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ESSENCE à la betterave, diesel au maïs, hybrides branchés gaz comprimé ou liquide... Les alternatives au plein de super existent. À mi-chemin, entre la science-fiction et la réalité de l'après-pétrole, les voitures à énergie solaire tels que l'Astrolab ou l'Eclectic de Venturi intriguent. C'est déjà demain pour les piles à combustible ou les moteurs à hydrogène : les Honda FCX concept, 207 CC épure, BMW H2R sont bien là. La BMW Série 7 hydrogène sera bientôt commercialisée.
L'alternative au tout-pétrole passionne incontestablement les visiteurs du Mondial de l'auto 2006. Ainsi, les organisateurs du salon expliquent en partie le record de fréquentation du premier week-end par l'intérêt pour les différentes énergies alternatives. En annonçant un litre de bioéthanol à 0,80 euro, Dominique de Villepin a donné le ton dès l'inauguration. Mais lorsque le premier ministre parle écologie, les consommateurs entendent aussi économies. Un véritable défi pour les constructeurs.
Les hybrides (essence et électrique) sont au coeur du sujet. Après un premier échec dû à une trop faible autonomie, la propulsion électrique revient en force. Le pôle compétitivité MTA Poitou-Charentes a eu l'idée de proposer une visite des huit marques utilisant à différents stades l'électricité. Ce chemin vert conduit inéluctablement vers les constructeurs japonais. Lexus, marque haut de gamme de Toyota, pionnier dans l'introduction de l'électricité dans les moteurs, présente comme Honda un hybride utilisant alternativement les moteurs thermiques et électriques. PSA s'est aussi engagé dans cette voie. Le constructeur français prépare deux modèles à double motorisation (Diesel et électricité) pour la fin de la décennie, ce n'est plus si loin.
La SVE (Société des véhicules électriques) a choisi une autre voie avec la Cleanova (voir encadré). Le groupe Bolloré investit également beaucoup dans le développement d'une batterie destinée à la voiture électrique.
Des initiatives politiquesAvec un parc roulant de 150 000 voitures, le GPL (gaz de pétrole liquéfié) est l'un des carburants alternatifs les plus répandus. Quelque 5 400 véhicules ont été vendus l'an dernier, dont la moitié par Renault. La production de C02 et identique à celui d'un Diesel. Le GNV (gaz naturel de ville) pollue moins, mais il n'a pas de réseau de distribution. Il est réservé aux flottes. Des expériences sont toutefois menées chez des particuliers qui disposent d'une villa équipée au gaz. Fiat et Citroën sont entrés sur ce marché.
La montée en puissance des carburants verts (bioéthanol et Diester) est plus rapide et s'accélère avec les initiatives politiques. Ainsi, plus de 200 millions d'euros ont-ils été débloqués par les pouvoirs publics pour soutenir la recherche de véhicules moins polluants et plus économes. À cela, s'ajoutent 312 millions d'aides destinées à rendre compétitifs à la pompe les nouveaux carburants.
source : le figaro
L'alternative au tout-pétrole passionne incontestablement les visiteurs du Mondial de l'auto 2006. Ainsi, les organisateurs du salon expliquent en partie le record de fréquentation du premier week-end par l'intérêt pour les différentes énergies alternatives. En annonçant un litre de bioéthanol à 0,80 euro, Dominique de Villepin a donné le ton dès l'inauguration. Mais lorsque le premier ministre parle écologie, les consommateurs entendent aussi économies. Un véritable défi pour les constructeurs.
Les hybrides (essence et électrique) sont au coeur du sujet. Après un premier échec dû à une trop faible autonomie, la propulsion électrique revient en force. Le pôle compétitivité MTA Poitou-Charentes a eu l'idée de proposer une visite des huit marques utilisant à différents stades l'électricité. Ce chemin vert conduit inéluctablement vers les constructeurs japonais. Lexus, marque haut de gamme de Toyota, pionnier dans l'introduction de l'électricité dans les moteurs, présente comme Honda un hybride utilisant alternativement les moteurs thermiques et électriques. PSA s'est aussi engagé dans cette voie. Le constructeur français prépare deux modèles à double motorisation (Diesel et électricité) pour la fin de la décennie, ce n'est plus si loin.
La SVE (Société des véhicules électriques) a choisi une autre voie avec la Cleanova (voir encadré). Le groupe Bolloré investit également beaucoup dans le développement d'une batterie destinée à la voiture électrique.
Des initiatives politiquesAvec un parc roulant de 150 000 voitures, le GPL (gaz de pétrole liquéfié) est l'un des carburants alternatifs les plus répandus. Quelque 5 400 véhicules ont été vendus l'an dernier, dont la moitié par Renault. La production de C02 et identique à celui d'un Diesel. Le GNV (gaz naturel de ville) pollue moins, mais il n'a pas de réseau de distribution. Il est réservé aux flottes. Des expériences sont toutefois menées chez des particuliers qui disposent d'une villa équipée au gaz. Fiat et Citroën sont entrés sur ce marché.
La montée en puissance des carburants verts (bioéthanol et Diester) est plus rapide et s'accélère avec les initiatives politiques. Ainsi, plus de 200 millions d'euros ont-ils été débloqués par les pouvoirs publics pour soutenir la recherche de véhicules moins polluants et plus économes. À cela, s'ajoutent 312 millions d'aides destinées à rendre compétitifs à la pompe les nouveaux carburants.
source : le figaro