INTERNATIONAL "Il revient (...) au peuple écossais de décider de son avenir" lors du scrutin historique organisé le 18 septembre.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a jugé dimanche qu'il serait "extrêmement difficile, voire impossible" pour une Ecosse indépendante d'adhérer à l'UE, dans le cas où cette région britannique deviendrait un Etat à l'issue du référendum en septembre.
"Je pense que cela va être extrêmement difficile, voire impossible" pour une Ecosse indépendante d'intégrer l'UE, car l'adhésion à l'UE d'un Etat issu d'un pays membre de l'Union "doit être approuvée par tous les autres membres de l'Union européenne", a déclaré M. Barroso sur la BBC.
"Il sera très difficile d'obtenir l'assentiment de tous les Etats membres pour intégrer un nouvel Etat membre issu d'un pays" déjà dans l'UE, a-t-il répété.
"Nous avons vu par exemple que l'Espagne s'est opposée à la reconnaissance du Kosovo, ce qui est dans une certaine mesure un cas similaire car il s'agit d'un nouveau pays", a-t-il ajouté.
Madrid est confronté aux poussées indépendantistes de la région espagnole de Catalogne, qui a salué la tenue d'un référendum en Ecosse.
Cependant, a poursuivi M. Barroso, "il revient (...) au peuple écossais de décider de son avenir" lors du scrutin historique organisé le 18 septembre.
Les Ecossais doivent se prononcer pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie.
Une victoire du oui est très loin d'être acquise, en dépit de la forte popularité du gouvernement écossais indépendantiste. Les sondages montrent de façon stable depuis une vingtaine d'années que seul un tiers des électeurs écossais est favorable à l'indépendance.
Dans ses arguments de campagne, le Premier ministre nationaliste écossais Alex Salmond avance lui qu'une Ecosse indépendante rejoindrait l'UE.
Les propos de Barroso "grotesques", selon Edimbourg
Le Premier ministre écossais indépendantiste, Alex Salmond, a jugé "grotesque" dimanche la mise en garde du président de la Commission de l'UE, José Manuel Barroso, qui a estimé qu'il serait "extrêmement difficile voire impossible" pour une Ecosse indépendante d'intégrer l'UE.
"C'est une affirmation grotesque", a déclaré M. Salmond dans un communiqué publié quelques heures après les déclarations de M. Barroso à la BBC.
"Le fait est qu'aucun Etat membre n'a dit qu'il mettrait son veto à l'adhésion renouvelée de l'Ecosse" à l'UE, a poursuivi M. Salmond. "L'adhésion d'une Ecosse indépendante à l'UE relève de la volonté démocratique du peuple écossais et de l'avis des autres Etats membres de l'Union, pas de la Commission européenne", a-t-il insisté.
Le Premier ministre écossais a par ailleurs jugé "ridicule" la comparaison faite par M. Barroso entre l'Ecosse et le Kosovo, qui veut se rapprocher de l'UE alors que plusieurs pays de l'Union, dont l'Espagne, n'ont pas reconnu son indépendance.
Contrairement au Kosovo, "l'Ecosse est déjà dans l'UE et l'est depuis quarante ans", dans le cadre du Royaume-Uni, a affirmé M. Salmond.
Les Ecossais doivent se prononcer le 18 septembre pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie.
En cas de victoire du "oui", le gouvernement indépendantiste écossais compte présenter la candidature de l'Ecosse à l'UE. Selon M. Salmond, l'adhésion à l'Union pourra se faire "entre le vote pour l'indépendance et la proclamation de l'indépendance" prévue en 2016 par les autorités écossaises.
"De fait, a conclu M. Salmond, l'adhésion de l'Ecosse à l'UE sera uniquement menacée si nous ne devenons pas indépendants et si le Royaume-Uni organise un référendum sur une sortie éventuelle de l'UE", comme s'y est engagé le Premier ministre David Cameron .
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a jugé dimanche qu'il serait "extrêmement difficile, voire impossible" pour une Ecosse indépendante d'adhérer à l'UE, dans le cas où cette région britannique deviendrait un Etat à l'issue du référendum en septembre.
"Je pense que cela va être extrêmement difficile, voire impossible" pour une Ecosse indépendante d'intégrer l'UE, car l'adhésion à l'UE d'un Etat issu d'un pays membre de l'Union "doit être approuvée par tous les autres membres de l'Union européenne", a déclaré M. Barroso sur la BBC.
"Il sera très difficile d'obtenir l'assentiment de tous les Etats membres pour intégrer un nouvel Etat membre issu d'un pays" déjà dans l'UE, a-t-il répété.
"Nous avons vu par exemple que l'Espagne s'est opposée à la reconnaissance du Kosovo, ce qui est dans une certaine mesure un cas similaire car il s'agit d'un nouveau pays", a-t-il ajouté.
Madrid est confronté aux poussées indépendantistes de la région espagnole de Catalogne, qui a salué la tenue d'un référendum en Ecosse.
Cependant, a poursuivi M. Barroso, "il revient (...) au peuple écossais de décider de son avenir" lors du scrutin historique organisé le 18 septembre.
Les Ecossais doivent se prononcer pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie.
Une victoire du oui est très loin d'être acquise, en dépit de la forte popularité du gouvernement écossais indépendantiste. Les sondages montrent de façon stable depuis une vingtaine d'années que seul un tiers des électeurs écossais est favorable à l'indépendance.
Dans ses arguments de campagne, le Premier ministre nationaliste écossais Alex Salmond avance lui qu'une Ecosse indépendante rejoindrait l'UE.
Les propos de Barroso "grotesques", selon Edimbourg
Le Premier ministre écossais indépendantiste, Alex Salmond, a jugé "grotesque" dimanche la mise en garde du président de la Commission de l'UE, José Manuel Barroso, qui a estimé qu'il serait "extrêmement difficile voire impossible" pour une Ecosse indépendante d'intégrer l'UE.
"C'est une affirmation grotesque", a déclaré M. Salmond dans un communiqué publié quelques heures après les déclarations de M. Barroso à la BBC.
"Le fait est qu'aucun Etat membre n'a dit qu'il mettrait son veto à l'adhésion renouvelée de l'Ecosse" à l'UE, a poursuivi M. Salmond. "L'adhésion d'une Ecosse indépendante à l'UE relève de la volonté démocratique du peuple écossais et de l'avis des autres Etats membres de l'Union, pas de la Commission européenne", a-t-il insisté.
Le Premier ministre écossais a par ailleurs jugé "ridicule" la comparaison faite par M. Barroso entre l'Ecosse et le Kosovo, qui veut se rapprocher de l'UE alors que plusieurs pays de l'Union, dont l'Espagne, n'ont pas reconnu son indépendance.
Contrairement au Kosovo, "l'Ecosse est déjà dans l'UE et l'est depuis quarante ans", dans le cadre du Royaume-Uni, a affirmé M. Salmond.
Les Ecossais doivent se prononcer le 18 septembre pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie.
En cas de victoire du "oui", le gouvernement indépendantiste écossais compte présenter la candidature de l'Ecosse à l'UE. Selon M. Salmond, l'adhésion à l'Union pourra se faire "entre le vote pour l'indépendance et la proclamation de l'indépendance" prévue en 2016 par les autorités écossaises.
"De fait, a conclu M. Salmond, l'adhésion de l'Ecosse à l'UE sera uniquement menacée si nous ne devenons pas indépendants et si le Royaume-Uni organise un référendum sur une sortie éventuelle de l'UE", comme s'y est engagé le Premier ministre David Cameron .
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