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Al-Kindi

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  • Al-Kindi

    Curieuse de nature et à force de lire ce nom, je me suis interrogée sur ce personnage qui il pouvait être et ce qu'il avait fait pour qu'un lycée musulman , des librairies, des associations, des groupes musicaux portent son nom et voilà mes trouvailles, je vais poster plusieurs résultats trouvés sur des sites differents et même l'un qui provient de Wikipedia.
    Dernière modification par zwina, 07 octobre 2006, 20h32.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    al-Kindi
    790-874, Irak
    Abu Yusuf Ya’qub ben Ishaq al-Kindi

    Il naît à Kufah en 790. Issu d’une tribu sudarabique de Kindah (peut-être de famille royale). Il étudie à Kufah (ou Basra?) où son père, après son grand-père, est gouverneur. Il poursuit ses études à Bagdad, capitale du monde abasside.

    Protégé par le calife al-Ma’mun, il entre à la Maison de la sagesse, où avec al-Khwarizmi et les frères Banu Musa, il traduit des textes scientifiques grecs. Il rassemble la plus importante collection de manuscrits byzantins depuis Alexandrie.

    En 833, al-Mu’tasim succède à son frère, dont le fils, Amhad est confié au tutorat de Al-Kindhi. En 842, al-Waquid prend à son tour la succession.

    En 847, il tombe en disgrâce sous le règne du calife al-Mutawakkil. Peut-être pour des raisons d’othodoxie religieuses (le calife fait détruire les synagogues et les églises de Bagdad), plus certainement suite à des querelles internes avec Banu Musa ou l’astrologue Abu Ma’ashar. Sa bibliothèque est confisquée. Elle lui est rendue peu avant sa mort

    Écrits relatifs à la musique
    Le grand traité de composition

    Introduction à l’art musical

    Traité du rythme

    Traité de la composition des mélodies

    Compendium de musique

    Bibliographie
    ABU RIDA M., Rasa’il al-Kindi al-falsafiyya, Dar al-bikr al-’arabi [2 v.]. Le Caire 1950-1953
    AL’DAFFA A. A., The Muslim contribution to mathematics. London 1978
    ATIYEH G. N., Al-Kindi: The philosopher of the Arabs. Karachi 1966
    BADAWI A., L’action divine selon al-Kindi. Dans «Mélanges de l’Univiversité Saint-Joseph» (50), p. 311-329, Beyrouth 1984
    –, La Transmission de la philosophie grecque au monde arabe. J. Vrin, Paris 1968 [2e éd. augm.]; 1987
    BULGAKOV P. G. & AHMEDOV A. A., al-Biruni et al-Kindi sur la théorie des parallèles (en russe). Obshchestv. Nauki v Uzbek. (8) 1977, p. 30-36
    CRAIG E., Routledge Encyclopedia of Philosophy (5). London-New York 1998, p. 250-252
    Dictionary of Scientific Biography (New York 1970-1990)
    FARMER HENRY GEORG (1882-1965), Historical facts for the arabian musical Influences. Appendices 39 et 45. Londres 1930
    GARRO I., al-Kindi and mathematical logic. Dans «International Logic Review» (17-18) 1978, p. 145-149
    –, The paradox of the infinite by al-Kindi. Journal of Historic Arabic Sciences (10, 1-2) 1994, p. 111-118, 143
    GUIDI M. & WALZER R., Studi su al-Kindi. I. Uno scritto introduttivo allo studio di Aristotele. Dans «Atti della Reale Accademia nazionale dei Lincei, Classe di scienze morali, storiche e filologiche» (6, VI), Roma 1940
    IVRY A. A., Al-Kindi’s Metaphysics. State University of New York Press, Albany 1974
    JOLIVET J., Pour le dossier du Proclus arabe: al-Kindi et la Théologie platonicienne. Dans «Studia islamica» (49), Paris 1979
    –, L’intellect selon Kindi. E. J. Brill, Leyde 1971
    MOOSA M., Al-Kindi’s role in the transmission of Greek knowledge to the Arabs. Dans «Journal of Pakistan Historical Society» (15) 1967, p. 3-18
    RASHED ROSHDI, al-Kindi’s commentary on Archimedes’ The measurement of the circle. Dans «Arabic Sciences and Philosophy» (3, 1) 1993, p. 7-53
    –, Le commentaire par al-Kindi de l’Optique d’Euclide: un traité jusqu’ici inconnu. Arabic Sciences and Philosophy (7, 1) 1997, p. 3, 5, 9-56
    RITTER H. & WALTZER R., Studi su al-Kindi. II. Uno scritto morale inedito di al-Kindi (Temistio peri alypias?). Dans «Memorie della Reale Accademia nazionale dei Lincei» (6, VII) 1938
    STERN S. M., Notes on al-Kindi’s treatise on definitions. Dans «Journal of the Royal Asiatic Society» (1-2) 1959, p. 32-43
    L’œuvre
    Environ cent ans après la mort de Al-Kindi, le biographe Ibn al-Nadim, lui attribue plus de deux cent soixante dix ouvrages (Fihrist, « catalogue »). Sauf l’alchimie, à laquelle il ne souscrivait pas, al-Kindi a écrit sur tous les sujets. Il veut compléter l’œuvre des Grecs anciens. Il s’inspire largement de philosophes comme Platon et Aristote comme Ibn Na‘ima qui lui traduit ce que l’on a appelé la Théologie dite d’Aristote (al-Kindi ne cite pas cette œuvre d’Aristote) texte peut-être inspiré de Porphyre. Dans sa Lettre sur le nombre des livres d’Aristote, il prétend que la « science prophétique » et la « science humaine » ont le même contenu. Mais la première est acquise sans effort, sans délai, ni connaissances préalables, parce qu’elle vient de Dieu. En fait, il s’agit pour lui de montrer que la foi et la raison sont de même nature.


    source: musicologie
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Abu Yusuf Yaqub ibn Ishaq al-Sabah Al-Kindi (801-873) (en arabe أبو يوسف يعقوب ابن إسحاق الكندي, plus connu en occident sous son nom latinisé de Alchindius ou Al-kindi, est considéré comme le premier philosophe (faylasuf) arabe. Il fut un penseur doué d'une connaissance véritablement encyclopédique qui bénéficia du mécénat de trois califats abbassides (dont Al-Ma'mun).

      Al-Kindi est un savant complet, dans des domaines très variés : philosophie, mathématiques, médecine, musique, physique, astronomie. Il écrit 290 ouvrages, dont les principaux se répartissent dans les domaines suivants :

      géométrie 32
      philosophie 22
      médecine 22
      astronomie 16
      physique 12
      arithmétique 11
      logique 9
      musique 7
      psychologie 5

      Philosophie [modifier]
      Al-Kindi adopte la philosophie aristotélicienne, tout en la parant de platonisme. Il s'emploiera à contrecarrer l'aversion de ses coreligionnaires envers la réception ou l'assimilation des méthodes et des concepts étrangers. Il sera en quelque sorte le symbole de cette tentative pour amoindrir le choc entre deux cultures totalement différentes, grecque et musulmane. La foi d'al-Kindi demeurera intacte toute sa vie, aussi sa philosophie reste dans les limites de la religion musulmane.

      Dans son ouvrage Philosophie première, il définit la métaphysique comme « la connaissance de la Réalité Première, Cause de toute réalité ». La connaissance de la métaphysique est la connaissance des causes des choses, la connaissance physique étant simplement la connaissance des choses ; ce qui est de l'aristotélisme pur et simple.

      Comme Aristote, il distingue donc deux niveaux de réalité : la réalité matérielle, considérée comme mouvante et instable sera source d'une connaissance inférieure. La raison devra se tourner vers l'immobile, l'immuable, source de la connaissance la plus pure.

      Al-Kindi développe, pour soutenir sa position, une preuve de l'existence de Dieu reposant sur la nécessaire finitude du temps : Selon lui, il est impossible d'arriver au temps présent en franchissant une distance de temps infinie : donc, il y a nécessairement un début. Cette prémisse va lui permettre de démontrer l'existence d'une cause première, qui sera parfaitement et nécessairement une, à la différence de toute chose.

      Dans cette perspective, Dieu ne pouvait être autre chose que le Principe Premier de toute chose, l'Un vrai. Il est défini comme unique, nécessaire, non causé et infini.

      Si al-Kindi s'insère de plain-pied dans la tradition monothéiste, l'influence de la philosophie grecque va lui faire sentir la nécessité d'énumérer la grande chaîne causale des êtres. Des agents intermédiaires vont faire leur apparition, et c'est ce qui vaudra à al-Kindi la colère des théologiens qui réagirent violemment contre le concept d'une causalité 'seconde' et indirecte.

      Sciences
      Al-Kindi fut employé par Al-Ma'mun à la Maison de la Sagesse (Baït al-hikma). Avec ses collègues Al-Khwarizmi et les frères Banu Musa, il était chargé de la traduction de manuscrits de savants grecs. Il semblerait qu'en raison de ses faibles connaissances en grec, il ait seulement amélioré les traductions faites par d'autres, et ajouté ses propres commentaires aux œuvres grecques.

      Al-Kindi écrit de nombreux ouvrages sur l'arithmétique, dont des manuscrits sur les nombres Indiens, l'harmonie des nombres, la géométrie des lignes, les multiplications, la mesures des proportions et du temps, les algorithmes.

      Il écrit aussi sur l'espace et le temps qu'il pense tous les deux finis. Selon lui, l'existence d'une grandeur infinie conduit à un paradoxe et n'est donc pas possible.

      Dans le domaine de la géométrie, il aborde la théorie des lignes parallèles. Il donne un lemme sur l'existence de deux lignes dans le plan, à la fois non parallèles et sans intersection.

      Deux de ses œuvres sont consacrées à l'optique, mais conformément à la pensée de l'époque, il mélange la théorie de la lumière et celle de la vision.

      Dans ses ouvrages sur la théorie musicale, il met en évidence que les sons qui produisent des accords harmonieux ont chacun une hauteur précise. Le degré d'harmonie dépend de la fréquence des sons. Il sait aussi que la génération d'un son produit des ondes qui viennent stimuler l'oreille.

      Il publie le premier ouvrage de cryptanalyse,(Manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques) retrouvé en 1987 dans les archives Ottomanes d'Istanbul, cet ouvrage présente la technique d'analyse fréquentielle des lettres du texte chiffré.


      Bibliographie:
      Œuvres d'Al-Kindi, tome 1 ; éd. Roshi Rashed. Leiden, Brill, 1997. ISBN 90-04-09781-3.
      Œuvres d'Al-Kindi, tome 2 ; éd. Roshi Rashed. Leiden, Brill, 1998. ISBN 90-04-11073-9.
      Alkindi. De radiis, édition par Marie-Thérèse d'Alverny et Françoise Hudry, in : Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 41 (1974), 139-260.


      source : wikipedia
      Dernière modification par zwina, 07 octobre 2006, 20h41.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

      Commentaire


      • #4
        Al Kindi

        La série des falasifa arabes commence par un penseur encyclopédique, imprégné de pensée grecque, mais aussi mêlé aux controverses religieuses. Il suffirait, pour faire révoquer en doute le jugement passager de Renan sur l’absence d’originalité de la philosophie arabe, de l’exemple de Kindi (et l’étude de ses successeurs irait d’ailleurs dans le même sens).

        En fait, quand les œuvres des philosophes grecs furent traduites en arabe, elles tombèrent dans un milieu travaillé par des ferments vigoureux, et qui assimila selon sa nature propre les concepts et les problèmes qu’elles véhiculaient. Cela se vérifie avec Kindi, dans la mesure où l’on peut juger d’une œuvre très vaste par le peu qui en reste. Cela suffit toutefois pour attester que cet auteur ne dépare pas, dans son ordre, l’éclat du Ier siècle ‘abbasside, l’un des plus brillants de l’histoire universelle.

        Un savant polyvalent

        Abu Yusuf Ya‘qub b. Ishaq al-Kindi, issu de la tribu sud-arabique de Kinda (d’où son nom de “philosophe des Arabes”), naît à Kufa vers les premières années du IXe siècle de l’ère chrétienne (avant-dernière décennie du IIe siècle de l’hégire); Kufa avait été la première capitale ‘abbasside. Il poursuit ses études à Basra, dont son père était gouverneur, puis à Bagdad, fondée en 762 par le deuxième calife ‘abbasside, Mansur, qui en fit sa capitale. Ces trois villes étaient les plus prestigieuses de l’empire musulman du point de vue intellectuel. L’époque de Kindi est celle où la culture musulmane atteint un développement extraordinaire, préparé au siècle précédent. Le passage sous la domination arabe de peuples à riches traditions déterminait un brassage culturel et social fécond.

        En 830, le calife al-Ma’mun fonde le bayt al-hikma (maison de la sagesse), à la fois bibliothèque, académie, office de traductions, doté aussi d’un observatoire. Poursuivant un mouvement culturel commencé au siècle précédent un grand nombre de traducteurs, actifs, compétents, bien rétribués, font passer en syriaque et en arabe quantité de livres persans, indiens et surtout grecs: l’essentiel de la science et de la philosophie helléniques devient ainsi accessible aux Arabes. Parallèlement, au cours du IIe siècle de l’hégire, cependant que la prose arabe prenait sa forme classique, la spéculation religieuse, aiguisée par les controverses avec les croyants d’autres religions et entre musulmans, s’était affinée, devenant plus ample et plus dialectique. Dans tous les domaines, ce temps bouillonne d’ardeur et de toutes les audaces. Kindi, à sa façon, l’illustre fort bien.

        Le bio-bibliographe Ibn al-Nadim, qui écrivait cent quinze ans environ après la mort de Kindi, lui consacre dans son Fihrist (“catalogue”) une notice où il lui attribue plus de deux cent soixante-dix ouvrages. Kindi, en effet, écrivit sur à peu près toutes les sciences, y compris l’astrologie (mais non l’alchimie, à laquelle il ne croyait pas); ceux de ses traités scientifiques qui nous sont parvenus concernent principalement l’astronomie, la météorologie, l’optique, la pharmacologie, et c’est surtout en tant que savant qu’il fut d’abord cité. Tout en adoptant les principes de la science grecque, Kindi poursuit en ces matières une réflexion personnelle et originale: il veut à la fois transmettre et compléter le travail des Anciens. Pour lui, les mathématiques sont, au même titre que la logique, des sciences propédeutiques à la philosophie. Dans ce dernier domaine, il composa des traités de logique, de morale, de noétique, de métaphysique. Il est malheureusement difficile de donner un exposé synthétique de sa pensée, à cause du caractère fragmentaire du corpus passé jusqu’à nous. On peut du moins en dessiner quelques lignes maîtresses.

        L’inscription hellénique

        Kindi se veut philosophe: faylasuf , c’est-à-dire qu’il s’inspire, consciemment et fermement, des penseurs grecs. Il se réclame particulièrement de Platon et d’Aristote, qui selon lui avaient au fond la même doctrine (on reconnaît là un élément de la pensée grecque tardive, volontiers syncrétiste). Mais l’examen de ses œuvres permet d’y déceler des problèmes et des concepts issus de divers courants du néo-platonisme: cette étude, encore loin d’être achevée, donne des renseignements précieux sur la nature et la mesure des connaissances de son milieu en matière de philosophie hellénique. Kindi travaillait en liaison avec plusieurs traducteurs. C’est ainsi qu’Ibn Na‘ima traduisit pour lui la fameuse Théologie dite d’Aristote, que Kindi ne cite pas dans sa liste des ouvrages de ce philosophe, et qui est sans doute l’œuvre de Porphyre. Le Livre de la philosophie première , dédié au calife al-Mu‘tasim, contient, au début, une sorte de manifeste où Kindi donne une théorie de la croissance historique de la philosophie, inspirée du livre a de la Métaphysique d’Aristote, et se défend vigoureusement contre ceux qui critiquent sa méthode au nom de la foi traditionnelle.

        La pensée de Kindi tient aussi fondamentalement au kalam , qui est une branche de la réflexion religieuse, de nature dialectique, en quelque sorte une théologie. Plus précisément, ce faylasuf adopte certains points essentiels du mu‘tazilisme, école théologique en pleine vigueur à cette époque et qui contribua d’autre part, autant que la falsafa , à introduire des éléments grecs dans la substance de la pensée musulmane – encore que d’une façon particulière. Protégé par les califes favorables aux mu‘tazilites: al-Ma’mun et al-Mu‘tasim, Kindi tomba en disgrâce en 848, sous le calife al-Mutawakkil; sa bibliothèque, confisquée, lui fut toutefois rendue quelque temps avant sa mort. L’adhésion de Kindi au mu‘tazilisme est attestée en outre par les titres de certains écrits que nous ne possédons plus, et aussi par plusieurs textes que l’on connaît. Ainsi, à la fin de la première partie (la seule que l’on ait) de sa Philosophie première , il conclut un développement sur l’unité divine par une phrase où il déclare hérétiques ceux qui prêtent à Dieu des attributs: or, les mu‘tazilites niaient que Dieu eût des attributs distincts de son essence; mais, en démontrant que Dieu est un, Kindi énumère tout ce qu’il faut en nier – et c’est une série de termes venus tout droit de la philosophie grecque: matière, forme, genre, espèce, intellect, etc.

        Le texte qu’on vient de citer est, dans sa nature et dans son mouvement, philosophique; il a pourtant aussi un sens religieux. On raconte que le calife al-Ma’mun vit en songe Aristote, qui lui assura qu’il n’y avait pas de différence entre la raison et la loi religieuse. Kindi a la même opinion: dans sa Lettre sur le nombre des livres d’Aristote , il développe l’idée que la “science prophétique” et la “science humaine” ont le même contenu; mais la première est acquise sans effort, sans délai, ni connaissances préalables, parce qu’elle vient de Dieu. Il expose aussi le premier point vers le début de la Philosophie première , en choisissant des mots qui tiennent à la fois au vocabulaire de la religion et à celui de la philosophie. Quelques dizaines d’années plus tard, le théologien al-Ash‘ari accusera les mu‘tazilites d’être “les frères des philosophes”; à propos de Kindi, il faudrait parler d’identité entre les deux personnages, avec une prédominance du philosophe pour les références doctrinales, le style et la technique de l’exposé. Mais si sa Lettre sur l’intellect est purement philosophique, sa Lettre sur l’âme , suite de courts développements empruntés à divers courants de la pensée grecque, offre au détour d’une page une allusion impossible à méconnaître à plusieurs des “noms divins” révélés par le Coran, ou étudiés par les théologiens.

        Synthèse, ou juxtaposition? On connaît trop peu de l’œuvre de Kindi pour pouvoir en décider. Mais, se rappelant qu’il fut encore un savant de valeur, on peut affirmer que son esprit avait assez d’ampleur pour embrasser tout le savoir que son siècle découvrait et produisait, et ce n’était pas peu de chose.


        source : avicennes
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        • #5
          Wikipedia est une source alimentée par les internautes donc parfois des erreurs peuvent s'y glisser c'est pour cela que généralement j'évite cette source mais là nous avons la possibilité de lire des échanges d'internautes justement à propos d'Al Kindi et c'est plutôt interessant :

          Il y a deux Al-Kindi !
          Si on regarde Wikipédia en anglais, on voit qu'il y a eu un Al-Kindi musulman et un Al-Kindi chrétien (sans doute le nestorien indiqué ici) qui sont donc mélangés dans cet article. Linguiste 25 avril 2006 à 19:03 (CEST)

          Bonjour,

          Voici mon opinion sur le sujet,

          D'après ce que j'ai compris, le nommé en:Abd al-Masih ibn Ishaq al-Kindi serait le nom d'un personnage chrétien cité dans un livre intitulé en:Apology of al-Kindy (book) (français : "les excuses de al-Kindy") , traduit de l'arabe en anglais, publié et préfacé en 1887 par l'orientaliste en:Sir William Muir à partir de vieux Épîtres arabes du VIIIe siècle [1]

          Selon en:Sir William Muir, ces lettres de correspondances (Épîtres) du VIIIe siècle l), feraient état d'une communication écrite entre un musulman et un théologien chrétien connu sous le nom "Abd al-Masih ibn Ishaq al-Kindi", visiblement non converti à l'islam et présenté comme un cousin du calife de son époque, à savoir, Al-Mamun (786-833), cité dans la préface de l'ouvrage, mais son nom n'est pas formellement indiqué dans les Épîtres arabes de l'époque comme l'indique l'orientaliste en:Sir William Muir [2].

          Abd al-Masih ibn Ishaq al-Kindi (traduisez, "Le Serviteur, le Messie, fils de Isaac, de la tribu sud-arabique de Kinda") est décrit au travers de ses correpondances comme un fidèle défenseur du christianisme à une époque où la conversion à l'islam est une norme.

          L'article en:Apology of al-Kindy (book) montre que cet ouvrage du XIX siècle est sujet à de nombreuses controverses, les Épîtres arabes sont soupçonnés d'avoir été falsifiés par en:Sir William Muir, un souci d'authenticité donc, la véracité du contenu des lettres est donc remise en cause, et l'existence même de ce théologien chrétien du XIX reste entière à ce jour.

          Ce livre avertit néanmoins son lecteur que le théologien chrétien nommé Abd al-Masih ibn Ishaq al-Sabah Al-Kindi, n'a rien à voir avec son homonyme Abu Yusuf Yaqub ibn Ishaq al-Sabah Al-Kindi, illustre philosophe musulman de la même époque califale.

          Pour ma part, je ne trouve aucune trace de ce théologien chrétien sur une encyclopédie professionnelle ou dictionnaire, et ce, en recherchant avec les mots clés "al kindi" ou "al kindy", seule la biographie du philosophe musulman est trouvée : http://www.britannica.com/eb/article-9045485. Idem pour les autres wikipédia.

          L'article en:Abd al-Masih ibn Ishaq al-Kindi me parait très léger, aucune de date de naissance, ni de décès sur ce personnage chrétien. On peut faire de même sur le Wikipédia ici, le présenter comme un simple personnage d’un livre ne présente pas de difficulté, mais il sera nécessaire de trouver des sources sérieuses si l'on souhaite le présenter comme un théologien chrétien du VIIIe siècle ayant réellement existé. Ceci dit, c'est un avis personnel . Dorothée 21 juin 2006 à 19:05 (CEST)

          Merci Dorothée pour tous ces détails ! J'ai supprimé le paragraphe douteux. Linguiste 21 juin 2006 à 20:34 (CEST)


          Quid du "dialogue islamo-chrétien" de l'autre Al-Kindi ? [modifier]
          On trouve en effet sur le Net des références à cet ouvrage, et il n'est sans doute pas très honnête d'en avoir censuré toute trace dans cet article, où je les ai vu mentionnées, sans les reporter au moins dans un article d'homonymie. Cela n'est niu plus ni moins que du caviardage, et nous ne sommes pas ici pour cela ! 81.64.199.181 1 juillet 2006 à 03:42 (CEST)

          Crée un article Abd al-Masih ibn Ishaq al-Kindi avec renvoi sur celui-ci et inversement, en utilisant le travail déjà réalisé par Dorothée, merci à elle. Linguiste 1 juillet 2006 à 12:33 (CEST)

          Honnetement, je crois qu'il y a meprise. Il faut vraiement être stupide ( ou alors une sacrée dose de mauvaise foi) pour penser que lorsqu'on s'appelle Abd Al-Masih Ibn Ishak Al-Kindi on puisse être musulman!! Je connais peu de musulman dont le nom s'appelle le messie ou Isaac ou encore Jacob....

          Kindi, chrétien ou musulman?
          Voila le commentaire d'un IP à ce sujet, "Il s'agit là d'une falsification historique. Ya’qūb ibn Ishāq al-Kindī est chrétien et non pas musulman." --Shaolin128 7 octobre 2006 à 16:24
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          • #6
            Magnifique zwina ! Je ferai un commentaire la semaine prochaine quand j'aurai fini de lire tout ça

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            • #7
              === Moderation ===
              Hors sujet et pollution de topic. Respectez le sujet du topic et le règlement du forum, svp.

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              • #8
                Algerois

                prend ton temps
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                Commentaire


                • #9
                  Bsoir Zwina

                  J'ai pas tout lu, a vrais dire j'ai rien lu

                  mais j'aimerais dire que Al Kindi est le premier philosophe musulmane. Sa philosophie se base essentiellement sur les amthematiques et la thorie des chiffres ! il explique tout par les math et c'est sous ce point de vue qu'il a ecrit son oeuvre sur la musique.

                  Il attribue aux chiffre la verité absolu fidel a l'ecole pythagorien !!

                  Commentaire


                  • #10
                    Tizi

                    Tu fais encore une fois la même erreur, confondre la religion avec l'ethnie Là pour Al Kindi on peut parler du premier philosophe ARABE mais musulman c'est moins sur puisqu'il était fortement influencé par Aristote et qu'il avait une vue très philosophique de la religion qui ne cadrait pas avec le point de vue des savants de l'époque. Sans oublier que si on le qualifie de musulman alors Al kindi n'était pas sunnite mais chiite.....
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                    • #11
                      fortement influencé par Aristote

                      Tous les musulamns etaient influencé par Aristote

                      Et dismoi depuis quand aristote est devenu un prophete et l'Aristotelisme une religion ?

                      pour son origine !! oui il est bel et bien un arabe de souche d'une famille royale ! et il est bel et bien musulman, n'en deplaise aux ifghistes

                      Commentaire


                      • #12
                        Tizi

                        Rien ne prouve qu'il était de sang royal, son père était gouverneur pas chef de tribu ni prince et pas même roi

                        Tous les musulamns etaient influencé par Aristote
                        serais tu en train de dire que tous les savants musulmans ont été influencés par les grecs ??
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                        • #13
                          Là pour Al Kindi on peut parler du premier philosophe ARABE mais musulman c'est moins sur puisqu'il était fortement influencé par Aristote
                          Mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrr....

                          on peut pas te prendre au serieux après des betises pareilles ...

                          C'est un prophète aristote? il a lancé une religion?

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                          • #14
                            Et encore une fois tu aurais mieux fait de ne pas participer soit tu as des arguments pour parler d'Aristote que tu ne sembles pas connaitre soit passes ton chemin et va voir si tu as rangé tous tes jouets
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              Et encore une fois tu aurais mieux fait de ne pas participer soit tu as des arguments pour parler d'Aristote que tu ne sembles pas connaitre soit passes ton chemin et va voir si tu as rangé tous tes jouets
                              Ayé, j'ai touché le bon endroit ...
                              Alors, aristote prophète?

                              Le fait d'avoir eté influencer par Aristote signifie que la personne n'est pas musulmane ???

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