Le suspense a pris officiellement fin ce samedi 22 février. Abdelaziz Bouteflika est candidat à l’élection présidentielle et sa réélection ne fait presque aucun doute. Malgré la dernière instruction présidentielle sur la neutralité de l’Etat, la machine administrative sera mobilisée en faveur du président sortant. D’ailleurs, c’est Abdelmalek Sellal, Premier ministre et président de la Commission nationale de préparation des élections présidentielles, qui a confirmé la candidature du président Bouteflika. Ce même Sellal dirigera la campagne électorale du président sortant. Avec ces éléments, difficile de croire que l’administration sera neutre.
Dans ce contexte, l’enjeu de cette élection n’est plus le résultat, connu d’avance. Les enjeux sont ailleurs. Le premier concerne le déroulement de la campagne électorale. Pour la première fois, nous avons de fortes chances d’assister à une campagne durant laquelle le principal candidat sera absent. Sa campagne sera menée par procuration et animée par des responsables politiques. Au mieux, le chef de l’État sortant pourrait faire une apparition sur son fauteuil roulant et faire quelques gestes de sa main droite.
Cette situation ne changera rien à une élection plus que jamais jouée d’avance. Mais elle aura un impact terrible sur l’image de l’Algérie. Le premier mandat de Abdelaziz Bouteflika, en 1999, a été entaché par le retrait de ses six adversaires la veille de l’élection pour dénoncer une fraude annoncée. Ce qui apparait comme son dernier mandat sera terni par cette campagne qui s’annonce scandaleuse. Et cette fois, l’image de l’Algérie et des Algériens sera autant ternie. Comment, trois ans après le Printemps arabe, un pays peuplé majoritairement par des jeunes peut-il vivre une telle situation ?
Le seul point à retenir : pour la première fois, un président algérien ne sera pas élu avec l’aval du DRS et donc en l’absence de consensus au sommet de l'Etat. Avant l’annonce de sa candidature, le président Bouteflika a mené une large restructuration du DRS. L’un de ses proches, Amar Saadani, s’est violemment attaqué au patron du DRS, le général Toufik. Après le 17 avril, Abdelaziz Bouteflika et son clan n’auront plus d’excuse pour justifier leurs échecs et les blocages qui empêchent l’Algérie d’avancer. Désormais, ils seront seuls aux commandes.
TSA
Dans ce contexte, l’enjeu de cette élection n’est plus le résultat, connu d’avance. Les enjeux sont ailleurs. Le premier concerne le déroulement de la campagne électorale. Pour la première fois, nous avons de fortes chances d’assister à une campagne durant laquelle le principal candidat sera absent. Sa campagne sera menée par procuration et animée par des responsables politiques. Au mieux, le chef de l’État sortant pourrait faire une apparition sur son fauteuil roulant et faire quelques gestes de sa main droite.
Cette situation ne changera rien à une élection plus que jamais jouée d’avance. Mais elle aura un impact terrible sur l’image de l’Algérie. Le premier mandat de Abdelaziz Bouteflika, en 1999, a été entaché par le retrait de ses six adversaires la veille de l’élection pour dénoncer une fraude annoncée. Ce qui apparait comme son dernier mandat sera terni par cette campagne qui s’annonce scandaleuse. Et cette fois, l’image de l’Algérie et des Algériens sera autant ternie. Comment, trois ans après le Printemps arabe, un pays peuplé majoritairement par des jeunes peut-il vivre une telle situation ?
Le seul point à retenir : pour la première fois, un président algérien ne sera pas élu avec l’aval du DRS et donc en l’absence de consensus au sommet de l'Etat. Avant l’annonce de sa candidature, le président Bouteflika a mené une large restructuration du DRS. L’un de ses proches, Amar Saadani, s’est violemment attaqué au patron du DRS, le général Toufik. Après le 17 avril, Abdelaziz Bouteflika et son clan n’auront plus d’excuse pour justifier leurs échecs et les blocages qui empêchent l’Algérie d’avancer. Désormais, ils seront seuls aux commandes.
TSA
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