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Le chef du Polisario est inconsolable...
Mohammed Abdelaziz n’arrive pas à se remettre du soutien officiel apporté par la Belgique au plan marocain d’autonomie, et ce malgré les insistantes interventions entreprises à Bruxelles par les canaux algériens pour anticiper cet appui redouté.
Selon des sources bien informées à Bruxelles, les diplomates algériens en poste dans la capitale de l’Europe n’avaient pas dormi depuis l’annonce de la réunion de la Haute commission mixte belgo-marocaine. Opérant dans la discrétion, la nuée de diplomates algériens a cédé les devants aux représentants du Front Polisario, conduits par Mohamed Sidati, emphatiquement affublé du titre de « ministre délégué pour l’Europe ». Les uns et les autres ont, pendant plus d’une semaine avant la réunion maroco-belge du mardi 18 février, multiplié les contacts avec leurs relais en Belgique. Pierre Galand, l’un des plus fidèles soutiens du Polisario en Belgique et connu pour ses fréquentes visites à Alger, a été mis à contribution. Toutefois, ses tentatives n’ont pas été d’un grand secours, précise-t-on de mêmes sources. Les officiels belges, malgré les intérêts économiques de leur pays avec l’Algérie, sont passés maîtres dans l’art de faire la part des choses. Ils savent surtout la vraie dimension du Polisario, dont l’existence même dépend du bon vouloir des dirigeants algériens qui le soutiennent financièrement et militairement pour revendiquer l’indépendance du Sahara occidental, toujours selon les mêmes sources.
Finalement, dans la Déclaration conjointe rendue publique à l’issue de la réunion de la Haute commission mixte belgo-marocaine, la partie belge a clairement affiché sa position. Tout en affirmant son soutien au processus de règlement onusien, Bruxelles ajoute qu’elle « apprécie les efforts crédibles et sérieux déployés par le Maroc à cette fin, notamment à travers la présentation de son plan d’autonomie ».
Polisario-confidentiel
Mohammed Abdelaziz n’arrive pas à se remettre du soutien officiel apporté par la Belgique au plan marocain d’autonomie, et ce malgré les insistantes interventions entreprises à Bruxelles par les canaux algériens pour anticiper cet appui redouté.Selon des sources bien informées à Bruxelles, les diplomates algériens en poste dans la capitale de l’Europe n’avaient pas dormi depuis l’annonce de la réunion de la Haute commission mixte belgo-marocaine. Opérant dans la discrétion, la nuée de diplomates algériens a cédé les devants aux représentants du Front Polisario, conduits par Mohamed Sidati, emphatiquement affublé du titre de « ministre délégué pour l’Europe ». Les uns et les autres ont, pendant plus d’une semaine avant la réunion maroco-belge du mardi 18 février, multiplié les contacts avec leurs relais en Belgique. Pierre Galand, l’un des plus fidèles soutiens du Polisario en Belgique et connu pour ses fréquentes visites à Alger, a été mis à contribution. Toutefois, ses tentatives n’ont pas été d’un grand secours, précise-t-on de mêmes sources. Les officiels belges, malgré les intérêts économiques de leur pays avec l’Algérie, sont passés maîtres dans l’art de faire la part des choses. Ils savent surtout la vraie dimension du Polisario, dont l’existence même dépend du bon vouloir des dirigeants algériens qui le soutiennent financièrement et militairement pour revendiquer l’indépendance du Sahara occidental, toujours selon les mêmes sources.
Finalement, dans la Déclaration conjointe rendue publique à l’issue de la réunion de la Haute commission mixte belgo-marocaine, la partie belge a clairement affiché sa position. Tout en affirmant son soutien au processus de règlement onusien, Bruxelles ajoute qu’elle « apprécie les efforts crédibles et sérieux déployés par le Maroc à cette fin, notamment à travers la présentation de son plan d’autonomie ».
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