Les créances en souffrance ont bondi de 25% à 5,412 Mlrds $: Cinq milliards quatre cent douze millions de dollars (44,295 milliards de DH), soit 6% des crédits distribués. Les entreprises et les ménages ont contribué pratiquement dans les mêmes proportions à l’envolée des impayés. La dégradation de l’environnement économique qui se traduit notamment par l’allongement des délais de paiement a fortement dégradé la relation entre les entreprises et leurs contreparties.
Les impayés au niveau des banques enregistraient déjà des hausses à deux chiffres. Ils se sont établis à 26 milliards de DH en hausse de 27,1%. En revanche, les ménages qui étaient jusque-là plus disciplinés traversent aujourd’hui plus de difficultés.
Le rythme de croissance des impayés de cette clientèle a été multiplié par 5,6 d’une année à l’autre. L’encours des créances en souffrance totalise près de 18 milliards de DH (+22,6%). Avec l’atonie au niveau du marché des entreprises – croissance limitée de 1,8% des crédits à l’équipement et une contre-performance de 6,1% des crédits de trésorerie – les ménages constituent la principale locomotive de l’activité du crédit.
Les prêts à l’habitat ont progressé de 6,3% à 160 milliards de DH. Les crédits à la consommation affichent une hausse de 2,1%. Plus globalement, la consommation des ménages reste l’un des principaux moteurs de la croissance économique. Sa contribution, cette année, sera cependant moins importante que par le passé, prévoit le HCP.
La montée subite du risque au niveau de la clientèle des ménages pourrait leur compliquer l’accès au crédit bancaire. Par ailleurs, le taux de chômage a poursuivi sa hausse en 2013 pour s’établir à 9,2%. Or la croissance économique, en dépit d’une progression moyenne annuelle de 4,4% depuis 2005, n’est pas fortement créatrice d’emploi.
Charaf Jaidan
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Les impayés au niveau des banques enregistraient déjà des hausses à deux chiffres. Ils se sont établis à 26 milliards de DH en hausse de 27,1%. En revanche, les ménages qui étaient jusque-là plus disciplinés traversent aujourd’hui plus de difficultés.
Le rythme de croissance des impayés de cette clientèle a été multiplié par 5,6 d’une année à l’autre. L’encours des créances en souffrance totalise près de 18 milliards de DH (+22,6%). Avec l’atonie au niveau du marché des entreprises – croissance limitée de 1,8% des crédits à l’équipement et une contre-performance de 6,1% des crédits de trésorerie – les ménages constituent la principale locomotive de l’activité du crédit.
Les prêts à l’habitat ont progressé de 6,3% à 160 milliards de DH. Les crédits à la consommation affichent une hausse de 2,1%. Plus globalement, la consommation des ménages reste l’un des principaux moteurs de la croissance économique. Sa contribution, cette année, sera cependant moins importante que par le passé, prévoit le HCP.
La montée subite du risque au niveau de la clientèle des ménages pourrait leur compliquer l’accès au crédit bancaire. Par ailleurs, le taux de chômage a poursuivi sa hausse en 2013 pour s’établir à 9,2%. Or la croissance économique, en dépit d’une progression moyenne annuelle de 4,4% depuis 2005, n’est pas fortement créatrice d’emploi.
Charaf Jaidan
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