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Pétrole : inquiétude sur le niveau des stocks

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  • Pétrole : inquiétude sur le niveau des stocks

    LE MONDE
    Par Jean-Michel Bezat


    En 2014, le monde devrait ainsi brûler 92,6 millions de barils par jour, soit 1,4 million de plus qu'en 2013.
    La guerre du pétrole des années 1970 ne reviendra pas. Mais après des années d'accalmie, les tensions entre l'Organisation des pays exportateurs (OPEP) et les consommateurs défendus par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) risquent de ressurgir en 2014.
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    Au cœur du conflit en germe, ces questions : y a-t-il aujourd'hui trop d'or noir sur le marché ? L'OPEP ne va-t-elle pas devoir resserrer les vannes dans les prochains mois pour maintenir le baril au-dessus de 100 dollars ?

    C'est visiblement ce que redoute l'AIE, créée après le premier choc pétrolier de 1973 pour veiller au bon approvisionnement du marché. La demande reste soutenue, souligne l'agence dans son rapport mensuel publié vendredi 14 février. Et elle a relevé, pour le troisième mois consécutif, sa prévision de consommation mondiale pour 2014.

    « Des prévisionnistes et des observateurs du marché ont averti depuis des mois d'une surabondance de pétrole et d'une prochaine chute des prix, s'inquiète-t-elle. Au contraire, les prix se sont entêtés à rester élevés » , signe de la persistance de tensions sur l'offre, ajoutent ses experts.

    « RECONSTITUER DES STOCKS EXCEPTIONNELLEMENT BAS »

    Il a même fallu « puiser profondément dans les stocks pour faire face à une demande étonnamment forte », note l'AIE, qui indique que, fin 2013, les réserves commerciales des pays développés étaient au plus bas depuis six ans. Il faudra pomper autant de brut, voire plus, pour « reconstituer des stocks exceptionnellement bas ».

    Cette situation s'explique, selon l'AIE, par un rebond de la demande des pays riches de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), notamment des Etats-Unis, et par les pertes de production en Irak et surtout en Libye. En 2014, le monde devrait ainsi brûler 92,6 millions de barils par jour, soit 1,4 million de plus qu'en 2013.

    Qu'y aura-t-il en face ? La production quotidienne des pays non-OPEP – Etats-Unis en tête – va progresser de 2 millions de barils, près de deux fois la hausse de la consommation attendue, ce qui pourrait entraîner une forte baisse des prix du baril.

    Les regards se tournent désormais vers l'OPEP, dont la prochaine réunion ministérielle n'est pas prévue avant le 11 juin, à Vienne. Doit-elle réduire sa production pour éviter la surproduction et soutenir les cours ? « Dans ce contexte, elle devra certainement l'ajuster à la baisse au moins jusqu'en 2015 », note Guy Maisonnier, économiste à l'Institut français du pétrole Energies nouvelles (Ifpen) dans son Panorama 2014.

    Et qui fera le sacrifice, puisque le cartel de Vienne n'impose plus de quota pays par pays.

    « Dans ce contexte, répond M. Maisonnier, compte tenu des enjeux internes et régionaux, l'ajustement à la baisse de la production de l'Arabie saoudite paraît la stratégie la plus crédible, en ligne avec sa position historique de producteur d'appoint. »

    De nombreux experts pensent que Riyad peut baisser sa production quotidienne à 9 millions, voire 8 millions de barils pour faire de la place aux autres.

    PLUS QUE LA PRODUCTION CE SONT LES PRIX QUI SONT SCRUTÉS

    Cela évitera de fortes tensions avec l'Irak et l'Iran, les deux puissances pétrolières de cet arc chiite qui inquiète tant le royaume wahhabite. Car Bagdad et Téhéran répètent qu'ils pomperont autant de pétrole que possible, faisant fi de la solidarité théoriquement de mise à l'OPEP. Même si rien ne dit qu'ils pourront produire plus en 2014.

    L'Iran ne reviendra pas sur le marché avant d'avoir scrupuleusement respecté ses engagements sur le nucléaire, au mieux au second semestre et à des niveaux de production moindres qu'auparavant.

    L'Irak reste empêtré dans des difficultés techniques et sécuritaires qui plombent sa production. A eux deux, ils pourraient ajouter 1,3 million de barils à la production de l'OPEP. Au total, la marge de l'organisation (production non consommée) pourrait atteindre 5,7 millions de barils en 2014 dans le meilleur des cas.

    Mais, plus que la production, ce sont les prix qui sont scrutés par plusieurs pays de l'OPEP. Quand les Saoudiens ont besoin d'un baril à 80 dollars pour équilibrer leur budget, les Irakiens doivent le vendre plus de 110 dollars et les Iraniens 150 dollars. D'autres membres du cartel ont aussi un besoin vital de pétrodollars, comme l'Algérie et la Libye.

    L'influent ministre saoudien du pétrole, Ali Al-Nouaïmi, affirme que son pays ne s'inquiète pas de l'envolée de la production d'huiles de schiste, qui a pourtant permis aux Américains de produire, en octobre 2013, plus de brut qu'ils n'en ont importé.

    Mais l'émergence de ce concurrent aura tôt ou tard un effet sur la production de l'OPEP (notamment saoudienne) et sur le prix d'équilibre du marché.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    je pense qu'une guerre a commencée entre l'Arabie Saoudite et le tandem chiite Irak-Iran qui dépasse l'OPEP , l'Arabie Saoudite a intérêt à voir le prix ne dépassant pas 100 dollars dans le pire des cas , pour affaiblir économiquement l'Iran , qui serait contraint de s'endetter pour faire face à ses problèmes économiques et améliorer sa situation interne , cela permettra aussi de reconstituer les stocks avec des prix corrects, mais l'année 2014 connaîtra des surprises
    Maintenant que l'Iran rentre dans les rangs , il faudrait le dompter , l'occident chercherait à l'endetter jusqu’où cou pour s'emparer de ses richesses et avoir des marchés
    Dernière modification par haddou, 15 février 2014, 18h28.

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    • #3
      salam
      citation

      e pense qu'une guerre a commencée entre l'Arabie Saoudite et le tandem chiite Irak-Iran qui dépasse l'OPEP , l'Arabie Saoudite a intérêt à voir le prix ne dépassant pas 100 dollars dans le pire des cas , pour affaiblir économiquement l'Iran , qui serait contraint de s'endetter pour faire face à ses problèmes économiques et améliorer sa situation interne , cela permettra aussi de reconstituer les stocks avec des prix corrects, mais l'année 2014 connaîtra des surprises
      Maintenant que l'Iran rentre dans les rangs , il faudrait le dompter , l'occident chercherait à l'endetter jusqu’où cou pour s'emparer de ses richesses et avoir des marchés

      Die moi la moralité en vrai s est des marionnettes

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      • #4
        haddou

        A te lire t est un expert de quoi oublie les copie colle lol

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        • #5
          Salam yanis
          A te lire t est un expert de quoi oublie les copie colle lo
          loin de là , c'est un avis et des suppositions pour donner à l'article un intérêt et attirer d'autres à la discussion au lieu qu'il reste sans suite , celui qui fait un copie- coller fait un effort et cherche des articles qui lui demande un temps , il faudrait le remercier au lieu de le critiquer , si tout le monde ne fournit aucun effort on aura pas de sujet

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          • #6
            Si haddou

            En vrai ce qui te motive c'est le déficit de sandouk el makassa, tous les articles bidons du net qui anticipe soi disant la baisse du pétrole, tu nous les présente, mais admet une fois pour toute qu'un denrée en passe de devenir rare deviendra plus honéreuse, c'est le bon sens, et pour el makassa, doublé les taxes sur l'essence et le tour est joué, bonne lecture

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            • #7
              si danube

              En vrai ce qui te motive c'est le déficit de sandouk el makassa, tous les articles bidons du net qui anticipe soi disant la baisse du pétrole, tu nous les présente, mais admet une fois pour toute qu'un denrée en passe de devenir rare deviendra plus honéreuse, c'est le bon sens, et pour el makassa, doublé les taxes sur l'essence et le tour est joué, bonne lecture

              tu te fais des illusions , je ne suis pas dans le secret des dieux , qu'il augmente ou qu'il descende , personne n'a pas d' emprise sur les prix sauf les USA qui les contrôlent , le reste c'est un jeu qu'ils maîtrisent à la perfection, quant à la rareté , on n'est encore là
              pour soudouk el makassa c'est le problème des responsables qui gouvernent
              Dernière modification par haddou, 16 février 2014, 07h35.

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