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Le kidnapping d’enfants continue de faire des victimes

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  • Le kidnapping d’enfants continue de faire des victimes

    Une autre ville algérienne est à nouveau secouée par un crime odieux, dont la victime n’est autre qu’un petit enfant âgé à peine de 8 ans. La commune de Feid El Botma dans la wilaya de Djelfa a été plongée dans la consternation après une découverte macabre du corps sans vie de ce petit enfant dans un sac en plastique déposé à la devanture de son domicile familial.

    Porté disparu, les gens de ladite localité et les éléments de la Gendarmerie nationale ont cherché vainement partout les trace de l’écolier, Omar Tamri.

    Je souhaitais le prendre dans mes bras à sa sortie de l’école

    « Nous nous sommes dirigés vers les proches et les endroits où Omar avait l’habitude de jouer avec ses camarades mais nous n’avons trouvé aucune trace de lui. A 19 heures, une pensée étrange m'a envahi, selon laquelle un éventuel mal serait arrivé à mon fils. C’est à cette heure que j’ai décidé d’alerter les services de la Gendarmerie nationale », nous a confié le père de la victime. C’est à cette heure qu’a commencé l’opération de la recherche de mon enfant avec la mobilisation des centaines de citoyens et des éléments de la Gendarmerie. Nous avons fouillé de nombreuses maisons désertes situées en dehors du village jusqu’à trois heures du matin. Attristé et affecté, le père du petit Omar a ajouté en versant de chaudes larmes: « Lorsqu'on m’a emmené chez moi vers 3 heures du matin, un seul espoir me restait alors. C’est d’attendre l’heure de rentrée des classes (8 heures) dans l’espoir d’apprendre que mon enfant avait passé la nuit chez un de ses camarades. Mes paupières ont du mal à se fermer. A 5 heures, je sortis de nouveau de chez moi. A ma grosse surprise, je trouve un sac en plastique où se trouve le corps sans vie de mon enfant. Je ne sais quoi faire et je me suis mis à crier, avant de saisir la Gendarmerie nationale.

    Ses ravisseurs l’ont jeté dans une citerne d’eau

    Selon les premières conclusions de l’enquête menée par les éléments de la GN, les ravisseurs du petit enfant l’ont jeté dans une citerne remplie à moitié d’eau. Le père de la victime a confirmé cette piste en affirmant avoir trouvé les vêtements de son enfant mouillés, dont le corps ne portait aucune trace de violence.

    Moussa.K Echourouk
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء
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