Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quatrième mandat : Il a osé !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Quatrième mandat : Il a osé !

    Il a osé le faire. Accroché au pouvoir tel un monarque, Abdelaziz Bouteflika a fait le choix de maintenir le pays dans un périlleux blocage historique. Malgré son bilan politique désastreux et son état de santé incertain, il a décidé de rempiler. A l’image du système politique invalide, c’est un président-candidat malade qui brigue un quatrième mandat.



    Après de longs jours d’incertitude, le pouvoir vient de mettre un terme à un (vrai-faux ?) suspense. Et c’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de surcroît président de la Commission nationale de préparation de l’élection présidentielle, qui a annoncé officiellement la candidature de Abdelaziz Bouteflika à sa propre succession. La Présidence a confirmé quelques instants plus tard, via un communiqué, la candidature officielle de Bouteflika.

    Le Président a fait déposer auprès du ministère de l’Intérieur sa demande de candidature et a fait retirer les formulaires nécessaires pour collecter les signatures de parrainage. La Télévision nationale, mise à profit, diffuse en boucle l’information. Un précédent. Une annonce par procuration. Violation flagrante de la loi. Moins de 48 heures après sa publication, la directive présidentielle sur la neutralité de l’Etat et de l’administration relative à l’organisation de l’élection en prend un sérieux coup. Ce sont donc les deux institutions de l’Etat qui parrainent la candidature du Président sortant. Et non le candidat lui-même. Un signal fort aux concurrents et à l’opinion publique nationale que l’échéance du 17 avril prochain sera hermétiquement verrouillée au profit du candidat du système. Un passage en force pour reconduire le statu quo.

    Car la question reste en effet posée de savoir pourquoi un tel procédé qui risque fort bien de signifier un mépris total infligé aux Algériens. Serait-ce alors un cas d’incapacité physique avéré du candidat du pouvoir ? Auquel cas, il est judicieux de s’interroger sur la candidature elle-même. A rappeler en effet que depuis son hospitalisation, le 27 avril 2013, au Val-de-Grâce, suite à un accident vasculaire cérébral, Abdelaziz Bouteflika, à 77 ans, n’exerce plus sa fonction de Président. Contraint à une convalescence qui s’éternise depuis son retour au pays, il n’a quitté sa résidence médicalisée de Sidi Fredj qu’une seule fois pour «un contrôle routinier» à Paris.

    L’opposition n’a pas cessé d’appeler à la convocation de l’article 88 de la Constitution pour constater la vacance du pouvoir et déclarer l’état d’empêchement. Sidérée, l’opinion publique nationale découvre, à intervalles réguliers et à chaque fois qu’il reçoit dans sa résidence privée quelques dirigeants étrangers de passage à Alger, un Président extrêmement affaibli par la maladie. Les multiples appels pour céder le pouvoir à l’occasion de l’élection présidentielle, permettant l’amorce d’un processus d’un changement démocratique, ont été outrageusement ignorés.

    Le dernier quinquennat, s’il a été marqué par une gestion des affaires publiques par procuration – au point de soulever d’ailleurs des suspicions sur les véritables détenteurs des leviers du pouvoir – a aussi permis de lever le voile sur les tares d’un système politique qui a étalé au grand jour une guerre des clans sur fond d’enjeux de pouvoir autour de la succession. Bouteflika a fini par imposer sa propre feuille de route, face à une opposition politique quasiment réduite au silence à coup de lois scélérates et de répression policière. «Si une forte réaction n’intervient pas rapidement, le pays tombera définitivement dans un état de résignation dangereux», a réagi, hier, l’opposant Djamel Zenati, qui appelle les forces politiques à un «congrès national».

    Hacen Ouali- El Watan

  • #2
    Sincerement j'ai beaucoup rigolé en lisant un commentaire que je desire partager avec vous

    Hobsman Jackson Ciecero · Top Commenter
    Merci monsieur le President,Tu es le seul President au monde qui ne veut pas laisser le pouvoir en violant la constitution deux fois, puis, ta santé, tu es incapable de parler, de se lever, de partir dans les toilettes!!!!monsieur le President, tu es un type qui n'a aucun respect ni dignite.Est ce que tu es en train de dire a 35000000 d'algeriens de venir te lyncher dans les rues de la capitale. FICHE LE CAMP


    Il a tout résumé ce monsieur lollll

    http://www.*************.com/blog/20...son-4e-mandat/
    "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

    Commentaire


    • #3
      Bouteflika est la pointe de l'iceberg, il n'aurait jamais osé sans garantie.
      Il ne faut pas s'arrêter au symptome, aller chercher plus profondément les appuis et les soutiens des hommes en armes et en argent.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

      Commentaire


      • #4
        Bien sûr qu'il a osé ...

        Vous croyez qu'il allait avoir peur d'une foule de mouton muni de casquette pour révolutionnaires ?

        Reste plus qu'à attendre qu'il passe le flambeau à son frère sous votre nez

        Commentaire


        • #5
          Reste plus qu'à attendre qu'il passe le flambeau à son frère sous votre nez
          Très juste!
          Je parie qu'il va nommer son frère vie-président pour assurer leurs arrières en cas de décès!...
          Et personne n'y trouvera à redire!oeilfermé
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

          Commentaire


          • #6
            Sans surprise
            Par : Mustapha Hammouche

            Sans surprise, Bouteflika a officialisé sa “candidature” pour un quatrième mandat. Comme formulé par l’APS, il s’agit de “la confirmation” d’une candidature ne faisant pas l’ombre d’un doute depuis l’été. Toutes les mesures de “restructuration institutionnelle” l’annonçaient.
            Au demeurant, quand, en 2008, le régime assumait le coup de force constitutionnel contre le principe démocratique d’alternance au pouvoir, cela ne se limitait pas, pour lui, à seulement s’offrir un dernier tour de piste : il montrait déjà qu’il n’était pas acquis à l’idée même d’évolution en politique.
            Le système, non plus, n’évoluera pas de lui-même. C’est dans son essence sectaire : il exclut, s’il ne traque, tous ceux qui ne sont pas des siens. À l’approche de l’échéance formelle d’avril prochain, il aura frôlé l’implosion.
            Comme de coutume, le nom du prochain Président est donc connu dès l’annonce de sa candidature. Mais, cette fois-ci, ce sera le même pour la quatrième fois consécutive ! L’Algérie fait ainsi figure de propriété d’une autocratie viagère. Dans cette grotesque “échéance électorale”, l’image de l’Algérie, à laquelle le pouvoir prétend être si sensible, sera définitivement abîmée par un quatrième mandat. Quant à l’image du système politique, elle sera, de son côté, révélée dans sa véritable nature : un système militaro-rentier archaïque, sclérosé et irréformable. La crise est, d’ailleurs, probablement née de ce dilemme : le système a besoin, pour son lifting, d’abréger l’emprise durable d’un même clan sur l’État et les ressources du pays, mais le régime en place n’est pas prêt à s’effacer pour les besoins de la vitrine. Trop d’intérêts le retiennent.
            Si, dans d’autres circonstances, il a pu “convaincre” Chadli, puis Zeroual, de se retirer de la scène, il n’a pas pu rééditer la démarche auprès de Bouteflika.
            Le futur Président étant connu, la campagne électorale est, elle aussi, achevée. Inaugurée au mois d’août dernier, sur le thème de la menace d’“instabilité”, et avec forces budgets complémentaires comme avances sur la prodigalité du régime. “À la demande insistante des représentants de la société civile des quarante-six wilayas visitées lors de mes tournées, je vous annonce aujourd’hui officiellement la candidature du président de la République.” C’est ainsi que Sellal, convertissant les présidents d’APW en “société civile”, a motivé la décision de Bouteflika. La tripartite, quant à elle, réunie aujourd’hui, finira de couronner cette campagne sur un air de surenchère dépensière.
            Il ne reste donc plus qu’à distribuer les rôles aux figurants d’un succédané de compétition plurielle et à s’offrir le luxe d’observateurs européens toujours disposés à complimenter “la démocratie” des bons clients. À l’Ouest, on n’est pas regardant sur la “démocratie” d’une république bananière sans autre intérêt que commercial.
            Et nul besoin d’opposer le problème de santé du Président-candidat. Il suffit juste d’observer qu’après trois mandatures dévastatrices, au cours desquelles la cause du développement national a été sacrifiée sur l’autel d’une frénétique entreprise de prédation, voici relancé le cycle ruineux. On l’aura décidément vérifié jusqu’à l’effondrement : l’Algérie ne constitue pas une cause suffisante pour que les acteurs du système de siphonage de la rente cèdent un jour le pouvoir au peuple.
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

            Commentaire


            • #7
              Oui ya mordjan
              il a osé, mais il faut savoir pourquoi et comment!
              regarde les Ukrainiens et les Tunisiens,
              les 2 présidents se sont sauvaient, hna tab djnanou + momie va se présenter sans sa participation à la compagne aich t'chouf,l'algérien kidayar
              Éclairer les nations encore obscures.

              Commentaire

              Chargement...
              X