L'Algérien debout,
Je rêve des yeux d'Alger
Brillant comme un phare dans la nuit
Et Blida reposant paisiblement hors de son sépulcre.
Et mon rêve deviendrait réalité
Nous dirions adieu aux sanglots sanguinolents
J'offrirais à Alger un rameau d'olivier et mille colombes.
Un flamboiement rouge et vert couronnerait
Une étoile et un croissant
Mon rocher féerique chanterait le suaire déchu
On refermerait les portes de l'abime d'où suintent nos peines
Le peuple couronnerait la paix et laisserait voguer les colombes,
L'Algérien, debout, darderait la magnificence d'un pays en train de renaître
Et même si les larmes plus que la pluie ont balayé les rues d'Alger,
L'Algérien debout chanterait le suaire déchu.
Et si ma main tremble,
Et si mon coeur saigne
Devant ces villes blanches ensanglantées
C'est parce que le regard de mon frère ruisselle encore en larmes.
Sur cette terre adorée,
Je déposerais un rameau d'olivier et mille colombes
Et quand je m'assoirais
Le soir au bord des chemins
Les yeux au large et l'esprit vagabond
Mes pensées seraient tournées vers toi,
Et quand dans de lointains pays
D'autres railleraient ton nom
Dans ces terres d'asile,
Je n'imaginerais qu'un seul instant :
Celui où mes pas frôleront ton sol
Et je t'offrirais un rameau d'olivier et mille colombes.
Extrait : "Les poèmes de la Mitidja", M. E Belkacem
Poème écrit par une française amoureuse de l'Algérie
Je rêve des yeux d'Alger
Brillant comme un phare dans la nuit
Et Blida reposant paisiblement hors de son sépulcre.
Et mon rêve deviendrait réalité
Nous dirions adieu aux sanglots sanguinolents
J'offrirais à Alger un rameau d'olivier et mille colombes.
Un flamboiement rouge et vert couronnerait
Une étoile et un croissant
Mon rocher féerique chanterait le suaire déchu
On refermerait les portes de l'abime d'où suintent nos peines
Le peuple couronnerait la paix et laisserait voguer les colombes,
L'Algérien, debout, darderait la magnificence d'un pays en train de renaître
Et même si les larmes plus que la pluie ont balayé les rues d'Alger,
L'Algérien debout chanterait le suaire déchu.
Et si ma main tremble,
Et si mon coeur saigne
Devant ces villes blanches ensanglantées
C'est parce que le regard de mon frère ruisselle encore en larmes.
Sur cette terre adorée,
Je déposerais un rameau d'olivier et mille colombes
Et quand je m'assoirais
Le soir au bord des chemins
Les yeux au large et l'esprit vagabond
Mes pensées seraient tournées vers toi,
Et quand dans de lointains pays
D'autres railleraient ton nom
Dans ces terres d'asile,
Je n'imaginerais qu'un seul instant :
Celui où mes pas frôleront ton sol
Et je t'offrirais un rameau d'olivier et mille colombes.
Extrait : "Les poèmes de la Mitidja", M. E Belkacem
Poème écrit par une française amoureuse de l'Algérie
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