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Chykungunya : les Antilles en alerte

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  • Chykungunya : les Antilles en alerte

    L'épidémie de chikungunya s'intensifie en Martinique et se poursuit dans le reste des Antilles, selon le point épidémiologique de la cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) Antilles-Guyane diffusé vendredi 7 février.

    Le directeur général de la santé (DGS), Benoît Vallet, est en déplacement aux Antilles lundi 10 et mardi 11 février "afin de faire le point" avec l'ensemble des acteurs concernés, sur les mesures prises pour protéger la population et lutter contre les moustiques vecteurs.

    "La réunion a été l’occasion d’aborder de nombreux points sur les mesures qu’il faut prendre dès maintenant pour tenter de contrôler la circulation du virus", explique Martine Ledrans, épidémiologiste à la Cellule interrégionale d'épidémiologie Antilles-Guyane (Cire AG).

    "Nous en saurons plus sur la virulence du virus d'ici vendredi prochain lors de la publication de notre prochain bulletin d'épidémiologie et serons en mesure d'ajuster les mesures en fonction", précise-t-elle.
    Le nombre de cas en progression de 34 %

    Le chikungunya, transmis par le moustique Aedes aegypti, a donné lieu à une épidémie importante à La Réunion en 2005-06. Début décembre 2013, c'est aux Antilles qu'il est apparu, sur l'île franco-néerlandaise de Saint-Martin puis l'épidémie s'est étendue aux départements français d'Amérique.


    Selon le dernier bilan publié par l'Institut de veille sanitaire (InVS), l'épidémie s'intensifie en Martinique. Le nombre de cas hebdomadaires cliniquement évocateurs vus en médecine de ville a progressé de 34% entre les quatrième et cinquième semaines de janvier. Depuis le début de l'épidémie, les épidémiologistes dénombrent 1.480 cas évocateurs de chikungunya.

    La Cire rappelle qu'il est indispensable que les prescripteurs réservent les analyses de confirmation biologique aux patients qui présentent des facteurs de risque ainsi qu'à ceux atteints de formes inhabituelles de la maladie.

    Si le nombre hebdomadaire de passages aux urgences se stabilise, les admissions d'adultes ont progressé de 17% ces deux dernières semaines.

    Les données épidémiologiques recueillies révèlent une lente intensification de la circulation du virus

    Sur cette île, comme à Saint-Barthélémy, le territoire reste en phase 3a du Programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies de chikungunya (Psage) ce qui correspond à une situation épidémique. Contacté par l'APM fin janvier, le Dr Alain Blateau de la Cire Antilles-Guyane, a rappelé que le chikungunya étant une nouvelle pathologie, il n'existait pas de seuil épidémique comme pour la grippe.

    En revanche, à Saint-Martin où 21 quartiers sur 23 sont désormais concernés, le comité de gestion réuni lundi 3 février a placé la collectivité en phase 3b du Psage: épidémie généralisée.

    En Guadeloupe, le virus étend son champ d'action: 18 communes sur 32 sont désormais touchées. Selon la Cire, les données épidémiologiques recueillies révèlent une "lente intensification de la circulation du virus". Néanmoins, les experts n'ont pas décidé de passer à un stade épidémique de gestion et l'île reste dans la situation d'une "transmission autochtone modérée du virus".



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