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Ali Ferrah, directeur de l’INRAA : Le projet Fawira finance des projets d’utilité pour l’entreprise et l’écono

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  • Ali Ferrah, directeur de l’INRAA : Le projet Fawira finance des projets d’utilité pour l’entreprise et l’écono

    Écrit par Djaouida Abbas

    L’Institut national de recherche agronomique (INRAA) s’ouvre au monde de l’entreprise. Depuis dimanche dernier et jusqu’à demain, il accueille la troisième semaine d’activité des consortiums internationaux de Fawira. Ces journées constituent une opportunité pour les porteurs de projets de les présenter et de capter des financements nécessaires à leur concrétisation dans les domaines pertinents de l’agriculture, l’agroalimentaire et l’eau dans notre pays. Les projets sont financés par la Commission européenne pour le développement des PME/PMI et des TPE. Le directeur de l’Institut national nous en parle.

    Reporters : Les projets Fawira et Siena sont en débat à l’institut que vous dirigez. De quoi s’agit-il?

    Ali Ferrah : Le projet Fawira a été mis en œuvre en janvier 2012 par un consortium de trois pays, à savoir l’Algérie, l’Espagne et l’Italie. Le document du contrat du projet a été signé en décembre 2011, mais il n’a été mis sur les rails qu’à partir du premier trimestre 2012. Il est financé entièrement par la Commission européenne à hauteur de 500 000 euros. S’agissant de Siena, c’est un des projets
    entrant dans le cadre de Fawira, qui s’étale sur trois années, financé par la Commission européenne, dont l’idée est d’inciter nos centres de recherches et nos entreprises à constituer des projets qui répondent aux besoins du pays. Son intérêt est qu’il apporte une mise à niveau de nos chercheurs, un financement. Il est focalisé, entre autres, sur les plantes médicinales et les antioxydants. Son financement est de 900 000 euros et son consortium compte 17 partenaires internationaux. Ces projets sont intégrés dans le programme européen
    « Horizon 2020 ». Il faut travailler dur pour les avoir. Ils permettent aux entreprises et chercheurs de travailler selon des normes et standards internationaux. L’Algérie est représentée par deux établissements, à savoir l’INRAA et l’Agence nationale pour la valorisation de la recherche et du développement technologique (Anvredet).

    En quoi consiste ce programme pour l’Algérie, ses chercheurs et ses entreprises du domaine ?

    L’objectif est d’identifier des idées de projets de recherche, de développement et d’innovation à proposer pour un financement. Parce que l’idée est de capter des financements. Comme tout le monde le sait, la recherche et l’innovation sont un secteur qui souffre d’un grand manque en matière de financements. Et à ce jour, ont été retenus une dizaine de projets. Ces projets seront portés à maturité finale, avec la création d’un cluster, c’est-à-dire une technopole qui sera établie sur un territoire donné. Et celui qui sera lancé officiellement aujourd’hui avec plusieurs partenaires algériens n’est autre qu’un pôle agricole intégré dédié par exemple à la production d’huile d’olive. Il fera travailler ensemble des entreprises, l’université, la formation professionnelle et le milieu administratif.

    Pourquoi avoir donné la priorité à l’huile d’olive ?

    Ce n’est pas une priorité, c’est à l’issue des trois semaines d’activités de Fawira, dont la première s’est tenue en avril 2012, suivie de la seconde en juillet 2013, tenues toutes en plénière et avec un coaching, que le choix a été fait. On a sélectionné les projets qui sont bien structurés et qui intéressent tous les acteurs. C’est le cas de l’huile d’olive qui vise à améliorer la qualité des huiles algériennes et surtout de réduire la pollution générée par les huileries. Notamment sur les margines et les grignons d’olive. C’est un projet qui a de fortes chances d’être accepté.

    Quels sont les autres projets qui ont été retenus ?

    Je n’ai en tête que trois projets phares. Le premier est dédié à la valorisation des produits et sous-produits de la palmeraie. C’est essentiellement de la datte déclassée ou impropre à la consommation pour fabriquer des outputs et des facteurs industriels, tels que les alcools, les vinaigres, les acides aminés… Le deuxième concerne les plantes médicinales et aromatiques et le troisième porte sur la mise en place d’un centre de collecte de lait qui intègre les bonnes pratiques en matière d’hygiène.

    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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