à prendre les mesures nécessaires pour un retour au niveau souhaité de coopération et de coordination sain à tous les niveaux et faire que toutes les structures et responsables travaillent dans le cadre réglementaire régissant leur activité au service de l’intérêt supérieur de la nation ». Les forces armées et les services sécuritaires sont, affi rme-t-il, la cible des « forces sournoises » et « des Etats » qui les instrumentalisent afi n de paralyser les activités de sécurité nationale. La cible, c’est l’armée et l’Etat national. Le message du chef de l’Etat à l’occasion de la Journée nationale du chahid est le deuxième après celui qu’il a rédigé pour présenter ses condoléances au chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, le général-major Gaïd Salah. Il présente la particularité d’être moins général et plus incisif dans son contenu – un appel à serrer les rangs et à raviver l’esprit patriotique - où il ne manque, par ailleurs, pas de charger la presse qu’il critique pour ses « interprétations » des changements qu’il confi rme avoir opérés au sein du DRS récemment. « Les structurations mises en œuvre dans d’autres pays ne donnent lieu à aucun commentaire alarmiste et subjectif. En Algérie, certains veulent présenter de telles structurations comme la preuve de l’existence d’une crise au sein de l’État ou du ministère de la Défense nationale, procédant ainsi à une lecture subjective et malintentionnée des faits », a déclaré M. Boutefl ika.Leur lecture est « subjective et malintentionnée », souligne le chef de l’État tout en ajoutant que « dans la pratique usitée dans tous les pays, il est procédé, quand le besoin l’exige, à des restructurations adaptées ». « C’est dans cet esprit que j’ai décidé, en 2006, une structuration de l’appareil de sécurité nationale », a souligné le président Boutefl ika.Pour ceux qui se rappellent les déclarations du secrétaire général contre le général Mohamed Médiène et la polémique tant violente qu’inédite qui s’en est suivie dans les milieux politiques, militaires en retraite et dans l’opinion, notamment via les réseaux sociaux avant que cette controverse ne gagne les médias étrangers, il n’y a, en eff et, aucun doute, à considérer que la personnalité apostrophée et rappelée à l’ordre n’est autre que M. Saâdani. Les propos intempestifs de ce dernier contre le patron du renseignement, affi rme le chef de l’Etat, ont suscité et nourri des écrits de presse, dont l’objet, selon lui, a été de développer la thèse - inexistante, mais dangereuse - d’une divergence au sein de l’armée, entre le DRS et l’Etat-major, et de confl its entre les grands appareils de l’Etat.Pour M. Abdelaziz Boutefl ika, la cible, c’est l’armée et l’Etat national. Des « confl its imaginaires » au sein de l’Etat sont inventés dans le cadre d’une « opération étudiée » visant à attenter à l’indépendance du pays. « Les adversaires, occultes et déclarés, exploitent cette situation préjudiciable pour tenter d’imposer la thèse du confl it interne au sein de l’Armée nationale populaire en présentant le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) comme une structure agissant en violation des règles qui régissent ses missions et attributions», affi rme-t-il.« Cette perception des réalités dénuée d’objectivité, poursuit-il, impose, à tous les responsables, un eff ort urgent et effi cient pour qu’il soit immédiatement mis fi n à cet état de fait. Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer ou de mettre ses activités et déclarations au-dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République ». « Nul n’est en droit d’attenter aux fondements de l’édifi ce républicain ni aux acquis. Nul n’est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. L’heure n’est plus à l’insulte ni à l’invective. Concentrons-nous sur ce qu’il y a de mieux pour notre nation.»A propos du DRS, le chef de l’Etat ajoute que « contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l’Etat et de l’Armée nationale populaire, le Département du renseignement et de la sécurité reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l’instar des autres composantes de l’Armée nationale populaire ». «Le Département du renseignement et de la sécurité, en tant que partie intégrante de l’Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions », a-t-il ajouté en appelant à l’unité et à refuser les divisions qui aff aiblissent et font de l’Algérie une « proie » ; et en évoquant des menaces « palpables » contre l’Algérie liées à la situation sécuritaire aux frontières du pays. Il demande à cet eff et « aux responsables concernés
REPOERTERS.DZ
REPOERTERS.DZ
Commentaire