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L'intégration maghrébine assurerait 2 à 3 points de plus par an et par pays

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  • L'intégration maghrébine assurerait 2 à 3 points de plus par an et par pays

    La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a indiqué, le 17 février, que l’intégration économique maghrébine assurerait 2 à 3 points de croissance supplémentaires pour chaque pays par an. «L'intégration économique des pays de l'Union du Maghreb peut créer, selon nos études, entre 2% et 3% de PIB supplémentaire par an pour chaque pays», a déclaré Mme Lagarde dans un message transmis aux participants au 3e Forum des entrepreneurs maghrébins à Marrakech. La directrice générale du FMI a, cependant, précisé que plusieurs défis restent à résoudre, citant notamment la «complexité des procédures et la bureaucratie», «les doubles barrières douanières», la «faible ouverture aux systèmes de l'investissement étranger» et «l'insuffisance des infrastructures».$

    Le 3e Forum des entrepreneurs maghrébins s’est ouvert à Marrakech le 17 février, soit le jour même du 25e anniversaire de la signature du traité constitutif de l'Union du Maghreb arabe (UMA), en présence de 500 entrepreneurs en provenance des cinq pays du Maghreb et de dirigeants d’institutions financières internationales.Les entrepreneurs maghrébins vont étudier jusqu’au 18 février les moyens de renforcer l'intégration économique régionale malgré le blocage politique de l'UMA, un groupement politique et économique régional composé de l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie.

    La mise en œuvre de l'UMA, qui représente un marché de 90 millions de consommateurs, a été stoppée à cause du conflit entre le Maroc et l’Algérie autour du Sahara occidental.

    «Le commerce entre les pays de l'UMA ne représente en moyenne que 3% des échanges globaux de ces pays, ce qui représente le taux d'intégration le plus faible au monde», a déploré la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah Chaqroun.

    Selon elle, le rendez-vous de Marrakech doit être l'occasion de mettre sur les rails une «Initiative maghrébine du commerce et de l'investissement (IMCI) ». Cette feuille de route émanant du secteur privé contiendra des mesures concrètes pour renforcer le commerce et les investissements intra-régionaux.

    Selon des chiffres officiels, aucun des cinq pays ne compte un de ses voisins maghrébins comme partenaire commercial majeur. Au Maroc, le commerce inter-maghrébin ne représente ainsi que 3,2% du total des exportations et 2,6% des importations.

    Annoncée depuis 2010, la Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieure (BMICE) tarde à voir le jour alors que chacun des pays maghrébin négocie de son côté un accord commercial avec l’Union européenne (UE), souvent en concurrence avec ses voisins.

    « Actuellement, les pays du Maghreb se font souvent concurrence sur les produits exportés notamment vers l'UE. Or il y a un potentiel important pour une meilleure division des tâches à travers l'établissement de chaînes de valeur et de production régionales», a suggéré le directeur du département Maghreb à la Banque mondiale, Simon Gray.

    Ecofin
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