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Pour la première fois de son histoire, Ouargla organisera, le 22 février, le championnat d’Algérie de semi-marathon seniors et vétérans, messieurs et dames, sous le haut patronage du wali de Ouargla avec la collaboration active de la Ligue locale d’athlétisme, la direction de la jeunesse et des sports de Ouargla et la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA).
Cette compétition de haut niveau est jumelée à la 3e édition du semi-marathon des Oasis coïncidant avec la commémoration de la Journée du chahid avec pour point de départ la commune de Hassi Ben Abdallah, sur une distance de 21,098 km. Le championnat national, qui prendra le nom honorifique de Abdelmadjid Mada, est une occasion en or pour les athlètes locaux qui ne manqueront pas de se distinguer, d’autant plus que Mourad Bekakcha, athlète de 35 ans, originaire de Chlef et installé en Allemagne, va courir sous les couleurs de Ouargla. Ouargla qui aspire à améliorer ses performances concentrées sur l’équipe de la localité de France, à 30 km du chef-lieu de la wilaya, qui compte de bons athlètes, croit-on savoir auprès de Youcef Touil, membre actif de la ligue d’athlétisme de Ouargla qui ajoute que «le championnat régional de cross-country organisé le 1er février à N’Goussa sur 11 km, Abdelkader Benyahlou a enregistré de belles performances dans la catégorie des seniors».
Ce même athlète évolue dans l’équipe militaire et semble promis à un bel avenir, surtout que la course pédestre reste un sport très pratiqué dans la région malgré le problème de non-existence, voire de non-homologation des terrains d’entrailles sans cesse évoqué par les athlètes. D’où le report du championnat hivernal qui devait avoir lieu le 8 février à Ouargla. M. Toul indique à El Watan que «la Ligue d’athlétisme a demandé la création de bandes de 250 m de long sur 4 m de large, en tuf, dans les établissements scolaires pour faciliter l’entraînement des minimes et juniors, mais rien n’a été fait pour le moment».
C’est en partie pour cette raison que les athlètes de la ville ont tenu à relever le défi d’organiser un événement sportif d’une aussi grande importance, «afin de braquer les projecteurs, le temps d’un week-end, sur une wilaya qui organise des championnats locaux et régionaux et pour la première fois un championnat national, alors que ses propres athlètes peinent à bénéficier d’un calendrier d’exploitation des seuls terrains homologués de la wilaya, à savoir ceux de Rouissat, Touggourt ou Hassi Messaoud».
Du coup, toutes les compétitions sont concentrées durant les vacances, alors que les entraînements continuent à être aléatoires. Seul bémol, le cross-country, qui reste accessible à tous puisqu’il ne nécessite pas l’homologation du terrain ni la maîtrise de la distance. Pour rappel, l’athlète Farid Dherfia, de la wilaya de Jijel, avait remporté l’année dernière le deuxième semi-marathon des Oasis. Une belle course, à laquelle avaient pris part quelque 600 athlètes, représentant une quarantaine de wilayas, qui ont parcouru les 15 km séparant les trois communes voisines de Sidi Khouiled, avec pour point de départ Aïn Beïda pour arriver à Ouargla.
L’édition jumelée de 2014 a, tout compte fait, inclus Hassi Ben Abdallah dans ce parcours oasien qui ne manquera pas de faire découvrir aux athlètes, les plus beaux paysages dunaires, oasiens, le lac salé du Chott, oiseaux migrateurs avant de surplomber l’entrée de la ville à travers les localités de Adjadja et Chott où une kyrielle de palmiers accueilleront les compétiteurs. A signaler qu’une enveloppe de 704 000 DA a été allouée à cette compétition où les 20 premiers athlètes seront primés, en plus d’un prix spécial dédié au vétéran.
Houria Alioua- El Watan
Cette compétition de haut niveau est jumelée à la 3e édition du semi-marathon des Oasis coïncidant avec la commémoration de la Journée du chahid avec pour point de départ la commune de Hassi Ben Abdallah, sur une distance de 21,098 km. Le championnat national, qui prendra le nom honorifique de Abdelmadjid Mada, est une occasion en or pour les athlètes locaux qui ne manqueront pas de se distinguer, d’autant plus que Mourad Bekakcha, athlète de 35 ans, originaire de Chlef et installé en Allemagne, va courir sous les couleurs de Ouargla. Ouargla qui aspire à améliorer ses performances concentrées sur l’équipe de la localité de France, à 30 km du chef-lieu de la wilaya, qui compte de bons athlètes, croit-on savoir auprès de Youcef Touil, membre actif de la ligue d’athlétisme de Ouargla qui ajoute que «le championnat régional de cross-country organisé le 1er février à N’Goussa sur 11 km, Abdelkader Benyahlou a enregistré de belles performances dans la catégorie des seniors».
Ce même athlète évolue dans l’équipe militaire et semble promis à un bel avenir, surtout que la course pédestre reste un sport très pratiqué dans la région malgré le problème de non-existence, voire de non-homologation des terrains d’entrailles sans cesse évoqué par les athlètes. D’où le report du championnat hivernal qui devait avoir lieu le 8 février à Ouargla. M. Toul indique à El Watan que «la Ligue d’athlétisme a demandé la création de bandes de 250 m de long sur 4 m de large, en tuf, dans les établissements scolaires pour faciliter l’entraînement des minimes et juniors, mais rien n’a été fait pour le moment».
C’est en partie pour cette raison que les athlètes de la ville ont tenu à relever le défi d’organiser un événement sportif d’une aussi grande importance, «afin de braquer les projecteurs, le temps d’un week-end, sur une wilaya qui organise des championnats locaux et régionaux et pour la première fois un championnat national, alors que ses propres athlètes peinent à bénéficier d’un calendrier d’exploitation des seuls terrains homologués de la wilaya, à savoir ceux de Rouissat, Touggourt ou Hassi Messaoud».
Du coup, toutes les compétitions sont concentrées durant les vacances, alors que les entraînements continuent à être aléatoires. Seul bémol, le cross-country, qui reste accessible à tous puisqu’il ne nécessite pas l’homologation du terrain ni la maîtrise de la distance. Pour rappel, l’athlète Farid Dherfia, de la wilaya de Jijel, avait remporté l’année dernière le deuxième semi-marathon des Oasis. Une belle course, à laquelle avaient pris part quelque 600 athlètes, représentant une quarantaine de wilayas, qui ont parcouru les 15 km séparant les trois communes voisines de Sidi Khouiled, avec pour point de départ Aïn Beïda pour arriver à Ouargla.
L’édition jumelée de 2014 a, tout compte fait, inclus Hassi Ben Abdallah dans ce parcours oasien qui ne manquera pas de faire découvrir aux athlètes, les plus beaux paysages dunaires, oasiens, le lac salé du Chott, oiseaux migrateurs avant de surplomber l’entrée de la ville à travers les localités de Adjadja et Chott où une kyrielle de palmiers accueilleront les compétiteurs. A signaler qu’une enveloppe de 704 000 DA a été allouée à cette compétition où les 20 premiers athlètes seront primés, en plus d’un prix spécial dédié au vétéran.
Houria Alioua- El Watan
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