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Mercredi 19 février 2014
Cela fait une décennie qu’on entend parler des villes nouvelles, alors qu’aucune n’a encore vu le jour jusqu’à présent...
Il faut savoir que la loi sur les villes nouvelles date de 2002, mais certains de ces textes d’application n’ont été promulgués qu’en 2011. Et puis, nous faisons face à des contraintes multiples à prendre en considération. Contraintes foncières mais surtout de management. Nous avons un gros problème de management. Il s’agit de projets colossaux qui exigent une gestion à la hauteur. Et une grande organisation également. D’où la décision de réviser les plans d’aménagement de ces villes. Or, tout cela prend du temps. Mais nous avons quand même mis en place des organismes chargés de ces villes et des actions concrètes sont lancées sur le terrain, des chantiers sont en marche, notamment les villes de Boughezoul et Sidi Abdellah. Aujourd’hui, nous avons une vision plus claire. Les choses vont s’accélérer.
Combien coûte l’aménagement d’une ville entière ?
Définir un coût global est très complexe. Il est impossible de fixer un chiffre précis. Outre les infrastructures, il y a des techniques innovantes à introduire, notamment pour la gestion des déchets et l’utilisation des énergies renouvelables. Nous parlons de villes modernes qui n’auront rien à envier aux grandes villes des pays développés. Or, cette technologie coûte de l’argent. Il nous faut également l’expérience étrangère. D’où les ateliers techniques organisés dans le cadre de cette rencontre.
Les nouvelles villes sont-elles ouvertes à tous les citoyens algériens ?
Il ne faut pas perdre de vue que l’objectif premier de ces villes est de répondre aux besoins locaux. Concentrer des populations dans des pôles pour éviter les débordements sur les terres agricoles entre autres. Les villes du Sud, c’est pour les populations du Sud. La nouvelle ville de Ménéa, par exemple, c’est surtout pour préserver la palmeraie. C’est un moyen de stabiliser la population. Chaque ville a des objectifs et des enjeux. Donc, c’est vraiment pour les besoins locaux.
Entretien réalisé avec M. Touati, directeur général de la ville
par F. B. Horizons
Cela fait une décennie qu’on entend parler des villes nouvelles, alors qu’aucune n’a encore vu le jour jusqu’à présent...
Il faut savoir que la loi sur les villes nouvelles date de 2002, mais certains de ces textes d’application n’ont été promulgués qu’en 2011. Et puis, nous faisons face à des contraintes multiples à prendre en considération. Contraintes foncières mais surtout de management. Nous avons un gros problème de management. Il s’agit de projets colossaux qui exigent une gestion à la hauteur. Et une grande organisation également. D’où la décision de réviser les plans d’aménagement de ces villes. Or, tout cela prend du temps. Mais nous avons quand même mis en place des organismes chargés de ces villes et des actions concrètes sont lancées sur le terrain, des chantiers sont en marche, notamment les villes de Boughezoul et Sidi Abdellah. Aujourd’hui, nous avons une vision plus claire. Les choses vont s’accélérer.
Combien coûte l’aménagement d’une ville entière ?
Définir un coût global est très complexe. Il est impossible de fixer un chiffre précis. Outre les infrastructures, il y a des techniques innovantes à introduire, notamment pour la gestion des déchets et l’utilisation des énergies renouvelables. Nous parlons de villes modernes qui n’auront rien à envier aux grandes villes des pays développés. Or, cette technologie coûte de l’argent. Il nous faut également l’expérience étrangère. D’où les ateliers techniques organisés dans le cadre de cette rencontre.
Les nouvelles villes sont-elles ouvertes à tous les citoyens algériens ?
Il ne faut pas perdre de vue que l’objectif premier de ces villes est de répondre aux besoins locaux. Concentrer des populations dans des pôles pour éviter les débordements sur les terres agricoles entre autres. Les villes du Sud, c’est pour les populations du Sud. La nouvelle ville de Ménéa, par exemple, c’est surtout pour préserver la palmeraie. C’est un moyen de stabiliser la population. Chaque ville a des objectifs et des enjeux. Donc, c’est vraiment pour les besoins locaux.
Entretien réalisé avec M. Touati, directeur général de la ville
par F. B. Horizons