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Oran abritera une conférence internationale africaine

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    Cette conférence internationale, qui aura lieu les 22 et 23 février au Centre des conventions d’Oran (CCO), regroupera près d’une quarantaine de participants, notamment des ministres africains, des experts de renommée mondiale et des ONG.

    Oran s’apprête à abriter un rendez-vous continental autour des enjeux politiques, économiques et de développement, liés aux questions environnementales, comme le réchauffement climatique, l’économie verte et les énergies renouvelables. Cette grande conférence internationale africaine, qui aura lieu les 22 et 23 février au Centre des conventions d’Oran (CCO), regroupera près d’une quarantaine de participants, notamment des ministres africains, des experts de renommée mondiale et des ONG. Cette rencontre est placée sous l’égide des Nations unies en collaboration active avec l’ONG R20 (Regions of Climate Action), dont le siège méditerranéen a été installé à Oran précisément.

    L’impact attendu de cette conférence pour les pays africains et l’Algérie a été abordé, mercredi matin, lors d’une rencontre provoquée par l’APW, en vue d’intensifier les préparatifs liés à cette conférence. Ainsi, tout en se félicitant de l’implication des pouvoirs publics pour cette conférence africaine, le fait que la ville d’Oran fasse partie des neuf pôles mondiaux, aux côtés des USA, de l’Autriche et de l’Afrique du Sud entre autres, comme partenaire et acteur dans le programme de l’ONG R20, est un atout à l’échelle régionale devant déboucher sur des projets de développement durable concrets. Pour ce qui est du déroulement proprement dit de la conférence des 22 et 23 février, des questions et enjeux importants seront débattus par les ministres participants, les ONG et la société civile, pour ce qui concerne justement la préservation des ressources naturelles, la pollution atmosphérique, le développement d’une économie verte.

    Les discussions devront permettre aux participants, dont de nombreux bailleurs de fonds, d’échanger avec les politiques, les centres de recherches, pour asseoir et concrétiser la transition vers une économie verte dans les pays d’Afrique et déterminer les axes de coopération. D’ailleurs, ce grand rendez-vous continental devra aboutir sur un consensus africain et une plateforme “la déclaration d’Oran” qui, adoptée à l’unanimité espère-t-on ici, sera le document qui constituera les assises africaines en perspective du sommet des chefs d’Etat à New York en septembre 2014 sur le climat et ensuite pour le sommet mondial de 2015 à Paris. Partant du fait que les pays les plus pollueurs sont les pays développés, il est attendu de ces derniers des mesures concrètes avec les bailleurs de fonds et l’ONU pour appuyer les pays africains les plus pauvres faisant face aux conséquences du réchauffement climatiques. Par ailleurs, l’ouverture du bureau régional R20 à Oran a permis de dégager certains projets au niveau régional et local dans le domaine de l’économie verte, de l’éclairage public, de l’efficacité énergétique dans les constructions et de la création d’activités liées à la collecte des déchets, leur recyclage, comme la création de pôles de compostage dans les centres d’enfouissement technique (CET).

    Liberté
    Dernière modification par icosium, 14 février 2014, 19h16.
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)
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