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ILS N'ARRÊTENT PAS DE SOUFFLER SUR LE FEU- Donnez-leur un morceau de sucre!

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  • ILS N'ARRÊTENT PAS DE SOUFFLER SUR LE FEU- Donnez-leur un morceau de sucre!

    Par Aissa Hirèche

    Ce qui se passe dans notre pays, depuis quelques jours, n'est ni gai ni honorable, car se donner en spectacle en exhibant sa propre nudité ne peut jamais être réjouissant. Mais, plus que tout cela, ce qui se passe est, de l'avis de tous les Algériens, dangereux pour le pays et pour l'avenir des Algériens.
    Dans un moment aussi important, il est tout à fait normal que les opinions divergent, que les positions diffèrent et que les idées s'opposent. C'est une preuve de santé que de pouvoir refuser de faire dans le suivisme ou, pire, de tomber dans la «monovision» destructrice. Mais jusqu'où peut aller notre divergence, à nous Algériens, dans ce qui risque de mener notre pays loin et même très loin? Est-il normal que chacun de nous pousse le refus de l'autre jusqu'à l'extrême? N'y aurait-il donc pas de limites que l'on devrait faire attention à ne pas dépasser tout en défendant, ce qui semble pour chacun, l'intérêt du peuple ou du pays? Ou bien, au contraire, y a-t-il quelques grands principes auxquels on ne devrait pas toucher tout en faisant, chacun à sa manière, son devoir vis-à-vis de ce pays? Ces questions méritent d'être posées, maintenant et pas plus tard. Oui, elles devraient être posées parce que de cette lutte qui oppose certaines parties au-dessus de notre tête, dépend notre avenir, celui de nos enfants, celui de notre pays. Malheureusement, on a l'impression que tout le monde souffle sur le feu et, comme si cela ne suffisait pas, certains trouvent même le temps de faire appel à des danseurs connus uniquement pour cette rapidité qui est la leur lorsqu'il s'agit d'être dressé ailleurs, sur quelques plateaux anonymes, pour quelques morceaux de sucre au goût plus que suspect.
    Ces individus, dont la seule compétence est la disponibilité incroyable à tirer sur notre pays au moindre ordre accompagné du morceau de sucre «conditionneur», sont en effet réapparus ces jours-ci. Ils analysent, ils déguisent, ils prédisent des événements, ils étalent des arguments, ils avancent des éléments, ils font le tour d'une question dont ils ne savent rien, à part leur haine pour le pays.
    Par le passé, devant les caméras et les micros étrangers, ils ont accusé les militaires algériens, ils ont accusé le DRS, ils ont accusé Zeroual.
    Sur des plateaux étrangers, ils ont accusé Boumediene, dans des journaux étrangers, ils ont tiré sur Chadli. Aujourd'hui, allongés sur les bateaux-mouches de la Seine, ils accusent Bouteflika; sur les tables «biéreuses» des terrasses allemandes, ils accusent Saâdani et, en avalant leur pain et le morceau de sucre avec, assis sur une chaise récupérée d'un centre de recyclage belge, ils critiquent les généraux. Ils critiquent les policiers, ils critiquent les civils, le pays... Est-ce ce dont nous avons besoin? Est-ce ce qu'il nous faut aujourd'hui? Des individus dont la fonction est de tirer sur leur propre pays avec tout ce qu'il contient ne doivent pas être les bienvenus dans nos discussions, ni dans notre débat.
    Il n'y aurait pas assez de liberté pour qu'ils le fassent d'ici? Non, c'est un argument qui ne tient plus la route, l'argument de ceux qui nous ont balancés ne marche plus. Qu'ils regardent donc et qu'ils lisent ce que font et qu'écrivent nos journalistes, ceux qui ont préféré lutter d'ici contre toutes les formes d'excès et qui ont refusé d'aller, sur des plateaux étrangers, tourner les hanches et les yeux pour vendre leur pays et leurs concitoyens, pour un vulgaire morceau de sucre.
    Ces individus n'en savent pas plus que les Algériens sur ce qui se trame en Algérie. Ils ne détiennent pas plus de secrets que le vent lui-même et si certains, parmi eux, avaient quelques informations du fait de leurs fonctions ou activités passées, ces informations sont déjà, on ne le sait que trop, entre les mains de ceux qui leur donnent ce morceau de sucre.
    Qu'on leur donne donc un morceau de sucre et qu'ils nous oublient dans nos problèmes.
    l expression
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ILS N'ARRÊTENT PAS DE SOUFFLER SUR LE FEU- Donnez-leur un morceau de sucre!
    Les temps risquent de devenir dur pour ceux et celles qui ont l'habitude de s'abreuver dans la mangeoire des despotes.

    C'est la panique à bord.

    P.

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