La visite d’Etat de cinq jours qu’a entamée ce mardi le roi Mohamed VI au Mali est un message on ne peut plus clair sur les intentions de Rabat en matière de présence géopolitique régionale. Plus de neuf accords économiques seront signés ce qui fait du royaume chérifien le premier partenaire africain de Bamako.
Auparavant, le roi avait tenu à recevoir en personne une délégation du MNLA (mouvement de libération nationale de l’Azawad ) pour assurer le mouvement touarègue de la disponibilité de Rabat à soutenir toute approche et solution qui assurerait une décentralisation politique et administrative garantissant une représentation institutionnelle équitable et la participation de toutes les parties maliennes au pouvoir.
Près d’un mois après, l’Algérie a fait recevoir le chargé des relations extérieures du MNLA par le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines sans pour autant donner une position claire du pouvoir algérien sur le situation au Sahel en général et la crise malienne en particulier dont les répliques n’ont pourtant pas fini de se manifester à nos frontières.
Il est vrai que le Maroc qui conduit une politique de régionalisation avancée est plus à l’aise pour mettre en conformité sa politique intérieure avec sa diplomatie.
C’est avec ces comparaisons que se dévoilent les limites de l’activisme diplomatique d’un Lamamra.
Malek Yacini
Auparavant, le roi avait tenu à recevoir en personne une délégation du MNLA (mouvement de libération nationale de l’Azawad ) pour assurer le mouvement touarègue de la disponibilité de Rabat à soutenir toute approche et solution qui assurerait une décentralisation politique et administrative garantissant une représentation institutionnelle équitable et la participation de toutes les parties maliennes au pouvoir.
Près d’un mois après, l’Algérie a fait recevoir le chargé des relations extérieures du MNLA par le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines sans pour autant donner une position claire du pouvoir algérien sur le situation au Sahel en général et la crise malienne en particulier dont les répliques n’ont pourtant pas fini de se manifester à nos frontières.
Il est vrai que le Maroc qui conduit une politique de régionalisation avancée est plus à l’aise pour mettre en conformité sa politique intérieure avec sa diplomatie.
C’est avec ces comparaisons que se dévoilent les limites de l’activisme diplomatique d’un Lamamra.
Malek Yacini
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