Tweet
Peine capitale, pour ces traitres saboteurs, un crime économique faut qu'il soit puni sévèrement.
____________________________
Ain Temouchent: Près de 620 kg de cuivre récupérés aux frontières avec le Maroc en 48 heures.
En l’espace de deux jours, les services de sécurité, douanes et gendarmerie, ont réussi à neutraliser deux groupes de trafiquants de cuivre. L’un, mercredi passé, en possession de 240 kg saisis au cours d’un contrôle entre les communes de Hassi El Ghella et El Amria sur la RN 2 reliant Oran à Ain Temouchent, le second circulant à bord d’un camion intercepté sur la RN 35 menant à la frontière Ouest avec une quantité de 380 kg de cuivre dissimulée dans des sacs en plastique.
Pour ce dernier coup, il a fallu au barrage de gendarmerie trois bonnes heures de surveillance pour coincer les quatre trafiquants, grâce à des informations parvenues à la brigade d’El Malah. Dans le premier cas, les conducteurs des deux voitures suspectes ont réussi à prendre la fuite à la vue des douaniers.
Les occupants du camion contrôlé n’ont pas eu la même chance, puisqu’ils ont été arrêtés et présentés à la justice. Les deux bandes s’apprêtaient donc à faire passer de l’autre côté de la frontière une totalité de 620 kg de cuivre. Un sérieux préjudice financier pour des institutions comme Algérie Télécom ou Sonelgaz qui n’en finissent pas de subir des pertes.
Il s’agit certainement de réseaux bien constitués que les enquêtes diligentées par les services compétents n’ont pu, jusqu’ici, entièrement démanteler, en dépit de leur existence qui remonte déjà à plusieurs années. L’audace des voleurs de câbles électriques et téléphoniques est patente dès lors qu’ils n’hésitent pas à sonder les chambres souterraines situées souvent en zone urbaine pour en extraire le précieux métal.
Quels astuces utilisent-ils pour le faire au nez et à la barbe des citoyens ? A l’issue de l’année 2013, les services de sécurité ont traité une vingtaine d’affaires liées au trafic de cuivre.
L’on sait par ailleurs que de jeunes adolescents sont mis à contribution pour aider les commanditaires de ce juteux business moyennant un petit pécule d’argent. Certains y laissèrent leur vie en s’attaquant aux lignes de haute tension. Et nous avons en mémoire l’image de ce garçon, le corps complètement grillé, suspendu sur un câble après avoir été électrocuté par une forte décharge électrique dans la commune de Chaabat El Leham à O9 km d’Ain Temouchent en 2011.
Doublement criminels ces barons qui saignent l’économie nationale méritent un châtiment exemplaire. La proximité géographique de la wilaya par rapport au pays voisin, la prédispose à servir de zone de transit à toutes les formes de trafic et notamment celui de la drogue le plus dangereux et le plus pernicieux vu les ravages incommensurables qu’il provoque au sein de la société.
C’est dire que les services de sécurité sont sur tous les fronts et qu’il est temps de réfléchir à des dispositifs de lutte contre la contrebande encore plus draconiens sur toute la bande frontalière, la source du mal. D’autant que le pays est guetté par des menaces extérieures et que de ce fait, une mobilisation de moyens tant humains que logistiques s’avère aujourd’ hui nécessaire.
APS.dz
____________________________
Ain Temouchent: Près de 620 kg de cuivre récupérés aux frontières avec le Maroc en 48 heures.
En l’espace de deux jours, les services de sécurité, douanes et gendarmerie, ont réussi à neutraliser deux groupes de trafiquants de cuivre. L’un, mercredi passé, en possession de 240 kg saisis au cours d’un contrôle entre les communes de Hassi El Ghella et El Amria sur la RN 2 reliant Oran à Ain Temouchent, le second circulant à bord d’un camion intercepté sur la RN 35 menant à la frontière Ouest avec une quantité de 380 kg de cuivre dissimulée dans des sacs en plastique.
Pour ce dernier coup, il a fallu au barrage de gendarmerie trois bonnes heures de surveillance pour coincer les quatre trafiquants, grâce à des informations parvenues à la brigade d’El Malah. Dans le premier cas, les conducteurs des deux voitures suspectes ont réussi à prendre la fuite à la vue des douaniers.
Les occupants du camion contrôlé n’ont pas eu la même chance, puisqu’ils ont été arrêtés et présentés à la justice. Les deux bandes s’apprêtaient donc à faire passer de l’autre côté de la frontière une totalité de 620 kg de cuivre. Un sérieux préjudice financier pour des institutions comme Algérie Télécom ou Sonelgaz qui n’en finissent pas de subir des pertes.
Il s’agit certainement de réseaux bien constitués que les enquêtes diligentées par les services compétents n’ont pu, jusqu’ici, entièrement démanteler, en dépit de leur existence qui remonte déjà à plusieurs années. L’audace des voleurs de câbles électriques et téléphoniques est patente dès lors qu’ils n’hésitent pas à sonder les chambres souterraines situées souvent en zone urbaine pour en extraire le précieux métal.
Quels astuces utilisent-ils pour le faire au nez et à la barbe des citoyens ? A l’issue de l’année 2013, les services de sécurité ont traité une vingtaine d’affaires liées au trafic de cuivre.
L’on sait par ailleurs que de jeunes adolescents sont mis à contribution pour aider les commanditaires de ce juteux business moyennant un petit pécule d’argent. Certains y laissèrent leur vie en s’attaquant aux lignes de haute tension. Et nous avons en mémoire l’image de ce garçon, le corps complètement grillé, suspendu sur un câble après avoir été électrocuté par une forte décharge électrique dans la commune de Chaabat El Leham à O9 km d’Ain Temouchent en 2011.
Doublement criminels ces barons qui saignent l’économie nationale méritent un châtiment exemplaire. La proximité géographique de la wilaya par rapport au pays voisin, la prédispose à servir de zone de transit à toutes les formes de trafic et notamment celui de la drogue le plus dangereux et le plus pernicieux vu les ravages incommensurables qu’il provoque au sein de la société.
C’est dire que les services de sécurité sont sur tous les fronts et qu’il est temps de réfléchir à des dispositifs de lutte contre la contrebande encore plus draconiens sur toute la bande frontalière, la source du mal. D’autant que le pays est guetté par des menaces extérieures et que de ce fait, une mobilisation de moyens tant humains que logistiques s’avère aujourd’ hui nécessaire.
APS.dz
Commentaire