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Issad Rebrab reçu à l’Élysée

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  • Issad Rebrab reçu à l’Élysée

    Une délégation d’investisseurs internationaux se rend chez François hollande

    Par : Yacine S

    Le patron de Cevital, Issad Rebrab, a fait partie, hier, des 34 investisseurs internationaux reçus par le chef de l’État français. Il est le seul homme d’affaires africain parmi les invités de l’Élysée.
    Il était aux côtés des grands noms de l'économie mondiale. Dans les salons de l’Élysée, le patron de Cevital, Issad Rebrab, se trouvait, hier, avec ceux de Volvo, Bosch, Siemens, Samsung, Intel, Nestlé, Général Electric. Mais aussi avec des responsables de fonds koweïtien, qatari et chinois ou d’entreprises de pays émergents. Ils étaient les invités du président François Hollande qui veut attirer les investisseurs étrangers vers son pays qui renoue péniblement avec la croissance. Depuis plus d'un an, le nom de M. Rebrab est devenu familier des milieux d’affaires français, reçu à plusieurs reprises par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
    Après avoir renoncé à reprendre le volailler breton Doux, l'un des leaders mondiaux dans le domaine, il a réussi une opération avec le fabricant de menuiseries PVC Oxxo, qui emploie 420 salariés en Saône-et-Loire. Avec cette reprise obtenue à la barre du tribunal de commerce de Mâcon, Cevital signait sa première implantation industrielle en Europe. Le groupe est en lice pour la reprise du groupe Fagor Brandt qui doit se décider à la fin du mois.
    Le tribunal de commerce de Nanterre a reporté au 27 février prochain l’examen des offres de reprise des sociétés françaises du groupe Fagor Brandt en redressement judiciaire.
    “Ce délai est destiné à permettre aux candidats à la reprise, Cevital et Variance Technologies (...), de compléter et améliorer leur projet de reprise.”
    L’offre de reprise portée par le groupe algérien Cevital prévoit de conserver uniquement les usines de Vendôme et Orléans de Fagor Brandt, ainsi que le siège et les services après-vente, soit 1 200 des 1 800 salariés du groupe en France.
    Celle plus partielle de l'entreprise de plasturgie Variance Technologies concerne les sites vendéens (La Roche-sur-Yon, Aizenay). Elle porte sur 207 emplois sur 440. L’invitation faite par le chef de l'État français à une réunion du Conseil stratégique sur l'attractivité témoigne de la confiance dont il jouit en France. François Hollande a assuré que la France n’avait pas peur des investissements étrangers, devant des patrons de grands groupes internationaux conviés à l’Élysée pour les convaincre de l’attractivité économique de son pays. “Nous n'avons pas peur des capitaux qui viennent s'investir en France, nous ne voulons pas nous protéger”, a souligné le président socialiste en conclusion d’“un Conseil stratégique de l’attractivité” réunissant une trentaine d'industriels et d'hommes d'affaires. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a vanté, pour sa part, les efforts du gouvernement en faveur de la compétitivité de l’économie française. “Nous avons réduit les cotisations pesant sur le travail que paient les entreprises pour les aider à restaurer leurs marges, pour embaucher et pour investir”, a-t-il fait valoir.
    Au total, les 34 entreprises reçues hier pèsent 850 milliards d’euros de chiffre d'affaires cumulé et 100 000 emplois en France.
    Leurs attentes sont nombreuses, en particulier en matière de fiscalité, alors qu’une taxe à 75% sur les entreprises accordant des rémunérations annuelles supérieures à un million d’euros a fait figure d’épouvantail et que l'impôt sur les sociétés pourrait atteindre cette année un taux record en Europe (38%).
    Pour l’heure, selon le cabinet Ernst and Young, la France émet “des signaux défensifs, voire répulsifs, qui préoccupent entrepreneurs et décideurs”, quand l'Allemagne et le Royaume-Uni, au contraire, sont “mieux ancrés dans la mondialisation, jugés plus flexibles et plus compétitifs”.
    Dans un appel publié le 19 décembre par le quotidien économique Les Échos, plus de 50 dirigeants de filiales étrangères installées en France (Coca-Cola, GE, Siemens, HP, Adecco...) avaient fait part de leurs difficultés croissantes à convaincre leur maison mère d’investir en France. Selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), les investissements directs étrangers se sont effondrés de 77% en France l’an dernier, alors qu'ils ont quintuplé en Allemagne. Ces chiffres, encore provisoires, peuvent faire l’objet “d'importantes corrections”, relativise-t-on, toutefois, à l'Élysée. Pour François Hollande, qui ne cesse de vanter les mérites du “site France” lors de ses déplacements à l’étranger, “le premier défi est de faire venir davantage d'investissements des pays émergents”.
    liberte
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La petite conférence de presse de Rebrab, apparemment très recherché :

    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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