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Anna Politkovskaïa assassinée à Moscou

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  • Anna Politkovskaïa assassinée à Moscou

    Anna Politkovskaïa était une femme courageuse. Elle est l'une des rares grand reporter à couvrir la Tchétchénie et son courage et sa volonté de raconter et d'informer sans concession lui a vallus la mort. Anna Politkovskaïa travaillait à Novaïa Gazeta un des rares journal indépendant à Moscou et elle était vraiment la bête noire de Poutine.
    Alors souvent, on critique les journalistes en les accusant de tant de maux mais ce sont eux les premières vicitimes d'une autre forme de terrorisme. J'aimais la lire , et pourtant lire les atrocités et l'horreur qui se passe en Tchétchénie n'est pas source de joie, elle le décrivait bien dans " Tchétchénie, le déshonneur russe."
    La Tchétchénie sans cesse martyrisée vient de perdre une colombe. Il est si facile de tuer plutot que d'aimer .On parle si peu de la Tchétchénie et on en parlera encore moins.

    Que son âme repose en paix.

    ====
    La journaliste russe Anna Politkovskaïa, célèbre jusqu'en Occident pour sa couverture très critique de la guerre en Tchétchénie et l'une des rares à couvrir ce conflit oublié, a été tuée par balles samedi à Moscou.
    Son corps a été découvert en fin d'après-midi par une voisine dans l'ascenseur de son immeuble. Le Parquet a ouvert une enquête pour "meurtre avec préméditation".

    Primée à l'étranger, notamment par le Pen Club International et en 2003 par le prix du Journalisme et de la Démocratie de l'OSCE, elle avait publié plusieurs livres, dont "Voyage en enfer. Journal de Tchétchénie", qui avait eu un large écho lors de sa sortie en 2000 en France.

    Rare journaliste russe à couvrir encore la deuxième guerre de Tchétchénie, lancée par Moscou en octobre 1999, elle écrivait régulièrement dans le bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta de longs articles dénonçant les assurances de normalisation en Tchétchénie du président Vladimir Poutine.

    Très critique de la politique de Moscou dans le Caucase mais aussi plus largement du tournant autoritaire pris par le régime de M. Poutine, cette quadragénaire aux cheveux poivre et sel et au verbe acéré venait de publier "La Russie selon Poutine", paru au printemps en France.

    "Il est évident que la première version qui vienne à l'esprit est celle d'un meurtre lié à ses activités professionnelles", a commenté Vitali Tretiakov, rédacteur en chef du journal Moskovskie Novosti.

    "Elle a écrit tant de choses la mettant en danger, elle était devenue si célèbre ces dernières années, qu'il semblait qu'elle était intouchable", a réagi Tatiana Lokchina, directrice de l'ONG Demos et auteur de nombreux rapports sur les violations des droits de l'Homme en Tchétchénie.

    "Elle ne disait pas se sentir menacée", a ajouté Mme Lokchina, qui venait de participer à une conférence sur la Tchétchénie à Stockholm avec Mme Politkovskaïa, fréquente invitée de colloques sur la Tchétchénie à l'étranger.

    Alors qu'elle se rendait en avion à Beslan pour couvrir la prise d'otages en septembre 2004 dans une école de cette petite ville du Caucase par un commando pro-tchétchène, la journaliste avait été victime d'une intoxication. Elle avait accusé les autorités d'avoir empoisonné le thé qui lui avait été servi à bord.

    En février 2001, cette lauréate de la Plume d'or (prix de l'Union des journalistes de Russie) avait été détenue plusieurs jours par les forces russes en Tchétchénie, une arrestation qu'elle avait alors liée à son enquête sur un centre de détention de l'armée.

    "Pour la Tchétchénie, c'est une grande tragédie, c'était une des dernières journalistes à couvrir la guerre, à rapporter avec constance les violations des droits de l'Homme", ajoute Mme Lokchina, évoquant ses articles sur les abus commis par les forces fédérales mais aussi, de plus en plus ces dernières années, par les milices redoutées du Premier ministre tchétchène pro-russe, Ramzan Kadyrov, l'homme fort de Moscou dans la république du Caucase.

    "Elle critiquait beaucoup Kadyrov, elle était l'une des rares à se le permettre", relève la défenseuse des droits de l'Homme.

    Son dernier article dans Novaïa Gazeta, au début du mois, intitulé "Entente punitive", évoquait la terreur menée par les milices de Ramzan Kadyrov, officiellement intégrées aux forces fédérales.

    Le dernier meurtre retentissant d'un journaliste en Russie est celui du journaliste américain Paul Klebnikov, rédacteur en chef de l'édition russe du magazine américain Forbes, tué à Moscou en juillet 2004.

    La chaîne de télévision privée NTV ouvrait son journal sur le meurtre de Mme Politkovskaïa, rappelant que la journaliste avait accepté en octobre 2002 de servir de négociatrice lors de la prise d'otages dans un théâtre de Moscou par un commando pro-tchétchène.

    Par AFP


  • #2
    Encore un coup tordu du FSB, je plein la Russie.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Notre Benchicou s’estime heureux d’avoir échoppé 2 ans de prison seulement
      Dernière modification par dzcomment, 08 octobre 2006, 14h49.

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      • #4
        Je me rappelle d'Anna Politkovskaïa...je crois qu'il ya eu qq articles sur elle dans paris match
        Purée de monde...
        monde immonde
        Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
        Je suis épuisée par la peine de mon pays.
        Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

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