Après l’annonce, samedi 22 février, de la candidature du chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle d'avril 2014, les réactions de la presse sont très critiques. Mais la classe politique, elle, se fait discrète. Et pour cause, l'arrivée dans le jeu du président sortant, affaibli par un AVC survenu en avril 2013, change la donne.
Ils sont peu nombreux à réagir clairement. Certains brandissent la menace du retrait, mais ne l’ont pas encore fait. Les islamistes, qui boycottent l’élection, n’ont rien dit pour le moment. L'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, ne souhaite pas s’exprimer. Le candidat malheureux de 2004, Ali Benflis, non plus, même si son équipe de communication a assuré que la candidature du président n'était pas officielle tant que ce dernier n’avait pas pris la parole. Il n’y a guère qu'Abdallah Djeballah, le leader d’un parti islamiste, pour appeler au retrait de tous les candidats.
Car l’enjeu de l’élection est désormais différent. Même affaibli, Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a de très fortes chances d’être élu. Mais comme sa santé pose problème, l’un des scénarios probables est celui de la création d’un poste de vice-président. Ce dernier prendrait le relais en cas de nouvelle rechute. D’ailleurs, c’est aussi la santé du chef de l'Etat qui pousse la plupart des candidats à la prudence. Car s’il est officiellement candidat, M. Bouteflika n’est pas apparu à la télévision. Sa santé pourrait le forcer, finalement, à se retirer d'ici au 17 avril.
La candidature du président intervient par ailleurs dans un contexte social tendu. Les grèves se multiplient en Algérie, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Et ce n’est pas la réunion tripartite pour des négociations sociales, qui s’est ouverte ce dimanche 23 février, qui devrait calmer les esprits. Cette réunion rassemble le gouvernement, le patronat et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la centrale syndicale historique proche du pouvoir. Mais pas les syndicats autonomes, qui assurent représenter la majorité des travailleurs. « Sans nous, il n’y aura pas de paix sociale », ont-ils crié ce dimanche lors d’un « sit-in » rapidement dispersé par la police au centre d’Alger.
RFI
Ils sont peu nombreux à réagir clairement. Certains brandissent la menace du retrait, mais ne l’ont pas encore fait. Les islamistes, qui boycottent l’élection, n’ont rien dit pour le moment. L'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, ne souhaite pas s’exprimer. Le candidat malheureux de 2004, Ali Benflis, non plus, même si son équipe de communication a assuré que la candidature du président n'était pas officielle tant que ce dernier n’avait pas pris la parole. Il n’y a guère qu'Abdallah Djeballah, le leader d’un parti islamiste, pour appeler au retrait de tous les candidats.
Car l’enjeu de l’élection est désormais différent. Même affaibli, Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a de très fortes chances d’être élu. Mais comme sa santé pose problème, l’un des scénarios probables est celui de la création d’un poste de vice-président. Ce dernier prendrait le relais en cas de nouvelle rechute. D’ailleurs, c’est aussi la santé du chef de l'Etat qui pousse la plupart des candidats à la prudence. Car s’il est officiellement candidat, M. Bouteflika n’est pas apparu à la télévision. Sa santé pourrait le forcer, finalement, à se retirer d'ici au 17 avril.
La candidature du président intervient par ailleurs dans un contexte social tendu. Les grèves se multiplient en Algérie, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Et ce n’est pas la réunion tripartite pour des négociations sociales, qui s’est ouverte ce dimanche 23 février, qui devrait calmer les esprits. Cette réunion rassemble le gouvernement, le patronat et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la centrale syndicale historique proche du pouvoir. Mais pas les syndicats autonomes, qui assurent représenter la majorité des travailleurs. « Sans nous, il n’y aura pas de paix sociale », ont-ils crié ce dimanche lors d’un « sit-in » rapidement dispersé par la police au centre d’Alger.
RFI
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