Tweet
Le choix de nommer Abdel Ilah Bachir, chef des rebelles dans le sud syrien et à Quneitra, pour succéder au général limogé Salim Idriss, cache un dangereux projet: créer une «zone de sécurité» sous le contrôle d'une milice syrienne supplétive, chargée de protéger «Israël». Les informations en provenance du terrain sont sans appel.
Le limogeage du général Salim Idriss et son remplacement par le général dissident Abdel Ilah Bachir, à la tête de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL), est un indice extrêmement important. Le Daily Telegraph britannique y voit une décision américano-«Israël» veut créer une milice syrienne supplétive.saoudienne de faire du sud de la Syrie le principal champ de bataille, dans l'espoir d'exercer des pressions sur Damas et pousser le commandement syrien à faire des concessions de taille lors des négociations de paix. The Wall Street Journal avait révélé que des armes sophistiquées, dont des missiles portatifs chinois Manpads et des missiles antichars de fabrication russe, ont été livrés ces derniers mois aux rebelles par l'Arabie saoudite, en coordination avec les Etats-Unis.
La presse occidentale et les informations provenant du terrain indiquent que des centaines de tonnes d'armes nouvelles ont été acheminées aux rebelles du sud de la Syrie via la Jordanie. Des milliers de rebelles entrainés par la CIA et des instructeurs jordaniens et saoudiens ont été envoyés dans des régions de la province de Daraa, contrôlées par l'opposition armée. Des habitants de zones frontalières en Jordanie et en Syrie ont affirmé avoir aperçu d'importants convois de rebelles, formés de véhicules tout terrain flambant neuf, entrer en Syrie. Certains se sont dirigés vers Daraa, ou vers la province de Soueida, jouxtant la Jordanie, et d'autres vers la province de Quneitra, limitrophe du Golan occupé par «Israël» et du Liban, dans la région du Mont Hermon.
Abdel Ilah Bachir était justement le responsable du «front de Quneitra de l'ASL», et sa promotion, exigée par Washington et Riyad, a reçu la bénédiction et les encouragements d'«Israël», selon des sources diplomatiques arabes à Beyrouth. En effet, le général Bachir entretient, selon ces sources, des contacts étroits avec les Israéliens, qui ont choisi leur camp, celui des rebelles, dès le début de la crise syrienne.
Soutien israélien aux rebelles
Cette relation entre Bachir et les Israéliens a permis de mettre en place des mécanismes de soutien aux groupes rebelles actifs à Quneitra et dans certains villages du Mont Hermon. Cet appui s'est traduit par le transfert vers les hôpitaux de Safad, de Nahariya et de Tibériade, dans les territoires occupés, de plus de 700 blessés rebelles depuis le début de la crise. Il ont été soignés, nourris, hébergés, avant d'être remis sur pied puis renvoyer au front pour combattre l'Armée arabe syrienne. Ce chiffre a été révélé«Israël» veut créer une milice syrienne supplétive. dernièrement par les médias israéliens. Certains de ces blessés appartiennent à des groupes takfiristes et proches d'Al-Qaïda, comme le Front al-Nosra.
Les rebelles reçoivent aussi une autre forme de soutien, plus discret. L'armée de l’occupation israélienne a creusé des tranchées et placé des fils barbelés dans certaines régions du Mont Hermon, pour entraver les mouvements de l'Armée arabe syrienne, de l'Armée de défense nationale et des membres des comités de défense populaires, dans la région du Mont Hermon et du sud de Quneitra. A plus d'une reprise, l'artillerie israélienne est entrée en action pour apporter un coup de main à des rebelles en difficulté ou pour entraver la progression de l'Armée arabe syrienne.
Les Israéliens fournissent aussi aux rebelles de précieux renseignements recueillis par leurs satellites et leurs avions sans pilote, très actifs dans le ciel septentrional de la Syrie, et par leurs stations d'espionnage électronique disséminées dans le Golan, dans les fermes de Chebaa occupées et le long de la frontière libanaise.
L'honnêteté commande de dire que l'offensive en préparation dans le sud syrien est un projet américano-israélien, auquel ont été associées la Jordanie, pour assurer la base territoriale et la logistique, et l'Arabie saoudite, pour le financement et le recrutement de combattants étrangers par ses réseaux extrémistes régionaux et internationaux.
Mais l'alliance anti-syrienne sait pertinemment que la chute de Damas est un rêve qui n'est plus réalisable. Toutes les offensives passées se sont en effet brisées sur les troupes d'élite de l'Armée arabe syrienne et de ses alliés. Le véritable objectif est d'élargir les poches tenues par les rebelles à Daraa et Quneitra et tenter d'éloigner les divisions blindées syriennes le plus possible du Golan occupé. Le but final est de créer un sorte de «zone de sécurité», contrôlée par des pseudo-rebelles syriens, qui ne seraient en réalité qu'une milice supplétive de l'armée israélienne. Des auxiliaires, semblables en tous points à la soi-disant «Armée du Liban Libre» (ALL), dirigée dans les années 70 par le major libanais dissident Saad Haddad, au Liban-Sud, devenue ensuite l'«Armée du Liban-Sud», dirigée par le général dissident Antoine Lahd, Vaincues par la Résistance au Liban, ces deux milices ont aujourd'hui disparu.
Des sources de l'Eglise libanaise, citant des milieux ecclésiastiques américains, ont confirmé ces informations au quotidien Al Akhbar. «Israël veut créer une bonne muraille avec la Syrie et a convaincu les Américains du bien-fondé de ce projet», ont précisé ces sources.
Elle est bien belle la révolution syrienne!
alahed 21/02/2014
Le limogeage du général Salim Idriss et son remplacement par le général dissident Abdel Ilah Bachir, à la tête de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL), est un indice extrêmement important. Le Daily Telegraph britannique y voit une décision américano-«Israël» veut créer une milice syrienne supplétive.saoudienne de faire du sud de la Syrie le principal champ de bataille, dans l'espoir d'exercer des pressions sur Damas et pousser le commandement syrien à faire des concessions de taille lors des négociations de paix. The Wall Street Journal avait révélé que des armes sophistiquées, dont des missiles portatifs chinois Manpads et des missiles antichars de fabrication russe, ont été livrés ces derniers mois aux rebelles par l'Arabie saoudite, en coordination avec les Etats-Unis.
La presse occidentale et les informations provenant du terrain indiquent que des centaines de tonnes d'armes nouvelles ont été acheminées aux rebelles du sud de la Syrie via la Jordanie. Des milliers de rebelles entrainés par la CIA et des instructeurs jordaniens et saoudiens ont été envoyés dans des régions de la province de Daraa, contrôlées par l'opposition armée. Des habitants de zones frontalières en Jordanie et en Syrie ont affirmé avoir aperçu d'importants convois de rebelles, formés de véhicules tout terrain flambant neuf, entrer en Syrie. Certains se sont dirigés vers Daraa, ou vers la province de Soueida, jouxtant la Jordanie, et d'autres vers la province de Quneitra, limitrophe du Golan occupé par «Israël» et du Liban, dans la région du Mont Hermon.
Abdel Ilah Bachir était justement le responsable du «front de Quneitra de l'ASL», et sa promotion, exigée par Washington et Riyad, a reçu la bénédiction et les encouragements d'«Israël», selon des sources diplomatiques arabes à Beyrouth. En effet, le général Bachir entretient, selon ces sources, des contacts étroits avec les Israéliens, qui ont choisi leur camp, celui des rebelles, dès le début de la crise syrienne.
Soutien israélien aux rebelles
Cette relation entre Bachir et les Israéliens a permis de mettre en place des mécanismes de soutien aux groupes rebelles actifs à Quneitra et dans certains villages du Mont Hermon. Cet appui s'est traduit par le transfert vers les hôpitaux de Safad, de Nahariya et de Tibériade, dans les territoires occupés, de plus de 700 blessés rebelles depuis le début de la crise. Il ont été soignés, nourris, hébergés, avant d'être remis sur pied puis renvoyer au front pour combattre l'Armée arabe syrienne. Ce chiffre a été révélé«Israël» veut créer une milice syrienne supplétive. dernièrement par les médias israéliens. Certains de ces blessés appartiennent à des groupes takfiristes et proches d'Al-Qaïda, comme le Front al-Nosra.
Les rebelles reçoivent aussi une autre forme de soutien, plus discret. L'armée de l’occupation israélienne a creusé des tranchées et placé des fils barbelés dans certaines régions du Mont Hermon, pour entraver les mouvements de l'Armée arabe syrienne, de l'Armée de défense nationale et des membres des comités de défense populaires, dans la région du Mont Hermon et du sud de Quneitra. A plus d'une reprise, l'artillerie israélienne est entrée en action pour apporter un coup de main à des rebelles en difficulté ou pour entraver la progression de l'Armée arabe syrienne.
Les Israéliens fournissent aussi aux rebelles de précieux renseignements recueillis par leurs satellites et leurs avions sans pilote, très actifs dans le ciel septentrional de la Syrie, et par leurs stations d'espionnage électronique disséminées dans le Golan, dans les fermes de Chebaa occupées et le long de la frontière libanaise.
L'honnêteté commande de dire que l'offensive en préparation dans le sud syrien est un projet américano-israélien, auquel ont été associées la Jordanie, pour assurer la base territoriale et la logistique, et l'Arabie saoudite, pour le financement et le recrutement de combattants étrangers par ses réseaux extrémistes régionaux et internationaux.
Mais l'alliance anti-syrienne sait pertinemment que la chute de Damas est un rêve qui n'est plus réalisable. Toutes les offensives passées se sont en effet brisées sur les troupes d'élite de l'Armée arabe syrienne et de ses alliés. Le véritable objectif est d'élargir les poches tenues par les rebelles à Daraa et Quneitra et tenter d'éloigner les divisions blindées syriennes le plus possible du Golan occupé. Le but final est de créer un sorte de «zone de sécurité», contrôlée par des pseudo-rebelles syriens, qui ne seraient en réalité qu'une milice supplétive de l'armée israélienne. Des auxiliaires, semblables en tous points à la soi-disant «Armée du Liban Libre» (ALL), dirigée dans les années 70 par le major libanais dissident Saad Haddad, au Liban-Sud, devenue ensuite l'«Armée du Liban-Sud», dirigée par le général dissident Antoine Lahd, Vaincues par la Résistance au Liban, ces deux milices ont aujourd'hui disparu.
Des sources de l'Eglise libanaise, citant des milieux ecclésiastiques américains, ont confirmé ces informations au quotidien Al Akhbar. «Israël veut créer une bonne muraille avec la Syrie et a convaincu les Américains du bien-fondé de ce projet», ont précisé ces sources.
Elle est bien belle la révolution syrienne!
alahed 21/02/2014
Commentaire