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Algérie: forte baisse de l'excédent de la balance des paiements, à 130 millions $ en 2013
(Agence Ecofin) - L'excèdent de la balance des paiements de l'Algérie a fortement baissé en 2013 pour s’établir à 130 millions de dollars en raison notamment de la baisse des recettes pétrolières et de la hausse des importations, selon des statistiques publiées le 19 février par la Banque centrale algérienne.
«La balance des paiements extérieurs globale a clôturé 2013 avec un excèdent de seulement 0,13 milliard de dollars, soit un quasi équilibre après les importants excédents des années 2012 (12,6 milliards de dollars) et 2011 (20,14 milliards de dollars)», a précisé le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci (photo).
Selon l’institut d’émission algérien, cette baisse drastique s’explique essentiellement par baisse des recettes pétrolières. Les volumes des hydrocarbures exportés ont en effet chuté de 7,3% l’an passé. En termes de valeur, les recettes des exportations des hydrocarbures se sont contractées de 10,2%, s'établissant à 63,3 milliards de dollars en 2013 contre 70,5 milliards en 2012. Le recul de l’excédent de la balance des paiements a été aggravé par une hausse des importations de biens qui se sont chiffrées à 55,1 milliards de dollars en 2013 contre 51,5 milliards en 2012. Le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué à ce propos que le «niveau d'importations atteint en 2013 est non soutenable eu égard au profil des exportations tant en volume qu'en valeur».
M. Laksaci a affirmé, par ailleurs, que le recul l’excédent de la balance des paiements est à prendre au sérieux, eu égard à la stabilisation des prix du pétrole, à la diminution des exportations des hydrocarbures en termes de volumes et à la structure des exportations dominée par les hydrocarbures.
Sur un autre plan, les réserves de change de l'Algérie (or non compris) on atteint à 194,012 milliards de dollars contre 190,66 milliards en 2012. Le gouverneur de la banque centrale algérienne a fait savoir que «ce matelas en devises dépasse actuellement les seuils d'adéquation habituels pour les pays émergents, ce qui permet à l'Algérie de faire face à d'éventuels chocs externes et de préserver sa stabilité», notant que «la solidité financière de l'Algérie a été soutenue par un niveau historiquement bas de la dette extérieure», qui s'est chiffrée à 3,39 milliards de dollars à fin 2013.
(Agence Ecofin) - L'excèdent de la balance des paiements de l'Algérie a fortement baissé en 2013 pour s’établir à 130 millions de dollars en raison notamment de la baisse des recettes pétrolières et de la hausse des importations, selon des statistiques publiées le 19 février par la Banque centrale algérienne.
«La balance des paiements extérieurs globale a clôturé 2013 avec un excèdent de seulement 0,13 milliard de dollars, soit un quasi équilibre après les importants excédents des années 2012 (12,6 milliards de dollars) et 2011 (20,14 milliards de dollars)», a précisé le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci (photo).
Selon l’institut d’émission algérien, cette baisse drastique s’explique essentiellement par baisse des recettes pétrolières. Les volumes des hydrocarbures exportés ont en effet chuté de 7,3% l’an passé. En termes de valeur, les recettes des exportations des hydrocarbures se sont contractées de 10,2%, s'établissant à 63,3 milliards de dollars en 2013 contre 70,5 milliards en 2012. Le recul de l’excédent de la balance des paiements a été aggravé par une hausse des importations de biens qui se sont chiffrées à 55,1 milliards de dollars en 2013 contre 51,5 milliards en 2012. Le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué à ce propos que le «niveau d'importations atteint en 2013 est non soutenable eu égard au profil des exportations tant en volume qu'en valeur».
M. Laksaci a affirmé, par ailleurs, que le recul l’excédent de la balance des paiements est à prendre au sérieux, eu égard à la stabilisation des prix du pétrole, à la diminution des exportations des hydrocarbures en termes de volumes et à la structure des exportations dominée par les hydrocarbures.
Sur un autre plan, les réserves de change de l'Algérie (or non compris) on atteint à 194,012 milliards de dollars contre 190,66 milliards en 2012. Le gouverneur de la banque centrale algérienne a fait savoir que «ce matelas en devises dépasse actuellement les seuils d'adéquation habituels pour les pays émergents, ce qui permet à l'Algérie de faire face à d'éventuels chocs externes et de préserver sa stabilité», notant que «la solidité financière de l'Algérie a été soutenue par un niveau historiquement bas de la dette extérieure», qui s'est chiffrée à 3,39 milliards de dollars à fin 2013.