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La Banque mondiale a recommandé à la Tunisie de procéder à réforme «compréhensive» et «urgente» des subventions aux produits énergétiques, lui suggérant de renfoncer son système de protection des couches sociales défavorisées.
«Les subventions énergétiques en Tunisie requièrent une réforme compréhensive et urgente, dans la mesure où le système actuel est insoutenable sur le plan budgétaire, inéquitable d'un point de vue social et inefficient sur le plan économique», a souligné l’institution dans une étude intitulée «Vers une meilleure équité: les subventions énergétiques, le ciblage et la protection sociale en Tunisie».
Cette étude propose de mettre en place des «mesures d'atténuation de l'impact de la libéralisation» des prix des produits énergétiques au profit des ménages et travailleurs vulnérables et de renforcer le système de protection sociale.
La Banque mondiale estime aussi que la stratégie de réformes à engager doit cibler en premier lieu les produits dont l'impact est relativement facile à quantifier et à compenser, avant de s'attaquer à des produits plus complexes. «La première phase des réformes devrait concerner le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et l'essence, produits dont la réforme aurait un impact relativement modeste sur l'économie en comparaison avec le diesel et l'électricité», a-t-elle indiqué.
L'étude recommande dans une deuxième phase d'entamer la réforme des subventions allouées au diesel et la révision des tarifs de l'électricité, avec un ciblage d'appui aux ménages et la mise en place de certaines mesures transitoires économiques ciblées relatives aux secteurs prioritaires, tels que l'agriculture et le transport.
Selon la Banque mondiale, les subventions énergétiques ont atteint 4,7% du PIB, soit presque l'équivalent du déficit public, qui est de l'ordre de 5,1%.
50% des subventions sont allouées à l'électricité, 23% au diesel et 15% au GPL. L'essence bénéficie de 6% des subventions, le fuel lourd de 5% et le pétrole lampant de moins de 0,03%.
Les principaux bénéficiaires des subventions énergétiques seraient ceux qui en consomment le plus. Les ménages aux revenus les plus bas ne bénéficient que d'un maximum de 2% des subventions à l'essence et au diesel, alors que les ménages aux revenus les plus élevés bénéficient de 67% des subventions à l'essence et de 60% des subventions au diesel.En ce qui concerne l'électricité, les ménages aux revenus les plus bas bénéficient de 13% des subventions, alors que ceux ayant des revenus élevés en profitent à hauteur de 29%
Ecofin
«Les subventions énergétiques en Tunisie requièrent une réforme compréhensive et urgente, dans la mesure où le système actuel est insoutenable sur le plan budgétaire, inéquitable d'un point de vue social et inefficient sur le plan économique», a souligné l’institution dans une étude intitulée «Vers une meilleure équité: les subventions énergétiques, le ciblage et la protection sociale en Tunisie».
Cette étude propose de mettre en place des «mesures d'atténuation de l'impact de la libéralisation» des prix des produits énergétiques au profit des ménages et travailleurs vulnérables et de renforcer le système de protection sociale.
La Banque mondiale estime aussi que la stratégie de réformes à engager doit cibler en premier lieu les produits dont l'impact est relativement facile à quantifier et à compenser, avant de s'attaquer à des produits plus complexes. «La première phase des réformes devrait concerner le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et l'essence, produits dont la réforme aurait un impact relativement modeste sur l'économie en comparaison avec le diesel et l'électricité», a-t-elle indiqué.
L'étude recommande dans une deuxième phase d'entamer la réforme des subventions allouées au diesel et la révision des tarifs de l'électricité, avec un ciblage d'appui aux ménages et la mise en place de certaines mesures transitoires économiques ciblées relatives aux secteurs prioritaires, tels que l'agriculture et le transport.
Selon la Banque mondiale, les subventions énergétiques ont atteint 4,7% du PIB, soit presque l'équivalent du déficit public, qui est de l'ordre de 5,1%.
50% des subventions sont allouées à l'électricité, 23% au diesel et 15% au GPL. L'essence bénéficie de 6% des subventions, le fuel lourd de 5% et le pétrole lampant de moins de 0,03%.
Les principaux bénéficiaires des subventions énergétiques seraient ceux qui en consomment le plus. Les ménages aux revenus les plus bas ne bénéficient que d'un maximum de 2% des subventions à l'essence et au diesel, alors que les ménages aux revenus les plus élevés bénéficient de 67% des subventions à l'essence et de 60% des subventions au diesel.En ce qui concerne l'électricité, les ménages aux revenus les plus bas bénéficient de 13% des subventions, alors que ceux ayant des revenus élevés en profitent à hauteur de 29%
Ecofin