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CHARFI TRAVAILLE LE SAMEDI : témoignage douteux d'un ministre de la justice

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    CHARFI TRAVAILLE LE SAMEDI : témoignage douteux d'un ministre de la justice


    Détails Publié le lundi 10 février 2014 11:13
    Écrit par Nassima Belaid

    L’heure n’est pas aux déterrements des égarements des dirigeants quand ils sévissaient à l’heure du parti unique. Mais comme M. Charfi a mis sa mémoire au service de quelque tuteur occulte pour nourrir une polémique fétide, autant l’aider à retrouver une autre partie de ses souvenirs.

    Nous reprenons cette phrase de l'ex-ministre de la justice extraite de sa réponse à Amar Saadani le SG du FLN : "Ainsi, lorsque vous affirmez, dans d'autres occasions médiatiques, qu'Interpol a refusé d'exécuter les mandats de justice décernés dans l'affaire Sonatrach 2 à cause des erreurs de procédure, vous portez (sans le savoir ?) atteinte à la crédibilité du président de la République. En effet, d'abord, il s'agit là d'une contrevérité puisque par courrier du 3 août 2013, le DGSN avait informé officiellement le ministre de la Justice de l'exécution de tous les mandats, sans exception, transmis par la justice ". Mohamed Charfi reçoit le courrier en date du 3 août 2013, un samedi. Soit c'est le ministre de la justice qui travaille le samedi, soit c'est Hamel ou son remplaçant qui travaille le samedi 3 août soit c'est Interpol qui travaille le samedi. C'est en date du 12 août 2013 que le procureur général d'Alger annonce l'émission du mandat d'arrêt international. Le procureur indique que le mandat a été lancé il y a deux semaines soit le 27 juillet 2013 ; un autre samedi. Le bureau d'Interpol de Washington n'a jamais vu d'émission de mandat d'arrêt contre les citoyens américains Najet Khelil et ses deux enfants entre les 4 et 9 août; à l’époque, des enquêteurs algériens accompagnés' d'un juge étaient toujours en Italie ! Le dossier de Chakib Khelil comportait des coupures de journaux algériens. Sans plus. L’anachronisme des dates données par M. Charfi prouve qu’il a parlé dans la précipitation pour des raisons qu’il serait intéressant de connaitre ou que sa mémoire lui joue des tours auquel cas il aurait été bien inspiré de se tenir à l’écart d’une polémique où les accusés ne voulant pas ou ne pouvant pas s’exprimer actionnent leurs obligés.

    Mais puisque M. Charfi a malencontreusement pris parti en avançant des dates invraisemblables, autant lui rafraîchir la mémoire. Mohamed Charfi se trouvait à Constantine comme procureur Général en octobre et novembre 1986 quand éclatèrent les premières manifestations de l’est algérien qui avaient causé six morts, des dizaines de blessés, des dizaines d'arrestations….Des fils de chouhada et des moudjahidines avaient été brutalisés et humiliés. Charfi était parmi ceux qui justifiant la répression parlaient de forces réactionnaires ; c’était, il est vrai, la mode. Il était l’ami de Lakehal Ayat et d’Abdelhamid Mehri et un habitué de la TV algérienne.

    Il donne aujourd'hui des leçons sur l’esprit de novembre et l’Etat de droit ....Mohamed Cherif Messaadia du FLN avait, à l’époque, fait preuve de plus de retenue ... On ne parle pas de lois ou de droit quand, procureur général, l’on se tait devant des tortures commises au commissariat de police situé près du Lycée Al Houria de Constantine.

    Et puis si vraiment Saadani était venu vous circonvenir aux fins de freiner la cours de la justice alors que vous étiez ministre de la justice, il était de votre devoir de le faire arrêter sur le champ ou de démissionner si une autre autorité s’opposait à votre décison.

    Nassima Belaid
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Petite bévue, après celle d'interpole de celui qui a été à la tête des commission de probation des terros... suivez mon regard...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Mais puisque M. Charfi a malencontreusement pris parti
      Pourquoi "pris parti" ? Saidani a été le premier à l'accuser, donc il riposte !

      Celui qui prend parti ici c'est algerie.express

      Commentaire

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