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LE CERCLE. Les tensions géopolitiques cachent parfois si ce n'est souvent une prédation pour les richesses pétrolières d'un pays ou d'une zone. Elles se matérialisent quelquefois par des guerres qui peuvent conduire au choc pétrolier, prélude d'un K.O. économique.
Au moment où l'on fête les 40 ans du premier choc pétrolier qui a mis économiquement à genoux plusieurs pays occidentaux, un autre choc pétrolier est plus qu'envisageable si les tensions géopolitiques qui se dessinent se confirment.
Rien qu'au Moyen-Orient se trouvent 3 des plus grands pourvoyeurs de pétrole dans le monde : Arabie saoudite, Iran et Émirats arabes unis. C'est un euphémisme que de dire que la situation y est explosive. En cas de conflit, il y a de grandes chances pour ne pas dire des certitudes que les premières cibles soient les zones pétrolifères. Et ce n'est pas qu'une hypothèse.
Ainsi, en 2013, une milice chiite irakienne (proche de l'Iran) a tiré plusieurs roquettes en territoire saoudien. Selon plusieurs analystes, ce serait un avertissement pour signifier l'arrêt des ingérences dans les affaires syriennes. D'ailleurs, en cas de conflit majeur autour de la Syrie, comme une intervention occidentale de grande envergure dans la zone, certains analystes évoquent même la possibilité d'une attaque syrienne instantanée sur les champs de pétrole saoudiens.
Mais il n'y a pas que le Moyen-Orient dont la situation est complexe.
Au Maghreb par exemple, la situation en Lybie retient l'attention. Même si ce pays n'est pas en tête de liste des pays producteurs, l'arrêt total et durable de l'alimentation en pétrole gênerait considérablement le marché.
L’Europe en plus grande difficulté que la Russie ou les États-Unis
Pourtant le choc pétrolier n'aurait pas les mêmes conséquences pour tous les pays riches de la planète. Et ceux qui pourraient s'en tirer le mieux sont les États-Unis, mais surtout la Russie. Les deux pays produisent aujourd'hui autant de pétrole que l'Arabie saoudite sans évoquer les autres sources d'énergie (gaz, etc.). Même s'il est vrai qu'eux aussi auraient une économie fortement déstabilisée dans l'économie actuelle mondialisée.
Par contre l'Europe, déjà souffrante économiquement, risquerait de mettre les deux genoux à terre. Avec environ 70 % de son transport (aérien, routier, fluvial) se faisant grâce au pétrole, on peut imaginer les conséquences économiques d'une importation limitée, voire inexistante, d'or noir. Transport de personnes et de matières premières arrêté, usine bloquée, etc.
Des alternatives au pétrole ?
Au moment où de plus en plus de nuages s'amoncellent au-dessus de l'énergie pétrolifère, la recherche d'énergies autres est une obligation de résultat pour l’Europe. Pourtant, même si les progrès dans certains domaines sont sérieux (voitures électriques...), il reste insuffisant et n'apporterait qu'un secours limité en cas de choc pétrolier brutal et immédiat.
Au moment où l'on fête les 40 ans du premier choc pétrolier qui a mis économiquement à genoux plusieurs pays occidentaux, un autre choc pétrolier est plus qu'envisageable si les tensions géopolitiques qui se dessinent se confirment.
Rien qu'au Moyen-Orient se trouvent 3 des plus grands pourvoyeurs de pétrole dans le monde : Arabie saoudite, Iran et Émirats arabes unis. C'est un euphémisme que de dire que la situation y est explosive. En cas de conflit, il y a de grandes chances pour ne pas dire des certitudes que les premières cibles soient les zones pétrolifères. Et ce n'est pas qu'une hypothèse.
Ainsi, en 2013, une milice chiite irakienne (proche de l'Iran) a tiré plusieurs roquettes en territoire saoudien. Selon plusieurs analystes, ce serait un avertissement pour signifier l'arrêt des ingérences dans les affaires syriennes. D'ailleurs, en cas de conflit majeur autour de la Syrie, comme une intervention occidentale de grande envergure dans la zone, certains analystes évoquent même la possibilité d'une attaque syrienne instantanée sur les champs de pétrole saoudiens.
Mais il n'y a pas que le Moyen-Orient dont la situation est complexe.
Au Maghreb par exemple, la situation en Lybie retient l'attention. Même si ce pays n'est pas en tête de liste des pays producteurs, l'arrêt total et durable de l'alimentation en pétrole gênerait considérablement le marché.
L’Europe en plus grande difficulté que la Russie ou les États-Unis
Pourtant le choc pétrolier n'aurait pas les mêmes conséquences pour tous les pays riches de la planète. Et ceux qui pourraient s'en tirer le mieux sont les États-Unis, mais surtout la Russie. Les deux pays produisent aujourd'hui autant de pétrole que l'Arabie saoudite sans évoquer les autres sources d'énergie (gaz, etc.). Même s'il est vrai qu'eux aussi auraient une économie fortement déstabilisée dans l'économie actuelle mondialisée.
Par contre l'Europe, déjà souffrante économiquement, risquerait de mettre les deux genoux à terre. Avec environ 70 % de son transport (aérien, routier, fluvial) se faisant grâce au pétrole, on peut imaginer les conséquences économiques d'une importation limitée, voire inexistante, d'or noir. Transport de personnes et de matières premières arrêté, usine bloquée, etc.
Des alternatives au pétrole ?
Au moment où de plus en plus de nuages s'amoncellent au-dessus de l'énergie pétrolifère, la recherche d'énergies autres est une obligation de résultat pour l’Europe. Pourtant, même si les progrès dans certains domaines sont sérieux (voitures électriques...), il reste insuffisant et n'apporterait qu'un secours limité en cas de choc pétrolier brutal et immédiat.
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