Jamais le Maroc "n'a paru globalement aussi attrayant pour les investissements étrangers" (Magazine)
Paris, 06/10/06- La Maroc n'a jamais "paru globalement aussi attrayant pour les investissements étrangers" qui "pleuvent' actuellement sur le pays, écrit le mensuel du Monde arabe et de la Francophonie "Arabies" dans sa dernière édition.
"Les Marocains n'en reviennent pas. Les capitaux pleuvent sur le pays et les investissements y sont très importants", souligne le magazine dans un article sous le titre "Au Royaume de l'investissement".
Après avoir relevé que les investissements émiratis se chiffrent à présent à 15,5 milliards de dollars, dont un montant de neuf milliards investis par les groupes "Dubai Holding" et "Emaar", le mensuel fait savoir que les Saoudiens, qui sont déjà partie prenante au sein de nombreuses sociétés privées telle la SAMIR, sont intéressés par le port de Tanger et par la construction d'autoroutes.
Le Bahreïn n'est pas en reste dans la mesure où la structure d'investissement "Gulf Finance House" a présenté un projet touristique de six milliards de dirhams au Cap Malabata à Tanger, ajoute-il, notant que les investisseurs koweïtiens et qatraris sont également présents au Maroc.
Pour "Arabies", les pays arabes ne sont pas les seuls à "manifester un certain intérêt en raison de la présence des Européens, qui ne sont pas en reste", faisant remarquer que les Espagnols sont attirés par la région de Tanger où de grands groupes ibériques achètent au prix fort des milliers de mètres carrés pour y construire des complexes immobiliers et réaliser des projets touristiques faramineux.
Des groupes anglais, belges et néerlandais arrivent eux aussi, "attirés par une fiscalité adaptée, une offre foncière relative, un bon marketing et des infrastructures en total remodelage", souligne la publication pour qui lesdits groupes sont surtout intéressés par la construction du port de containeurs Tanger-Med.
Rappelant que les Français sont toujours en tête des investisseurs au Royaume, le magazine indique que les Belges, qui commencent à s'intéresser aux PME, investissent environ 10 millions d'euros par an dans les infrastructures (eau, assainissement) et la formation professionnelle.
Les Chinois, quant à eux, qui sont désormais sur les rangs avec notamment la construction d'un tunnel ferroviaire entre Sidi Kacem et Meknès, s'intéressent aux projets d'acide phosphorique et à la construction des fibres optiques, soumissionnent à tous les appels d'offres en "cassant les prix", financent des barrages, des piscines et des logements sociaux, poursuit-il.
Et "Arabies" de préciser que le Maroc, qui "peut être une plate-forme commerciale et économique" entre le Maghreb et le reste de l'Afrique, est un pays où les grands groupes européens, arabes ou asiatiques se délocalisent, les enseignes de franchise se multiplient et le mouvement est très net en ce qui concerne les banques, engagées dans un intense processus de restructuration qui a succédé à celui de la privatisation de certains établissements.
Paris, 06/10/06- La Maroc n'a jamais "paru globalement aussi attrayant pour les investissements étrangers" qui "pleuvent' actuellement sur le pays, écrit le mensuel du Monde arabe et de la Francophonie "Arabies" dans sa dernière édition.
"Les Marocains n'en reviennent pas. Les capitaux pleuvent sur le pays et les investissements y sont très importants", souligne le magazine dans un article sous le titre "Au Royaume de l'investissement".
Après avoir relevé que les investissements émiratis se chiffrent à présent à 15,5 milliards de dollars, dont un montant de neuf milliards investis par les groupes "Dubai Holding" et "Emaar", le mensuel fait savoir que les Saoudiens, qui sont déjà partie prenante au sein de nombreuses sociétés privées telle la SAMIR, sont intéressés par le port de Tanger et par la construction d'autoroutes.
Le Bahreïn n'est pas en reste dans la mesure où la structure d'investissement "Gulf Finance House" a présenté un projet touristique de six milliards de dirhams au Cap Malabata à Tanger, ajoute-il, notant que les investisseurs koweïtiens et qatraris sont également présents au Maroc.
Pour "Arabies", les pays arabes ne sont pas les seuls à "manifester un certain intérêt en raison de la présence des Européens, qui ne sont pas en reste", faisant remarquer que les Espagnols sont attirés par la région de Tanger où de grands groupes ibériques achètent au prix fort des milliers de mètres carrés pour y construire des complexes immobiliers et réaliser des projets touristiques faramineux.
Des groupes anglais, belges et néerlandais arrivent eux aussi, "attirés par une fiscalité adaptée, une offre foncière relative, un bon marketing et des infrastructures en total remodelage", souligne la publication pour qui lesdits groupes sont surtout intéressés par la construction du port de containeurs Tanger-Med.
Rappelant que les Français sont toujours en tête des investisseurs au Royaume, le magazine indique que les Belges, qui commencent à s'intéresser aux PME, investissent environ 10 millions d'euros par an dans les infrastructures (eau, assainissement) et la formation professionnelle.
Les Chinois, quant à eux, qui sont désormais sur les rangs avec notamment la construction d'un tunnel ferroviaire entre Sidi Kacem et Meknès, s'intéressent aux projets d'acide phosphorique et à la construction des fibres optiques, soumissionnent à tous les appels d'offres en "cassant les prix", financent des barrages, des piscines et des logements sociaux, poursuit-il.
Et "Arabies" de préciser que le Maroc, qui "peut être une plate-forme commerciale et économique" entre le Maghreb et le reste de l'Afrique, est un pays où les grands groupes européens, arabes ou asiatiques se délocalisent, les enseignes de franchise se multiplient et le mouvement est très net en ce qui concerne les banques, engagées dans un intense processus de restructuration qui a succédé à celui de la privatisation de certains établissements.
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