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Algérie-Maroc : le désaccord réside dans la culture politique différente concernant l'autodétermination

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  • Algérie-Maroc : le désaccord réside dans la culture politique différente concernant l'autodétermination

    L’ancien chef du gouvernement, Smaïl Hamdani, a déclaré jeudi à Alger que le désaccord entre l'Algérie et le Maroc résidait essentiellement dans la «culture politique différente» concernant la question de l'autodétermination.
    M. Hamdani qui s'exprimait lors d'une cérémonie organisée par le ministère des Affaires étrangères à l'occasion du 25e anniversaire de la création de l'Union du Maghreb arabe (UMA), a fait savoir que le désaccord entre l'Algérie et le Maroc n'est pas en rapport avec la question sahraouie qui doit être «réglée dans le cadre de l'ONU», mais réside dans la «culture politique différente concernant l'autodétermination». «Nous n'avons pas la même culture politique concernant le droit à l'autodétermination, une question essentielle pour les Algériens», a souligné M. Hamdani. «Il s'agit là d'une question imposée par la délégation algérienne au colonisateur lors des négociations d'Evian menées selon une culture politique qui repose sur des principes, notamment l'intégrité territoriale et le droit à l'autodétermination». S'agissant de l'Union maghrébine, l'ancien chef du gouvernement a mis en exergue l'importance qu'accorde l'Algérie à cet objectif. Un objectif qu'elle s'était fixé avant le déclenchement de la guerre de Libération à travers «les principes énoncés par l'Etoile nord africaine durant les années 1920 et qui revêtaient une dimension maghrébine», a-t-il expliqué. Cette dimension est restée de mise après l'indépendance. En 1963, l'Algérie a conclu 15 conventions dans le cadre de la visite du Roi Hassan II avant que le Maroc ne lance une agression contre une partie du territoire algérien (Tindouf), a expliqué M. Hamdani. Il a rappelé en outre la visite effectuée par le défunt président Houari Boumediene en compagnie de son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, au Maroc qui s'était soldée par le «Traité d'Ifrane» en 1969. Cela «avait préparé le règlement de la question des frontalières», a-t-il souligné.
    Ce traité a permis d'améliorer le climat des relations entre les deux pays», a-t-il indiqué, ajoutant que le désaccord a été résolu à Tlemcen en 1970. L'Algérie a ainsi prouvé à maintes occasions sa sincérité et son respect du principe de non ingérence dans les affaires internes des pays. Le Maroc a pu constater cet état de fait lors de la mutinerie de son armée à Skhirat. «L'Algérie n'est pas intervenue et a même empêché d'autres parties (Libye) d'y interférer, ce qui avait une signification historique claire», a-t-il souligné.
    Les relations entre l'Algérie et le Maroc étaient «froides" non seulement à cause de la question sahraouie, mais également en raison de la position de l'Algérie vis-à-vis de la proposition de l'ancien secrétaire d'Etat américain Henri Kesinger de désigner la Jordanie comme représentant légitime du peuple palestinien, a-t-il poursuivi. A l'exception de l'Algérie, le Maroc et le reste des pays arabes étaient en faveur de cette propositon, a ajouté le responsable.
    L'idée de l'Union du Maghreb arabe a continué a retenir l'intérêt de l'Algérie pendant longtemps, jusqu'au jour où le défunt président Houari Boumedienne a proposé à son homologue tunisien Habib Bourguiba, lors de sa visite à la ville d'El Kef, «une union totale entre les deux pays qui n'a pas été favorablement accueillie par le président tunisien".
    Il importe de poursuivre les efforts pour concrétiser l'Union maghrébine à laquelle «aspirent plus de 100 millions d'habitants dans la région», a conclu M. Hamdani.
    ELMOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    On est les plus forts donc l'autodetermination ca veux dire ce qu'on lui donne comme définition

    Qu'il continue a jacter dans le vent.

    Les frontieres n'ont pas été résolus, l'Algerie n'a pas respecté sa part du traité et le Maroc ne l'a pas fait ratifier par le roi.

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    • #3
      Les relations entre l'Algérie et le Maroc étaient «froides" non seulement à cause de la question sahraouie, mais également en raison de la position de l'Algérie vis-à-vis de la proposition de l'ancien secrétaire d'Etat américain Henri Kesinger de désigner la Jordanie comme représentant légitime du peuple palestinien, a-t-il poursuivi. A l'exception de l'Algérie, le Maroc et le reste des pays arabes étaient en faveur de cette propositon, a ajouté le responsable.
      Si on suit ce raisonnement l'Algérie devrait avoir les mêmes relations tendu avec tous les autres pays arabes dont la Syrie, l'Irak, la Lybie, le Yemen grands amis de l'algérie du temps de jabhat arrafd


      Mcha b3iiid

      pourquoi pas aller jusqu'à Abdelkader, Massinissa
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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