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Rassemblement samedi contre le 4e mandat de Bouteflika : les explications de Sabrina Zouaoui
Sabrina Zouaoui fait partie d’un groupe de jeunes qui a lancé l’appel à un rassemblement contre le 4e mandat qui aura lieu samedi à 11 heures devant l’université de Bouzréah. Elle répond à nos questions.
Vous appelez à un rassemblement contre le quatrième mandat devant l’université de Bouzréah. Pourquoi ?
S’il brigue un quatrième mandat, le président Bouteflika transgresserait une nouvelle fois la Constitution pour faire durer les privilèges d’un système corrompu, contre la volonté de tout un peuple et au détriment de l'intérêt national. Dans ce cas précis, il s’agit de l’article 88 qui prévoit une destitution en cas de maladie et d’incapacité à diriger. Le président a déjà bafoué cette même Constitution en 2008 pour se maintenir au pouvoir. À l’époque, nous nous sommes soumis à la loi du silence. Mais aujourd’hui, nous avons décidé de faire preuve de responsabilité.
Qui sont les organisateurs ?
Nous sommes de jeunes citoyens qui rejetons le système en place. Nous œuvrons pour l’instauration d’un État de droit et nous croyons à la nécessité de passer d’une démocratie de façade à une véritable démocratie fondée sur la souveraineté populaire, pour éviter toute forme d’explosion qui peut mener l’Algérie vers la dérive. Nous avons décidé de nous accrocher et de tenir jusqu'à ce qu'ils renoncent au pouvoir pour que vive l'Algérie digne et démocratique.
Combien de personnes espérez-vous mobiliser ?
Nous espérons être nombreux à prendre part à cette initiative citoyenne. Mais l’objectif principal, quel que soit le nombre de participants, vise à montrer que les jeunes citoyens, assoiffés de démocratie, ont acquis une conscience politique, même sous la dictature imposée par les tenants du pouvoir. Pour nous, cette initiative sera un symbole de libération de la peur.
Sabrina Zouaoui fait partie d’un groupe de jeunes qui a lancé l’appel à un rassemblement contre le 4e mandat qui aura lieu samedi à 11 heures devant l’université de Bouzréah. Elle répond à nos questions.
Vous appelez à un rassemblement contre le quatrième mandat devant l’université de Bouzréah. Pourquoi ?
S’il brigue un quatrième mandat, le président Bouteflika transgresserait une nouvelle fois la Constitution pour faire durer les privilèges d’un système corrompu, contre la volonté de tout un peuple et au détriment de l'intérêt national. Dans ce cas précis, il s’agit de l’article 88 qui prévoit une destitution en cas de maladie et d’incapacité à diriger. Le président a déjà bafoué cette même Constitution en 2008 pour se maintenir au pouvoir. À l’époque, nous nous sommes soumis à la loi du silence. Mais aujourd’hui, nous avons décidé de faire preuve de responsabilité.
Qui sont les organisateurs ?
Nous sommes de jeunes citoyens qui rejetons le système en place. Nous œuvrons pour l’instauration d’un État de droit et nous croyons à la nécessité de passer d’une démocratie de façade à une véritable démocratie fondée sur la souveraineté populaire, pour éviter toute forme d’explosion qui peut mener l’Algérie vers la dérive. Nous avons décidé de nous accrocher et de tenir jusqu'à ce qu'ils renoncent au pouvoir pour que vive l'Algérie digne et démocratique.
Combien de personnes espérez-vous mobiliser ?
Nous espérons être nombreux à prendre part à cette initiative citoyenne. Mais l’objectif principal, quel que soit le nombre de participants, vise à montrer que les jeunes citoyens, assoiffés de démocratie, ont acquis une conscience politique, même sous la dictature imposée par les tenants du pouvoir. Pour nous, cette initiative sera un symbole de libération de la peur.
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