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Bonsoir, j'espére que ces Imans se tiendront sage et ne déraperont pas dans leurs propos.
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Bien avant que ne fut la charte pour la paix et la réconciliation nationale, plus d’un demi-millier d’imams impliqués ou soupçonnés d’implication dans des opérations de subversion terroriste ont été réintégrés dans leur emploi et retrouvé leur minbar. Foi du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Boualem Allah Ghoullamallah, qui en a consenti l’affirmation hier au forum «En toute franchise» de la Radio Chaîne III.
Ces réintégrations, devait préciser le ministre, se sont opérées en commun accord avec les services d’habilitation. «Les intégrations se sont faites avec l’accord des services de sécurité qui tiennent les dossiers des gens», a déclaré en substance Ghoullamallah. Le ministre n’a pas avoué, en revanche, combien d’autres ont été réadmis dans leurs fonctions pendant et après la promulgation de la charte . Interrogé sur les dangers que charrient les différents courants qui traversent la mosquée algérienne, le ministre des Affaires religieuses a estimé qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer outre mesure, à partir du moment où son département veille à ce qu’il n’y ait pas de dérapages.
Ceci même s’il reconnaît que la mosquée a encore besoin d’être organisée et mieux gérée. «La mosquée a besoin d’évoluer», a-t-il reconnu, révélant par ailleurs l’élaboration de nouveaux programmes de formation pour les imams ainsi que le prolongement à partir de 2007 de la durée de formation, laquelle sera de 3 années au lieu du cursus actuel de 2 années. Le ministre a indiqué que, depuis 2000, environ 1000 imams sont formés par année. L’Algérie compte aujourd’hui 15 000 mosquées opérationnelles et 3000 autres sont en construction.
Le ministre a avoué l’impuissance de son département face aux interférences des comités de gestion des mosquées. «Certaines associations dépassent les limites. Il se trouve en m ê m e temps que la loi actuelle sur les associations ne fixe pas clairement les domaines d’intervention de ces associations. Nous attendons la modification de la loi sur les associations pour fixer les limites.» Interrogé sur la gestion du fonds de la Zakat, Ghoullamallah a indiqué que l’argent récolté est reversé dans des comptes appropriés, ce qui assure une transparence dans sa gestion.
La Zakat El Fitr, elle, est récoltée au niveau des mosquées et distribuée, sans transiter par un compte, par les imams et les présidents de comités de gestion des mosquées. Le ministre a affirmé faire confiance aux imams et présidents de comités de gestion des mosquées pour s’acquitter de la répartition de cette Zakat. A quoi a servi le fonds de la Zakat ? Entre autres à financer des projets d’investissement pour les jeunes. Un financement qui, selon le ministre, a concerné jusque-là près d’un millier de projets.
En somme, des micro-crédits. Quant aux familles nécessiteuses qui ont bénéficié du fonds de la Zakat cette année, elles étaient 150 000.
Abed Tilioua
2 octobre 2006 La Voix de L’Oranie
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Bien avant que ne fut la charte pour la paix et la réconciliation nationale, plus d’un demi-millier d’imams impliqués ou soupçonnés d’implication dans des opérations de subversion terroriste ont été réintégrés dans leur emploi et retrouvé leur minbar. Foi du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Boualem Allah Ghoullamallah, qui en a consenti l’affirmation hier au forum «En toute franchise» de la Radio Chaîne III.
Ces réintégrations, devait préciser le ministre, se sont opérées en commun accord avec les services d’habilitation. «Les intégrations se sont faites avec l’accord des services de sécurité qui tiennent les dossiers des gens», a déclaré en substance Ghoullamallah. Le ministre n’a pas avoué, en revanche, combien d’autres ont été réadmis dans leurs fonctions pendant et après la promulgation de la charte . Interrogé sur les dangers que charrient les différents courants qui traversent la mosquée algérienne, le ministre des Affaires religieuses a estimé qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer outre mesure, à partir du moment où son département veille à ce qu’il n’y ait pas de dérapages.
Ceci même s’il reconnaît que la mosquée a encore besoin d’être organisée et mieux gérée. «La mosquée a besoin d’évoluer», a-t-il reconnu, révélant par ailleurs l’élaboration de nouveaux programmes de formation pour les imams ainsi que le prolongement à partir de 2007 de la durée de formation, laquelle sera de 3 années au lieu du cursus actuel de 2 années. Le ministre a indiqué que, depuis 2000, environ 1000 imams sont formés par année. L’Algérie compte aujourd’hui 15 000 mosquées opérationnelles et 3000 autres sont en construction.
Le ministre a avoué l’impuissance de son département face aux interférences des comités de gestion des mosquées. «Certaines associations dépassent les limites. Il se trouve en m ê m e temps que la loi actuelle sur les associations ne fixe pas clairement les domaines d’intervention de ces associations. Nous attendons la modification de la loi sur les associations pour fixer les limites.» Interrogé sur la gestion du fonds de la Zakat, Ghoullamallah a indiqué que l’argent récolté est reversé dans des comptes appropriés, ce qui assure une transparence dans sa gestion.
La Zakat El Fitr, elle, est récoltée au niveau des mosquées et distribuée, sans transiter par un compte, par les imams et les présidents de comités de gestion des mosquées. Le ministre a affirmé faire confiance aux imams et présidents de comités de gestion des mosquées pour s’acquitter de la répartition de cette Zakat. A quoi a servi le fonds de la Zakat ? Entre autres à financer des projets d’investissement pour les jeunes. Un financement qui, selon le ministre, a concerné jusque-là près d’un millier de projets.
En somme, des micro-crédits. Quant aux familles nécessiteuses qui ont bénéficié du fonds de la Zakat cette année, elles étaient 150 000.
Abed Tilioua
2 octobre 2006 La Voix de L’Oranie
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