés pour affaiblir davantage notre pays au moment où il a le plus besoin d’être fort pour faire face à l’adversité. Notre économie est plus que jamais dépendante de la rente pétrolière qui ne profite finalement qu’au système politico-maffieux que l’Etat a laissé prospérer et dont les ramifications vont bien au-delà de nos frontières. Ce système se nourrit du désordre social et de la corruption généralisée, qu’il a lui même organisés, pour régner sans partage sur le pays au détriment du peuple. Notre système d’éducation est sinistré. Nos enfants n’ont que le chômage et la précarité pour seul horizon. Notre système de santé est incapable de soigner convenablement la population. Faute de soins, nos concitoyens victimes de graves maladies meurent dans d’atroces souffrances, dans le désarroi de leurs familles. En revanche, nos dirigeants n’ont aucun problème pour se faire soigner à l’étranger même pour des opérations thérapeutiques banales. C’est une injustice insupportable. Nous importons l’essentiel de nos denrées alimentaires alors que nous avons un immense potentiel agricole.
Et le commerce alimentaire est livré aux spéculateurs de tous bords qui étouffent le consommateur et ceux qui travaillent la terre. Le monde rural est en voie de paupérisation. Le pouvoir d’achat des ménages est laminé. La plupart des familles éprouvent les plus grandes difficultés pour se loger, pour se soigner, pour nourrir leurs enfants, les habiller, leur acheter leurs fournitures scolaires. Ce bilan, c’est le chômage massif, la précarité, la misère et la pauvreté pour les uns, pendant que les autres garnissent leurs comptes bancaires à l’étranger avec l’argent du peuple qui souffre. La justice a été ligotée, c’est l’impunité qui règne pour les corrompus, et c’est l’injustice de l’arbitraire bureaucratique, administratif et judiciaire pour les simples citoyens. Les libertés fondamentales individuelles et collectives des citoyens sont bafouées pendant que la démocratie de façade construite par le régime nous joue la comédie du pouvoir.
La duplicité, le parjure, l’immoralité, l’incompétence, la ruse et le vol ont été érigés au rang de vertus, alors que l’honnêteté, l’intelligence et la compétence ont été réduites au silence. Le pays est plongé dans le désordre et l’incertitude. Il est désormais géré comme une propriété ou un patrimoine privé. Notre Etat n’est plus un Etat. C’est un non-Etat. Ce système fondamentalement inégalitaire a torpillé la cohésion de notre peuple et a poussé notre jeunesse désemparée au désespoir. Ce système met gravement en péril le devenir même de notre nation, parce qu’il a creusé un fossé immense entre l’Etat et le peuple.
Mes chers compatriotes, c’est face à tout cela que je m’indigne. C’est face à tout cela que je m’insurge. C’est pour mettre fin à tout cela que je m’engage ! C’est pourquoi, aujourd’hui, je me présente devant vous pour vous annoncer que je suis candidat à la présidence de la République. Avec l’aide de Dieu Le Tout-Puissant et le soutien de tous les Algériens et de toutes les Algériennes, nous allons mettre fin définitivement à ce système qui a poussé notre pays dans l’impasse, au bord du précipice.
Mes chers compatriotes, ma candidature ne vise pas seulement le remplacement devenu absolument nécessaire d’un pouvoir totalement défaillant. Non, elle signe le déclenchement d’une révolution morale, une révolution populaire pacifique qui ne s’arrêtera pas tant que nous n’aurions pas rétabli les Algériens et les Algériennes dans tous les attributs de leur citoyenneté. Cette citoyenneté, fondement de la liberté, de toutes les libertés, dont ont rêvé nos valeureux martyrs qui ont consenti le sacrifice suprême pour nous libérer des ténèbres du colonialisme. Dans le cadre d’une transition politique, nous allons mettre en place les instruments pour rendre au peuple sa souveraineté et reconstruire un Etat national républicain bâti sur la citoyenneté, dont les principes ont été établis par la Proclamation du 1er Novembre 1954.
Mes chers compatriotes, nous allons ainsi renouer le fil avec les valeurs et les principes qui sont à la genèse de notre indépendance.
Seule une politique visant à renforcer notre front intérieur par un réarmement moral de notre nation et un développement harmonieux pour le bien-être de notre peuple est susceptible de contrer la stratégie de ceux qui agissent et veulent l’éclatement de notre pays afin d’accaparer ses richesses. En premier lieu, nous devons panser toutes les plaies encore ouvertes de la tragédie nationale vécue par le peuple algérien dans toutes ses composantes. Je m’engage, devant Dieu et devant vous, à mettre tout en œuvre pour en traiter les conséquences et faire droit à toutes les victimes. Je m’engage à en combattre dorénavant toutes les causes pour les éliminer afin que le peuple algérien ne vive plus jamais une telle tragédie.
C’est une condition essentielle de l’unité nationale. Je suis le candidat de la réconciliation des Algériens avec eux-mêmes et entre eux, pour leur redonner confiance en leur avenir, assurer la cohésion nationale et faire accéder notre peuple à la maturité mentale des nations qui s’inscrivent durablement dans le temps et dans l’espace, décomplexées, sûres d’elles-mêmes, souveraines et maîtresses de leur destinée. Ensemble, nous allons mettre fin à la crise identitaire, réconcilier le peuple avec ses racines historiques multiséculaires tout en lui ouvrant les horizons du futur dans l’authenticité de ces valeurs, dans la liberté de l’expression publique de son identité plurielle, que ce soit de ses pratiques religieuses, de la diversité de ses cultures et de ses langues maternelles, lesquelles sont par définition nos langues nationales.
Le pays est encerclé par les conflits qui menacent de le contaminer et le livrer à la haine, la violence fratricide et le chaos qui sont en train de consumer des pays entiers au sud et à l’est de la Méditerranée. Le but visé est clair : provoquer l’éclatement de notre nation au profit des puissances et des intérêts transnationaux qui s’affrontent pour la domination économique et politique de notre pays afin d’accaparer ses richesses.
Mes chers compatriotes, le bilan du pouvoir en place est édifiant. Des centaines de milliards de dollars ont été dilapidés pour affaiblir davantage notre pays au moment où il a le plus besoin d’être fort pour faire face à l’adversité. Notre économie est plus que jamais dépendante de la rente pétrolière qui ne profite finalement qu’au système politico-maffieux que l’Etat a laissé prospérer et dont les ramifications vont bien au-delà de nos frontières. Ce système se nourrit du désordre social et de la corruption généralisée, qu’il a lui même organisés, pour régner sans partage sur le pays au détriment du peuple. Notre système d’éducation est sinistré. Nos enfants n’ont que le chômage et la précarité pour seul horizon. Notre système de santé est incapable de soigner convenablement la population. Faute de soins, nos concitoyens victimes de graves maladies meurent dans d’atroces souffrances, dans le désarroi de leurs familles. En revanche, nos dirigeants n’ont aucun problème pour se faire soigner à l’étranger même pour des opérations thérapeutiques banales. C’est une injustice insupportable. Nous importons l’essentiel de nos denrées alimentaires alors que nous avons un immense potentiel agricole.
Et le commerce alimentaire est livré aux spéculateurs de tous bords qui étouffent le consommateur et ceux qui travaillent la terre. Le monde rural est en voie de paupérisation. Le pouvoir d’achat des ménages est laminé. La plupart des familles éprouvent les plus grandes difficultés pour se loger, pour se soigner, pour nourrir leurs enfants, les habiller, leur acheter leurs fournitures scolaires. Ce bilan, c’est le chômage massif, la précarité, la misère et la pauvreté pour les uns, pendant que les autres garnissent leurs comptes bancaires à l’étranger avec l’argent du peuple qui souffre. La justice a été ligotée, c’est l’impunité qui règne pour les corrompus, et c’est l’injustice de l’arbitraire bureaucratique, administratif et judiciaire pour les simples citoyens. Les libertés fondamentales individuelles et collectives des citoyens sont bafouées pendant que la démocratie de façade construite par le régime nous joue la comédie du pouvoir.
La duplicité, le parjure, l’immoralité, l’incompétence, la ruse et le vol ont été érigés au rang de vertus, alors que l’honnêteté, l’intelligence et la compétence ont été réduites au silence. Le pays est plongé dans le désordre et l’incertitude. Il est désormais géré comme une propriété ou un patrimoine privé. Notre Etat n’est plus un Etat. C’est un non-Etat. Ce système fondamentalement inégalitaire a torpillé la cohésion de notre peuple et a poussé notre jeunesse désemparée au désespoir. Ce système met gravement en péril le devenir même de notre nation, parce qu’il a creusé un fossé immense entre l’Etat et le peuple.
Mes chers compatriotes, c’est face à tout cela que je m’indigne. C’est face à tout cela que je m’insurge. C’est pour mettre fin à tout cela que je m’engage ! C’est pourquoi, aujourd’hui, je me présente devant vous pour vous annoncer que je suis candidat à la présidence de la République. Avec l’aide de Dieu Le Tout-Puissant et le soutien de tous les Algériens et de toutes les Algériennes, nous allons mettre fin définitivement à ce système qui a poussé notre pays dans l’impasse, au bord du précipice.
Mes chers compatriotes, ma candidature ne vise pas seulement le remplacement devenu absolument nécessaire d’un pouvoir totalement défaillant. Non, elle signe le déclenchement d’une révolution morale, une révolution populaire pacifique qui ne s’arrêtera pas tant que nous n’aurions pas rétabli les Algériens et les Algériennes dans tous les attributs de leur citoyenneté. Cette citoyenneté, fondement de la liberté, de toutes les libertés, dont ont rêvé nos valeureux martyrs qui ont consenti le sacrifice suprême pour nous libérer des ténèbres du colonialisme. Dans le cadre d’une transition politique, nous allons mettre en place les instruments pour rendre au peuple sa souveraineté et reconstruire un Etat national républicain bâti sur la citoyenneté, dont les principes ont été établis par la Proclamation du 1er Novembre 1954.
Mes chers compatriotes, nous allons ainsi renouer le fil avec les valeurs et les principes qui sont à la genèse de notre indépendance.
Seule une politique visant à renforcer notre front intérieur par un réarmement moral de notre nation et un développement harmonieux pour le bien-être de notre peuple est susceptible de contrer la stratégie de ceux qui agissent et veulent l’éclatement de notre pays afin d’accaparer ses richesses. En premier lieu, nous devons panser toutes les plaies encore ouvertes de la tragédie nationale vécue par le peuple algérien dans toutes ses composantes. Je m’engage, devant Dieu et devant vous, à mettre tout en œuvre pour en traiter les conséquences et faire droit à toutes les victimes. Je m’engage à en combattre dorénavant toutes les causes pour les éliminer afin que le peuple algérien ne vive plus jamais une telle tragédie.
C’est une condition essentielle de l’unité nationale. Je suis le candidat de la réconciliation des Algériens avec eux-mêmes et entre eux, pour leur redonner confiance en leur avenir, assurer la cohésion nationale et faire accéder notre peuple à la maturité mentale des nations qui s’inscrivent durablement dans le temps et dans l’espace, décomplexées, sûres d’elles-mêmes, souveraines et maîtresses de leur destinée. Ensemble, nous allons mettre fin à la crise identitaire, réconcilier le peuple avec ses racines historiques multiséculaires tout en lui ouvrant les horizons du futur dans l’authenticité de ces valeurs, dans la liberté de l’expression publique de son identité plurielle, que ce soit de ses pratiques religieuses, de la diversité de ses cultures et de ses langues maternelles, lesquelles sont par définition nos langues nationales.
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