Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Banque mondiale devant la Justice marocaine

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Banque mondiale devant la Justice marocaine

    Communiqué de presse

    26 décembre 2013 par ATTAC/CADTM Maroc publié par cadtm.org

    Pour la première fois dans l’histoire de la Justice marocaine, la Banque mondiale BM Banque mondiale La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée en juillet 1944 à Bretton Woods (États-Unis), à l’initiative de 45 pays réunis pour la première Conférence monétaire et financière des Nations unies. En 2011, 187 pays en étaient membres.
    Cliquer pour plus… est appelée à se présenter devant le Tribunal de première instance de la ville de Rabat, dans le cadre d’une affaire tout à fait emblématique, et alors que jusqu’à présent l’idée reçue est que cette institution internationale bénéficierait de l’immunité diplomatique conformément à la Convention des Nations-Unis de 1947.


    L’affaire portée devant la Justice comporte des dimensions scientifiques, sociopolitiques et stratégiques. En résumé, elle concerne un programme de recherche intitulé RuralStruc, confié à un groupe de chercheurs marocains de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat et constitué de MM. Najib Akesbi, Driss Benatya et Mohamed Mahdi. Après avoir falsifié des données et des résultats de l’étude en question, et ce contre la volonté des chercheurs concernés qui ont de ce fait refusé de la valider scientifiquement, la Banque mondiale a quand même publié et fait circuler le rapport portant de fausses données sur le Maroc.

    On sait qu’un certain nombre de pays, notamment africains, avaient déjà saisi la justice à la suite de « programmes » que la Banque mondiale leur avait imposés et dont les conséquences économiques et sociales s’étaient révélées catastrophiques pour leurs peuples. On compte en particulier de nombreux différents liés à la question de la « dette odieuse (Dette odieuse Alexander Sack a théorisé cette doctrine en 1927).
    Trois conditions se dégagent pour qualifier une dette d’odieuse :
    1) elle a été contractée par un régime despotique, dictatorial, en vue de consolider son pouvoir
    2) elle a été contractée non dans l’intérêt du peuple, mais contre son intérêt et/ou dans l’intérêt personnel des dirigeants et des personnes proches du pouvoir
    3) les créanciers connaissaient (ou étaient en mesure de connaître) la destination odieuse des fonds prêtés
    Plus… » accumulée par ces pays et gaspillée dans des projets qui y ont plutôt aggravé le sous-développement et la pauvreté. Seulement, la Banque mondiale s’est toujours protégée derrière sa prétendue « immunité diplomatique ». C’est ce « tabou » qui vient de tomber avec la comparution du représentant de la Banque mondiale devant le Tribunal de première instance de Rabat.

    L’évolution de ce procès sera une occasion pour faire valoir le droit et la justice, occasion à travers laquelle la justice s’affirmera consciente de ses responsabilités et de sa nécessaire neutralité, conformément à la protection que la Constitution garantit au corps des magistrats contre toute tentative d’influence. Ce procès sera aussi une occasion pour que les responsables marocains agissent de manière à ce que les Institutions financières internationales se comportent avec plus d’égards et de respect pour l’opinion publique et les citoyens, et que l’intérêt du peuple marocain soit au dessus de toute considération.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    et que l’intérêt du peuple marocain soit au dessus de toute considération.
    j rn doute fort vu les points suivants


    1) elle a été contractée par un régime despotique, dictatorial, en vue de consolider son pouvoir
    2) elle a été contractée non dans l’intérêt du peuple, mais contre son intérêt et/ou dans l’intérêt personnel des dirigeants et des personnes proches du pouvoir
    3) les créanciers connaissaient (ou étaient en mesure de connaître) la destination odieuse des fonds prêtés
    Plus… » accumulée par ces pays et gaspillée dans des projets qui y ont plutôt aggravé le sous-développement et la pauvreté.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      l'article reste disert sur cette étude et ne donne pas de détails , pour en savoir plus sur l'objet et les conclusions , en plus si cette institution n'est pas capable de réaliser des études pour son propre compte , c'est dans quel but elle sous-traite ?
      l'article est trop gèneraliste dans ses critiques qui rappelle la terminologie des années 60 -70 ?

      Commentaire


      • #4
        C’est ce « tabou » qui vient de tomber avec la comparution du représentant de la Banque mondiale devant le Tribunal de première instance de Rabat.

        ----------------------

        Détrompes toi la banque a été absente lors de l'ouverture du procès poussant ainsi le juge à reporter le procès à une date ultérieure. Et puis ce Mr Akesbi sait pertinemment qu'il n'a aucune chance de gagner son procès, ce qu'il cherche c'est de faire parler de lui comme à son accoutumée

        Commentaire


        • #5
          Détrompes toi la banque a été absente lors de l'ouverture du procès poussant ainsi le juge à reporter le procès à une date ultérieure.
          ce n'est que partie remise
          Et puis ce Mr Akesbi sait pertinemment qu'il n'a aucune chance de gagner son procès, ce qu'il cherche c'est de faire parler de lui comme à son accoutumée
          pourquoi donc?
          ce akesbi a vu son travail se faire plagier dois t il se taire?

          Commentaire


          • #6
            pourquoi donc?
            ce akesbi a vu son travail se faire plagier dois t il se taire?

            on ne parle pas de plagiat mais de falsification de l'étude dont ils ont été payés au compte de la BM

            Dans ce cas d’Espèce , à qui appartient la propriété d'un travail commandé par une institution ? doit on modifier son contenu à des fins que celles de l'étude ? le sous-traitant garde un droit de regard sur son étude ? c'est les questions qui demandent des éclaircissements dans les règles de l'art ? quel tribunal est en mesure de statuer dans un litige international ?
            Dernière modification par haddou, 14 février 2014, 17h25.

            Commentaire


            • #7
              si je me rappelle bien, il s'agissait de plagiat et que de nombreuses pages on ete reprises en l'etat, s'il y aussi falsification ça n'annule pas le plagiat

              je dois revenir aux premiere declaration d'akesbi pour en avoir le coeur net

              Commentaire

              Chargement...
              X