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L'éditeur du jeu star des mobiles et de Facebook attaque les développeurs qui lui feraient de l'ombre, et se voit accusé de copie.
Sur les marchés d'applications, c'est la guerre des bonbons. En marge de la disparition de l'addictif "Flappy Bird", l'éditeur de jeux mobiles King.com a obtenu du bureau américain des brevets et des marques l'exclusivité sur l'utilisation du mot "candy" ("bonbon"), pour des applis mais aussi des casques audio, des casseroles, etc.
"C'est pour protéger notre marque que nous avons acheté [en 2013] la marque 'Candy' en Europe et que nous avons déposé ce mot aux Etats-Unis", justifie Roccardo Zacconi, PDG de King.com, dans une lettre ouverte. "Nous ne cherchons pas à contrôler l'utilisation mondiale du mot 'candy', nous essayons simplement d'empêcher les autres de créer des jeux qui tirent injustement profit de notre succès", explique-t-il. Avant de citer d'autres marques utilisant des noms communs, telle Time, Fortune, Apple ou Sun.
Une protection qui intervient alors que King.com prépare son entrée en Bourse et tente de faire supprimer des jeux qui seraient concurrents des siens.
De quoi ulcérer les développeurs indépendants. Le site CandyJam appelle les développeurs à la rébellion en publiant une pléthore d'appli qui utiliserait le mot "candy". Le célèbre "Candy Crush Saga" (qui compte 130 millions de joueurs) côtoie désormais sur l'AppStore "Candy Crap Saga",
La guerre des bonbons est montée d'un cran, jeudi 13 février, avec la multiplication des accusations de plagiats. King.com se voit ainsi accusé d'avoir copier plusieurs concepts de jeux mobiles indépendants existant. CandyJam liste ainsi, images à l'appui : "'Pac-Avoid' copie 'ScamperGhost', 'Bubble Witch Saga' copie 'Bust-a-Move', 'Papa Pear Saga' copie 'Peggle'."
Le développeur Albert Ransom, créateur du jeu "Candy Swipe", enfonce le clou en affirmant que l'incontournable "Candy Crush Saga" n'est qu'une imitation de son appli. Après que King.com lui ait demandé de ne plus utiliser le mot "candy" dans le son de son jeu, il réplique dans une lettre ouverte :
"J'ai créé 'Candy Swipe' [...] et enregistré la marque en 2010 (deux ans avant que Candy Crush Saga n'existe). [...] L'icône de l'application, les bonbons et même la récompense "Sweet" sont pratiquement identiques. A tel point que j'ai eu des centaines de cas de confusion réelle de la part d'utilisateurs qui pensaient que 'Candy Swipe' était la même chose que 'Candy Crush Saga' ou que 'Candy Swipe' était une imitation de 'Candy Crush Saga'. [...] Maintenant, j'ai appris que vous vouliez annuler ma marque 'Candy Swipe' pour que je n'aie plus le droit d'utiliser le nom de mon propre jeu. J'ai passé plus de trois ans à travailler sur ce jeu en tant que développeur indépendant. C'est mon gagne-pain et maintenant vous êtes en train d'essayer de me le retirer."
La société d'Albert Ransom pointe, dans un document, les similitudes entre son jeu et celui de King.com sorti deux ans plus tard, mais aussi sur la confusion chez les joueurs.
Nouvelobs
Sur les marchés d'applications, c'est la guerre des bonbons. En marge de la disparition de l'addictif "Flappy Bird", l'éditeur de jeux mobiles King.com a obtenu du bureau américain des brevets et des marques l'exclusivité sur l'utilisation du mot "candy" ("bonbon"), pour des applis mais aussi des casques audio, des casseroles, etc.
"C'est pour protéger notre marque que nous avons acheté [en 2013] la marque 'Candy' en Europe et que nous avons déposé ce mot aux Etats-Unis", justifie Roccardo Zacconi, PDG de King.com, dans une lettre ouverte. "Nous ne cherchons pas à contrôler l'utilisation mondiale du mot 'candy', nous essayons simplement d'empêcher les autres de créer des jeux qui tirent injustement profit de notre succès", explique-t-il. Avant de citer d'autres marques utilisant des noms communs, telle Time, Fortune, Apple ou Sun.
Une protection qui intervient alors que King.com prépare son entrée en Bourse et tente de faire supprimer des jeux qui seraient concurrents des siens.
De quoi ulcérer les développeurs indépendants. Le site CandyJam appelle les développeurs à la rébellion en publiant une pléthore d'appli qui utiliserait le mot "candy". Le célèbre "Candy Crush Saga" (qui compte 130 millions de joueurs) côtoie désormais sur l'AppStore "Candy Crap Saga",
La guerre des bonbons est montée d'un cran, jeudi 13 février, avec la multiplication des accusations de plagiats. King.com se voit ainsi accusé d'avoir copier plusieurs concepts de jeux mobiles indépendants existant. CandyJam liste ainsi, images à l'appui : "'Pac-Avoid' copie 'ScamperGhost', 'Bubble Witch Saga' copie 'Bust-a-Move', 'Papa Pear Saga' copie 'Peggle'."
Le développeur Albert Ransom, créateur du jeu "Candy Swipe", enfonce le clou en affirmant que l'incontournable "Candy Crush Saga" n'est qu'une imitation de son appli. Après que King.com lui ait demandé de ne plus utiliser le mot "candy" dans le son de son jeu, il réplique dans une lettre ouverte :
"J'ai créé 'Candy Swipe' [...] et enregistré la marque en 2010 (deux ans avant que Candy Crush Saga n'existe). [...] L'icône de l'application, les bonbons et même la récompense "Sweet" sont pratiquement identiques. A tel point que j'ai eu des centaines de cas de confusion réelle de la part d'utilisateurs qui pensaient que 'Candy Swipe' était la même chose que 'Candy Crush Saga' ou que 'Candy Swipe' était une imitation de 'Candy Crush Saga'. [...] Maintenant, j'ai appris que vous vouliez annuler ma marque 'Candy Swipe' pour que je n'aie plus le droit d'utiliser le nom de mon propre jeu. J'ai passé plus de trois ans à travailler sur ce jeu en tant que développeur indépendant. C'est mon gagne-pain et maintenant vous êtes en train d'essayer de me le retirer."
La société d'Albert Ransom pointe, dans un document, les similitudes entre son jeu et celui de King.com sorti deux ans plus tard, mais aussi sur la confusion chez les joueurs.
Nouvelobs
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