Par : Rachid BELARBI
L’inoubliable gaucher des Verts, Salah Assad, a fait exploser une véritable bombe en révélant, pour la toute première fois, que “l’équipe nationale de football avait levé le pied en finale de la coupe d’Afrique des nations 1980 sur instruction du ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Djamel Houhou”. Pour la première de la nouvelle émission “Le rendez-vous des légendes”, préparée et animée par notre confrère Hammou Bellahmer, et diffusée lundi soir sur Echourok TV, l’ancienne gloire de la sélection nationale des fabuleuses eightees a, ainsi, lâché du lourd. Du très lourd même, puisqu’il a indiqué que ses coéquipiers et lui, ont été instruits collectivement par le MJS de “laisser le Nigeria remporter la CAN-1980 qu’elle organisait”.
“La veille de la finale, le ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Houhou, est venu nous voir à l’hôtel. Il nous a clairement signifié que nous avons atteint notre objectif et même mieux encore. Pour lui, le Nigeria ne devait pas perdre cette finale qu’il jouait à domicile vu que, à ses yeux, la situation ne s’y prêtait pas. Il nous a indiqué en des termes clairs qu’il vaudrait mieux pour nous ne pas tout donner lors de cette rencontre, jouer à l’économie. Le ministre nous demandait de ne pas évoluer sur notre véritable valeur. C’est comme s’il nous disait de laisser le Nigeria gagner cette coupe chez lui et de lui faciliter la tâche”, révéla l’ancien attaquant de Mulhouse et du PSG et d’enchaîner, anecdote à l’appui : “Après un échange de balle avec Lakhdar Belloumi, j’avais servi le regretté Benmiloudi dans une position idéale. Sa tentative fut repoussée par le poteau et, comme nous étions menés 1-0, Benmiloudi s’en voulait terriblement à la mi-temps d’avoir raté l’égalisation. Mais après le coup de sifflet final et en voyant les 100 000 spectateurs descendre sur le terrain, le défunt m’a assuré que c’était mieux ainsi et qu’heureusement sa balle n’était pas entrée.” De graves révélations qui, 34 ans plus tard, viennent jeter le discrédit sur la facile victoire des Green Eagles d’Odegbani, mais surtout enfoncer l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Djamel Houhou, coupable d’avoir cassé un mythe et freiné cette prometteuse EN.
R. B
L’inoubliable gaucher des Verts, Salah Assad, a fait exploser une véritable bombe en révélant, pour la toute première fois, que “l’équipe nationale de football avait levé le pied en finale de la coupe d’Afrique des nations 1980 sur instruction du ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Djamel Houhou”. Pour la première de la nouvelle émission “Le rendez-vous des légendes”, préparée et animée par notre confrère Hammou Bellahmer, et diffusée lundi soir sur Echourok TV, l’ancienne gloire de la sélection nationale des fabuleuses eightees a, ainsi, lâché du lourd. Du très lourd même, puisqu’il a indiqué que ses coéquipiers et lui, ont été instruits collectivement par le MJS de “laisser le Nigeria remporter la CAN-1980 qu’elle organisait”.
“La veille de la finale, le ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Houhou, est venu nous voir à l’hôtel. Il nous a clairement signifié que nous avons atteint notre objectif et même mieux encore. Pour lui, le Nigeria ne devait pas perdre cette finale qu’il jouait à domicile vu que, à ses yeux, la situation ne s’y prêtait pas. Il nous a indiqué en des termes clairs qu’il vaudrait mieux pour nous ne pas tout donner lors de cette rencontre, jouer à l’économie. Le ministre nous demandait de ne pas évoluer sur notre véritable valeur. C’est comme s’il nous disait de laisser le Nigeria gagner cette coupe chez lui et de lui faciliter la tâche”, révéla l’ancien attaquant de Mulhouse et du PSG et d’enchaîner, anecdote à l’appui : “Après un échange de balle avec Lakhdar Belloumi, j’avais servi le regretté Benmiloudi dans une position idéale. Sa tentative fut repoussée par le poteau et, comme nous étions menés 1-0, Benmiloudi s’en voulait terriblement à la mi-temps d’avoir raté l’égalisation. Mais après le coup de sifflet final et en voyant les 100 000 spectateurs descendre sur le terrain, le défunt m’a assuré que c’était mieux ainsi et qu’heureusement sa balle n’était pas entrée.” De graves révélations qui, 34 ans plus tard, viennent jeter le discrédit sur la facile victoire des Green Eagles d’Odegbani, mais surtout enfoncer l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Djamel Houhou, coupable d’avoir cassé un mythe et freiné cette prometteuse EN.
R. B
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