Tweet
Cette rencontre constitue une étape importante dans les relations économiques entre nos deux pays dans le cadre de la construction d’un partenariat solidaire et agissante ». Ces termes sont du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc, Salaheddine Mejouer. C’était hier au terme de la rencontre de haut niveau qui a regroupé les opérateurs économiques maliens et marocains en marge de la visite du Roi Mohamed VI.
La rencontre se déroulait à l’hôtel Radisson de Bamako.
Pour accélérer l’atteinte de l’objectif de croissance, le Mali entend nouer des partenariats stratégiques avec le Maroc. C’est dans ce contexte que le gouvernement a saisi l’opportunité de la visite du Roi Mohamed VI accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires et de représentants du secteur privé marocain, pour renforcer les relations de coopération entre les deux pays amis. Deux pays qui partagent des relations économiques ancestrales et une histoire commune sur le plan culturel et familial.
Au cours de la rencontre, des membres du gouvernement et leurs homologues du Maroc ainsi que les opérateurs économiques des deux pays ont échangé sur les domaines de coopération dans les secteurs de développement comme l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures économiques, ou encore de secteur des mines et de l’énergie.
Au terme de la rencontre, les deux parties ont convenu de contribuer au renforcement de la coopération économique et commerciale entre le Mali et le Maroc à travers notamment l’amélioration des échanges commerciaux et les flux d’investissements et de permettre au secteur privé malien de démontrer son dynamisme et ses efforts pour soutenir la politique du gouvernement.
La délégation marocaine a été largement informée des opportunités d’investissements dans les secteurs prioritaires dans notre pays. A commencer par l’agriculture qui occupe plus de 80% de la population et représente 43% du PIB. Le gouvernement dans sa nouvelle vision entend mettre l’accent sur la modernisation du secteur, la transformation des produits et le développement de l’agro-industrie, a expliqué le ministre du Développement rural, Dr Bokary Tereta, qui a également indiqué que notre pays entend aménager 350 000 ha dans les cinq ans à venir et développer ses capacités de production.
L’élevage constitue une autre opportunité de coopération entre Maroc et le Mali qui a une potentialité de 10 millions de cheptel. Le Maroc pourrait intervenir dans le financement d’agropoles et d’abattoirs. Les besoins de notre pays en matière d’infrastructures ont été également présentés aux opérateurs économiques du Maroc. Le Mali étant un pays vaste sans littoral, ses besoins en infrastructures routières, aériennes, ferroviaires, fluviales et en télécommunications sont énormes.
De même, le pays dispose de grandes potentialités minières. Cependant cette richesse notamment le phosphate qui est utilisé dans l’agriculture reste mal exploitée. Aujourd’hui, le gouvernement a engagé une volonté de diversification des ressources minières et de création de pôles de développement autour des mines.
Dans le domaine du secteur de l’énergie et de l’eau, le gouvernement sollicite également l’accompagnement du secteur privé marocain pour augmenter les capacités de production énergétique à travers les énergies renouvelables. Les ministres et les opérateurs économiques marocains chacun dans son domaine ont exposé leur expérience et leur savoir-faire.
Notre ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, s’est félicitée de la tenue de cette rencontre qui permettra de développer les relations commerciales entre les deux pays notamment à travers le transfert de compétences, et les financements. Notons que le Maroc intervient dans le capital de quatre banques au Mali : la BDM, la BOA-Mali, la BIM et la Banque Atlantique.
La suite de la rencontre d’hier sera la signature aujourd’hui de plusieurs accords et conventions dans divers secteurs développement qui profitent aux deux pays .
Be COULIBALY in ESSOR de Mali
La rencontre se déroulait à l’hôtel Radisson de Bamako.
Pour accélérer l’atteinte de l’objectif de croissance, le Mali entend nouer des partenariats stratégiques avec le Maroc. C’est dans ce contexte que le gouvernement a saisi l’opportunité de la visite du Roi Mohamed VI accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires et de représentants du secteur privé marocain, pour renforcer les relations de coopération entre les deux pays amis. Deux pays qui partagent des relations économiques ancestrales et une histoire commune sur le plan culturel et familial.
Au cours de la rencontre, des membres du gouvernement et leurs homologues du Maroc ainsi que les opérateurs économiques des deux pays ont échangé sur les domaines de coopération dans les secteurs de développement comme l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures économiques, ou encore de secteur des mines et de l’énergie.
Au terme de la rencontre, les deux parties ont convenu de contribuer au renforcement de la coopération économique et commerciale entre le Mali et le Maroc à travers notamment l’amélioration des échanges commerciaux et les flux d’investissements et de permettre au secteur privé malien de démontrer son dynamisme et ses efforts pour soutenir la politique du gouvernement.
La délégation marocaine a été largement informée des opportunités d’investissements dans les secteurs prioritaires dans notre pays. A commencer par l’agriculture qui occupe plus de 80% de la population et représente 43% du PIB. Le gouvernement dans sa nouvelle vision entend mettre l’accent sur la modernisation du secteur, la transformation des produits et le développement de l’agro-industrie, a expliqué le ministre du Développement rural, Dr Bokary Tereta, qui a également indiqué que notre pays entend aménager 350 000 ha dans les cinq ans à venir et développer ses capacités de production.
L’élevage constitue une autre opportunité de coopération entre Maroc et le Mali qui a une potentialité de 10 millions de cheptel. Le Maroc pourrait intervenir dans le financement d’agropoles et d’abattoirs. Les besoins de notre pays en matière d’infrastructures ont été également présentés aux opérateurs économiques du Maroc. Le Mali étant un pays vaste sans littoral, ses besoins en infrastructures routières, aériennes, ferroviaires, fluviales et en télécommunications sont énormes.
De même, le pays dispose de grandes potentialités minières. Cependant cette richesse notamment le phosphate qui est utilisé dans l’agriculture reste mal exploitée. Aujourd’hui, le gouvernement a engagé une volonté de diversification des ressources minières et de création de pôles de développement autour des mines.
Dans le domaine du secteur de l’énergie et de l’eau, le gouvernement sollicite également l’accompagnement du secteur privé marocain pour augmenter les capacités de production énergétique à travers les énergies renouvelables. Les ministres et les opérateurs économiques marocains chacun dans son domaine ont exposé leur expérience et leur savoir-faire.
Notre ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, s’est félicitée de la tenue de cette rencontre qui permettra de développer les relations commerciales entre les deux pays notamment à travers le transfert de compétences, et les financements. Notons que le Maroc intervient dans le capital de quatre banques au Mali : la BDM, la BOA-Mali, la BIM et la Banque Atlantique.
La suite de la rencontre d’hier sera la signature aujourd’hui de plusieurs accords et conventions dans divers secteurs développement qui profitent aux deux pays .
Be COULIBALY in ESSOR de Mali
Commentaire