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n bus de transport d’étudiants s’est carrément encastré dans une boucherie, faisant treize blessés parmi ses passagers. Un accident qui remet sur la table le débat sur la qualité du transport universitaire en particulier et le transport collectif en général dans la wilaya de Tizi- Ouzou.
Selon la protection civile, l'accident a eu lieu, à 16h30. Le bus transportait des étudiants depuis la faculté de Tamda vers celle de Hasnaoua, lorsque dans une descente, le chauffeur a per du le contrôle du véhicule. Le bus a terminé sa course en plein coeur d'une boucherie. Bilan de l'accident, treize personnes blessées, dont le chauffeur. Le chargé de la communication de la direction de la protection civile de la wilaya, le lieutenant Cherif Ghezali, nous dira que les éléments de la protection civile, dépêchés sur place, ont pris en charge 08 des blessés. Les 05 autres ont été évacués par des particuliers.
Pour ce qui est des dégâts matériels, et en plus du bus dont l’avant a complètement été endommagé, la boucher ie a subi beaucoup de dégâts. De la façade, jusqu’à la chambre froide, y compris le faux plafond, tous a été détruit. Même si la cause exacte de cet accident n'a pas été officiellement déterminée, il n'en demeure pas moins que l'état général du bus y est pour quelque chose. Il y a également les conditions météorologiques, puisque d'importantes pluies sont tombées dans la journée d’avant-hier. En effet, ce ser aient les freins qui auraient lâché. L'état de vétusté dudit bus est indéniable. De marque " Sonacome" , il fait partie de ces véhicules qui ne cessent d’alimenter la chronique, ayant été impliqués dans un grand nombre d’accidents. La flottille du transport universitaire, urbains et suburbain, constituées dans sa majorité de ces vieux bus n'en est pas à sa première " galère" .
Le transport public et le transport universitaire, même galère
Un risque permanentant pour les citoyens usagers de ces bus. Le dernier accident en date ayant impliqué l’un de ces véhicules a eu lieu en avril dernier, dans la localité de Larbaâ Nath Irathen. Un bus de transport universitaire, assurant la navette entre l'université de Tizi- Ouzou et la localité, avec près d’une cinquantaine d’étudiants à son bord, avait dérapé.
La catastrophe a été évitée de justesse et seuls quelques blessés légers ont été déplorés. Avant celui là, d’autres accidents ont eu lieu. C’est le cas de l’accident d’un bus assurant la liaison entre l’université Mouloud Mammeri et Draâ Ben Khedda, en 2008, avec plus d’une soixantaine de blessés.
L’année d’après, une collision entre un bus et un camion a causé pas moins de 06 blessés devant la résidence universitaire de Bastos. Plusieurs autres accidents ont eu lieu, impliquant directement ou indirectement un bus « Sonacom ».
Ce fut le cas, en 2009, lorsqu’une jeune étudiante fut renversée par l’un d’entre eux. Quelques années plus tard, en juin 2012, un bus similaire causa la blessure de 18 étudiants lors d’une collision avec une voiture de type 4x4. Les deux occupants de la voiture sont malheureusement morts sur le coup. Et ces vieilles " épaves" en ferrailles, roulant à peine, continuent de circuler. L’état lamentable dans lequel leur mécanique se trouve leur vaudra d’ailleurs la sinistre appellation de « Cercueil ambulants ». Une situation qui ne semble pas déranger les services concernés. L’implication des services techniques dans l’octroi des « visas » à la circulation pour ces véhicules est aussi à dénoncer. La direction des oeuvres universitaires, et bien évidemment la direction du transport sont tout aussi responsables. Des tas de ferrailles rouillées sont tout bonnement affectés au transport des voyageurs entre le chef-lieu de la wilaya et les stations intermédiaires. Des trolleys dont le plus récent date des années 90. Celui à l’origine de l’accident de mardi à Tamda date de 1988. En effet, là aussi plus de la moitié de la flotte est assuré par des Trolleys en piteux état. Dernièrement au niveau de la rue des Frères Ouamrane, à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou, un bus de transport de voyageurs, assurant la ligne Bouhinoune / centre-ville, a percuté de plein fouet un fourgon tr anspor tant des mar chandises venant en sens inverse, avant de finir encastré dans l'entrée d'un restaurant. Tout ceci, sans oublier les pannes qui sont légions.
Souvent, les usagers sont contraints de continuer à pied leur voyage.
Une chose est sûre, si ces véhicules, qui n’ont de bus que la forme, continuent à écumer les routes, d’autres catastrophes sont à craindre.
Tassadit Ch.- La Dépêche de kabylie
Selon la protection civile, l'accident a eu lieu, à 16h30. Le bus transportait des étudiants depuis la faculté de Tamda vers celle de Hasnaoua, lorsque dans une descente, le chauffeur a per du le contrôle du véhicule. Le bus a terminé sa course en plein coeur d'une boucherie. Bilan de l'accident, treize personnes blessées, dont le chauffeur. Le chargé de la communication de la direction de la protection civile de la wilaya, le lieutenant Cherif Ghezali, nous dira que les éléments de la protection civile, dépêchés sur place, ont pris en charge 08 des blessés. Les 05 autres ont été évacués par des particuliers.
Pour ce qui est des dégâts matériels, et en plus du bus dont l’avant a complètement été endommagé, la boucher ie a subi beaucoup de dégâts. De la façade, jusqu’à la chambre froide, y compris le faux plafond, tous a été détruit. Même si la cause exacte de cet accident n'a pas été officiellement déterminée, il n'en demeure pas moins que l'état général du bus y est pour quelque chose. Il y a également les conditions météorologiques, puisque d'importantes pluies sont tombées dans la journée d’avant-hier. En effet, ce ser aient les freins qui auraient lâché. L'état de vétusté dudit bus est indéniable. De marque " Sonacome" , il fait partie de ces véhicules qui ne cessent d’alimenter la chronique, ayant été impliqués dans un grand nombre d’accidents. La flottille du transport universitaire, urbains et suburbain, constituées dans sa majorité de ces vieux bus n'en est pas à sa première " galère" .
Le transport public et le transport universitaire, même galère
Un risque permanentant pour les citoyens usagers de ces bus. Le dernier accident en date ayant impliqué l’un de ces véhicules a eu lieu en avril dernier, dans la localité de Larbaâ Nath Irathen. Un bus de transport universitaire, assurant la navette entre l'université de Tizi- Ouzou et la localité, avec près d’une cinquantaine d’étudiants à son bord, avait dérapé.
La catastrophe a été évitée de justesse et seuls quelques blessés légers ont été déplorés. Avant celui là, d’autres accidents ont eu lieu. C’est le cas de l’accident d’un bus assurant la liaison entre l’université Mouloud Mammeri et Draâ Ben Khedda, en 2008, avec plus d’une soixantaine de blessés.
L’année d’après, une collision entre un bus et un camion a causé pas moins de 06 blessés devant la résidence universitaire de Bastos. Plusieurs autres accidents ont eu lieu, impliquant directement ou indirectement un bus « Sonacom ».
Ce fut le cas, en 2009, lorsqu’une jeune étudiante fut renversée par l’un d’entre eux. Quelques années plus tard, en juin 2012, un bus similaire causa la blessure de 18 étudiants lors d’une collision avec une voiture de type 4x4. Les deux occupants de la voiture sont malheureusement morts sur le coup. Et ces vieilles " épaves" en ferrailles, roulant à peine, continuent de circuler. L’état lamentable dans lequel leur mécanique se trouve leur vaudra d’ailleurs la sinistre appellation de « Cercueil ambulants ». Une situation qui ne semble pas déranger les services concernés. L’implication des services techniques dans l’octroi des « visas » à la circulation pour ces véhicules est aussi à dénoncer. La direction des oeuvres universitaires, et bien évidemment la direction du transport sont tout aussi responsables. Des tas de ferrailles rouillées sont tout bonnement affectés au transport des voyageurs entre le chef-lieu de la wilaya et les stations intermédiaires. Des trolleys dont le plus récent date des années 90. Celui à l’origine de l’accident de mardi à Tamda date de 1988. En effet, là aussi plus de la moitié de la flotte est assuré par des Trolleys en piteux état. Dernièrement au niveau de la rue des Frères Ouamrane, à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou, un bus de transport de voyageurs, assurant la ligne Bouhinoune / centre-ville, a percuté de plein fouet un fourgon tr anspor tant des mar chandises venant en sens inverse, avant de finir encastré dans l'entrée d'un restaurant. Tout ceci, sans oublier les pannes qui sont légions.
Souvent, les usagers sont contraints de continuer à pied leur voyage.
Une chose est sûre, si ces véhicules, qui n’ont de bus que la forme, continuent à écumer les routes, d’autres catastrophes sont à craindre.
Tassadit Ch.- La Dépêche de kabylie