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Ce soir à 22 heures, au stade du 5 Juillet pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2008 (groupe 8) aura lieu le match Algérie-Gambie.
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On oublie la Guinée. C’est le credo d’une EN subitement revigorée. Remise sur les rails après le nul flatteur ramené de Conakry, l’équipe nationale algérienne aborde cet important rendez-vous avec, et c’est décisif, un moral sans relation avec l’immense déception qui a suivi le double raté CAN-Mondial 2006. Reste à confirmer dès ce soir la belle impression donnée par un groupe en pleine recomposition et qui laisse la porte ouverte à tellement de promesses. Sous la coupe de Jean-Michel Cavalli, la sélection nationale qui a réussi son examen d’entrée dans la phase éliminatoire de la CAN 2008 en allant forcer au partage des points le super favori d’un groupe 8 désormais ouvert sur tous les scénarios, sait ce qu’il lui reste à faire. C’est-à-dire ne pas trop s’arrêter sur la faiblesse présumée de l’adversaire, en l’occurrence la Gambie qui occupe, à la faveur de sa victoire (2-0) face au quatrième larron de la poule (le Cap-Vert), le fauteuil de leader et, surtout, ne pas se poser de questions à l’occasion de cette sortie qui lui permettrait, en cas de succès, de mener la course en tête et de voir venir.
Pour dire que la suite du parcours des camarades du revenant Malek Cherrad dépend en grande partie de cette empoignade contre un adversaire qu’il faut battre impérativement. Avec la précision de taille que le sérieux doit être de mise après, donc, la belle prestation, doublée d’un demi-exploit réalisé, en déplacement contre un véritable os, en l’occurrence la Guinée donnée archi-favorite par les bookmakers, les Verts, à nouveau en confiance, repartent à l’aventure sur de bonnes bases et ont, plus que jamais, leur destin en main quant à un retour parmi le gotha continental après l’absence remarquée en Egypte qui restera pour longtemps en travers de la gorge de leurs supporters. Un public encore sous le choc de la double débâcle africaine et mondiale et avec lequel ils reprennent langue ce soir dans un stade du 5 Juillet dans l’espoir de faire le plein et de bénéficier de son soutien indéfectible, d’où l’appel pressant lancé par les joueurs et le staff technique en direction justement des supporters pour qu’ils viennent nombreux les mener à la victoire.
Dans un stade du 5 Juillet devenu, par la force des ans et l’enchaînement des contre-performances, la hantise des différentes sélections évoluant généralement avec la peur de mal faire, les Meniri et consorts, à la recherche d’une réhabilitation, espèrent une fois pour toutes aplanir les différends en réalisant l’union sacrée. De préférence en gagnant avec l’art et la manière pour maintenir la flamme de Conakry et les illusions quant à un retour annoncé du football algérien sur la scène internationale. De retour dans leur jardin fétiche, le théâtre de leurs hauts faits d’armes, là où ils ont écrit leur plus belles pages, les Verts font donc un nouveau clin d’œil à leurs inconditionnels supporters pour venir nombreux les soutenir et les entourer de leur chaleur à l’occasion d’une soirée qui pourrait et devrait, en cas de large succès et de confirmation dans le jeu, marquer un nouveau départ, une nouvelle histoire d’amour après des années d’incompréhension, voire de séparation, dues essentiellement à la lente mais inexorable descente aux enfers d’un club Algérie plus que jamais en besoin de réconfort moral.
Le test de Conakry, conclu positivement (le nul blanc décroché à l’occasion a valeur de victoire en raison de la stature de l’adversaire), il reste maintenant aux Belhadj, Saïfi et compagnie, qui ne s’enflamment pas outre mesure et disent garder les pieds sur terre, de convaincre leurs fans en répondant présent. La première place du groupe à leur portée, il s’agira pour les poulains de Cavalli de faire le plein à Alger en engrangeant le maximum de points afin de soigner encore mieux un moral, une solidarité de groupe et une joie de jouer enfin retrouvés et d’aborder au mieux les longs voyages qui les attendent avant la distribution du fameux sésame menant à Accra. En allant tenir en échec les favoris guinéens dans leur antre, les Verts entrouvrent grandement les portes de la qualification. Il suffit d’y croire. On peut leur faire confiance.
Par La Tribune
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On oublie la Guinée. C’est le credo d’une EN subitement revigorée. Remise sur les rails après le nul flatteur ramené de Conakry, l’équipe nationale algérienne aborde cet important rendez-vous avec, et c’est décisif, un moral sans relation avec l’immense déception qui a suivi le double raté CAN-Mondial 2006. Reste à confirmer dès ce soir la belle impression donnée par un groupe en pleine recomposition et qui laisse la porte ouverte à tellement de promesses. Sous la coupe de Jean-Michel Cavalli, la sélection nationale qui a réussi son examen d’entrée dans la phase éliminatoire de la CAN 2008 en allant forcer au partage des points le super favori d’un groupe 8 désormais ouvert sur tous les scénarios, sait ce qu’il lui reste à faire. C’est-à-dire ne pas trop s’arrêter sur la faiblesse présumée de l’adversaire, en l’occurrence la Gambie qui occupe, à la faveur de sa victoire (2-0) face au quatrième larron de la poule (le Cap-Vert), le fauteuil de leader et, surtout, ne pas se poser de questions à l’occasion de cette sortie qui lui permettrait, en cas de succès, de mener la course en tête et de voir venir.
Pour dire que la suite du parcours des camarades du revenant Malek Cherrad dépend en grande partie de cette empoignade contre un adversaire qu’il faut battre impérativement. Avec la précision de taille que le sérieux doit être de mise après, donc, la belle prestation, doublée d’un demi-exploit réalisé, en déplacement contre un véritable os, en l’occurrence la Guinée donnée archi-favorite par les bookmakers, les Verts, à nouveau en confiance, repartent à l’aventure sur de bonnes bases et ont, plus que jamais, leur destin en main quant à un retour parmi le gotha continental après l’absence remarquée en Egypte qui restera pour longtemps en travers de la gorge de leurs supporters. Un public encore sous le choc de la double débâcle africaine et mondiale et avec lequel ils reprennent langue ce soir dans un stade du 5 Juillet dans l’espoir de faire le plein et de bénéficier de son soutien indéfectible, d’où l’appel pressant lancé par les joueurs et le staff technique en direction justement des supporters pour qu’ils viennent nombreux les mener à la victoire.
Dans un stade du 5 Juillet devenu, par la force des ans et l’enchaînement des contre-performances, la hantise des différentes sélections évoluant généralement avec la peur de mal faire, les Meniri et consorts, à la recherche d’une réhabilitation, espèrent une fois pour toutes aplanir les différends en réalisant l’union sacrée. De préférence en gagnant avec l’art et la manière pour maintenir la flamme de Conakry et les illusions quant à un retour annoncé du football algérien sur la scène internationale. De retour dans leur jardin fétiche, le théâtre de leurs hauts faits d’armes, là où ils ont écrit leur plus belles pages, les Verts font donc un nouveau clin d’œil à leurs inconditionnels supporters pour venir nombreux les soutenir et les entourer de leur chaleur à l’occasion d’une soirée qui pourrait et devrait, en cas de large succès et de confirmation dans le jeu, marquer un nouveau départ, une nouvelle histoire d’amour après des années d’incompréhension, voire de séparation, dues essentiellement à la lente mais inexorable descente aux enfers d’un club Algérie plus que jamais en besoin de réconfort moral.
Le test de Conakry, conclu positivement (le nul blanc décroché à l’occasion a valeur de victoire en raison de la stature de l’adversaire), il reste maintenant aux Belhadj, Saïfi et compagnie, qui ne s’enflamment pas outre mesure et disent garder les pieds sur terre, de convaincre leurs fans en répondant présent. La première place du groupe à leur portée, il s’agira pour les poulains de Cavalli de faire le plein à Alger en engrangeant le maximum de points afin de soigner encore mieux un moral, une solidarité de groupe et une joie de jouer enfin retrouvés et d’aborder au mieux les longs voyages qui les attendent avant la distribution du fameux sésame menant à Accra. En allant tenir en échec les favoris guinéens dans leur antre, les Verts entrouvrent grandement les portes de la qualification. Il suffit d’y croire. On peut leur faire confiance.
Par La Tribune
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