La ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, a estimé que la démarche de Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA) pour impliquer cette organisation dans le processus de négociation pour trouver une solution au problème du Sahara “est déplacée”.
Dans un entretien accordée au magazine Jeune Afrique, la ministre a indiqué que la responsable africaine “n’a pas essayé de prendre langue avec le Maroc”, et que le fait de “multiplier les acteurs ne fera que semer la confusion, et risquerait d’augmenter les ambiguïtés et de troubler l’opinion publique”
“Nous avons soutenu et nous continuons à soutenir le processus de négociation sous l’égide de l’ONU pour le conflit du Sahara. Nous sommes prêts à accepter beaucoup de choses, mais nous avons des lignes rouges : la souveraineté du Royaume du Maroc
Mbarka Bouaïda a évoqué la mise en place d'une nouvelle politique de voisinage, à l'échelle du Maghreb arabe, et avec l'Algérie, comme “seule manière qui permettrait d’avancer réellement sur le dossier du Sahara”. Et d'ajouter que pour le Maroc, l'Algérie reste “l’interlocuteur principal” dans ce différend.
Elle a également fait savoir que le Maroc espère “de tout cœur un changement positif en Algérie” après la présidentielle du 17 avril prochain et que ce rendez-vous “puisse avoir un impact positif sur les relations maroco-algériennes”.
La ministre n'a pas manqué de rappeler la seule raison du retour du Maroc à l'UA, qui n'est autres que “la sortie ou le gel de l’adhésion de ce que l’on appelle la RASD” (République arabe sahraouie démocratique). Et de conclure : “la conjoncture rendra peut-être ce retour possible un jour ou l’autre”
Aufaitmaroc
Dans un entretien accordée au magazine Jeune Afrique, la ministre a indiqué que la responsable africaine “n’a pas essayé de prendre langue avec le Maroc”, et que le fait de “multiplier les acteurs ne fera que semer la confusion, et risquerait d’augmenter les ambiguïtés et de troubler l’opinion publique”
“Nous avons soutenu et nous continuons à soutenir le processus de négociation sous l’égide de l’ONU pour le conflit du Sahara. Nous sommes prêts à accepter beaucoup de choses, mais nous avons des lignes rouges : la souveraineté du Royaume du Maroc
Mbarka Bouaïda a évoqué la mise en place d'une nouvelle politique de voisinage, à l'échelle du Maghreb arabe, et avec l'Algérie, comme “seule manière qui permettrait d’avancer réellement sur le dossier du Sahara”. Et d'ajouter que pour le Maroc, l'Algérie reste “l’interlocuteur principal” dans ce différend.
Elle a également fait savoir que le Maroc espère “de tout cœur un changement positif en Algérie” après la présidentielle du 17 avril prochain et que ce rendez-vous “puisse avoir un impact positif sur les relations maroco-algériennes”.
La ministre n'a pas manqué de rappeler la seule raison du retour du Maroc à l'UA, qui n'est autres que “la sortie ou le gel de l’adhésion de ce que l’on appelle la RASD” (République arabe sahraouie démocratique). Et de conclure : “la conjoncture rendra peut-être ce retour possible un jour ou l’autre”
Aufaitmaroc
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