Écrit par Meziane Charef
Le fait mérite sans doute d’être relevé : depuis la sortie du président de la République, à la faveur du message adressé au général de corps d’armée Gaïd Salah et aux victimes du crash d’avion, la tension provoquée par la tempête politico-médiatique déclenchée après les déclarations critiques du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, contre le général Mediene s’est quelque peu, voire nettement estompée. Il faut un temps pour tout et celui de la polémique, quand le pays a d’autres priorités, ne peut être que bref et court.
L’intervention du président Bouteflika, en sa qualité de premier magistrat du pays, et chef des armées, a, donc, eu l’effet attendu : rassurer une opinion désemparée à la veille d’une élection cruciale, mais aussi parer aux risques de dérapages qui ne manqueraient pas de survenir à mesure qu’approche le scrutin. «Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s’en prendre à l’Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles », a affirmé le président Bouteflika.
Silencieux depuis le début de la polémique, le Premier ministre Abdelmalek Sellal vient de joindre sa voix à celles défendant l’unité de l’armée et du pays : «Nous allons vers une élection présidentielle (...), néanmoins, il existe des lignes rouges à ne pas franchir et des acquis à ne pas remettre en cause, a déclaré
M. Sellal. « Car, a-t-il martelé, il y va
de notre devenir et de celui de nos enfants ». Le message du Premier ministre s’adresse à toutes les parties qui se sont publiquement exprimées sur le bras de fer entre le patron du FLN et le général Médiène, ainsi que sur les lectures qui ont suivi sur la question de l’armée et de sa place en tant qu’institution-clé du pays. Il concerne aussi, dans une mesure moindre, mais certaine, tous les acteurs décidés à s’engager dans le boycott. « Qu’il y ait des divergences politiques, cela ne pose pas de problèmes, mais, que l’on ne s’aventure pas à jouer avec les acquis du peuple algérien», a dit à ce propos M. Sellal, soucieux qu’il est du bon déroulement d’une campagne qui s’annonce pas comme les autres et au cours de laquelle il serait sans doute souhaitable qu’on aborde dans la sérénité et les choix assumés et les grands dossiers déterminants pour l’avenir politique et économique du pays. Le mode de gouvernance, le rapport entre le politique et le militaire en sont quelques-uns.
REPORTERS.DZ
Le fait mérite sans doute d’être relevé : depuis la sortie du président de la République, à la faveur du message adressé au général de corps d’armée Gaïd Salah et aux victimes du crash d’avion, la tension provoquée par la tempête politico-médiatique déclenchée après les déclarations critiques du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, contre le général Mediene s’est quelque peu, voire nettement estompée. Il faut un temps pour tout et celui de la polémique, quand le pays a d’autres priorités, ne peut être que bref et court.
L’intervention du président Bouteflika, en sa qualité de premier magistrat du pays, et chef des armées, a, donc, eu l’effet attendu : rassurer une opinion désemparée à la veille d’une élection cruciale, mais aussi parer aux risques de dérapages qui ne manqueraient pas de survenir à mesure qu’approche le scrutin. «Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s’en prendre à l’Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles », a affirmé le président Bouteflika.
Silencieux depuis le début de la polémique, le Premier ministre Abdelmalek Sellal vient de joindre sa voix à celles défendant l’unité de l’armée et du pays : «Nous allons vers une élection présidentielle (...), néanmoins, il existe des lignes rouges à ne pas franchir et des acquis à ne pas remettre en cause, a déclaré
M. Sellal. « Car, a-t-il martelé, il y va
de notre devenir et de celui de nos enfants ». Le message du Premier ministre s’adresse à toutes les parties qui se sont publiquement exprimées sur le bras de fer entre le patron du FLN et le général Médiène, ainsi que sur les lectures qui ont suivi sur la question de l’armée et de sa place en tant qu’institution-clé du pays. Il concerne aussi, dans une mesure moindre, mais certaine, tous les acteurs décidés à s’engager dans le boycott. « Qu’il y ait des divergences politiques, cela ne pose pas de problèmes, mais, que l’on ne s’aventure pas à jouer avec les acquis du peuple algérien», a dit à ce propos M. Sellal, soucieux qu’il est du bon déroulement d’une campagne qui s’annonce pas comme les autres et au cours de laquelle il serait sans doute souhaitable qu’on aborde dans la sérénité et les choix assumés et les grands dossiers déterminants pour l’avenir politique et économique du pays. Le mode de gouvernance, le rapport entre le politique et le militaire en sont quelques-uns.
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