Le samedi 22 février 2014, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité la résolution humanitaire 2139 [1]. Le vote du texte initialement présenté par l’Australie, le Luxembourg et la Jordanie, et soutenu par la Grande Bretagne, les États-Unis et la France ayant été reporté de quelques jours par la Russie, qui aurait menacé de son veto avant modification. Des voix s’élèvent, toujours les mêmes, pour exprimer leurs doutes quant à son efficacité en raison de l’absence de sanctions automatiques, pour prétendre que l’attitude intransigeante du « régime » syrien a conduit à la clôture de la deuxième session des négociations de Genève 2 sans avancées, et même pour continuer à affirmer – désormais, contre toute vraisemblance – que les terroristes qui sévissent en Syrie « sont les complices du régime syrien » [2] !
Pour mémoire, voici la traduction du communiqué final du délégué syrien permanent auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari, qui répond, entre autres, aux complices du terrorisme et aux faux amis de la Syrie. [NdT].
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J’aurais aimé commencer par saluer Monsieur le Secrétaire général, mais le voilà qui a quitté la séance. Je passerai donc directement au communiqué.
Monsieur le Président, l’amélioration de la situation humanitaire est l’une des priorités du gouvernement de la République arabe syrienne, priorité à laquelle il a été particulièrement attentif depuis le début de la crise et qui relève de ses devoirs constitutionnels et internationaux. C’est pourquoi, il n’a cessé de travailler jour et nuit pour répondre à tous les besoins humanitaires de ses citoyens. Et c’est d’une façon équilibrée qu’il travaille pour ramener la sécurité et la stabilité à l’ensemble du pays.
Le Gouvernement syrien respecte pleinement ses obligations internationales, dont celle de coopérer avec les Nations Unies et ses organisations travaillant dans le domaine de l’assistance humanitaire, conformément à la résolution de l’Assemblée générale N° 46/188 et aux principes directeurs qu’elle a établis, notamment le premier d’entre tous concernant le respect de la souveraineté nationale des États.
En vertu de cette souveraineté et dans le cadre de la résolution présidentielle du 2 Octobre 2013 du Conseil de sécurité, le Gouvernement syrien a mis en œuvre un ensemble de procédures administratives et logistiques qui ont permis aux Nations Unies, et aux organisations humanitaires qui en dépendent, d’élargir le domaine de leur activité et d’en améliorer l’efficacité ; ce qui n’aurait pu être finalisé sans l’entière et effective collaboration de ce gouvernement.
À titre d’exemple je me contenterai de rappeler que le Gouvernement syrien a consenti à ouvrir un troisième pont aérien pour acheminer les aides humanitaires de la ville d’Irbil en Irak à la ville d’Al-Qamichli en Syrie. Ce dernier pont aérien a comporté 11 voyages, suite à 13 voyages pour le premier pont, et 10 voyages pour le second. J’ajouterai que le Gouvernement syrien a pris l’initiative de proposer sa propre flotte aérienne pour l’acheminement de ces aides.
Mesdames et Messieurs, en plus de sa coopération avec les instances internationales, le Gouvernement syrien assume la plus grosse part des aides humanitaires distribuées dans tout le pays. Sa participation est de 75 %, contre 25% seulement pour l’ensemble des organisations onusiennes et internationales travaillant en Syrie.
Monsieur le Président, face à l’esprit d’ouverture, de coopération effective et d’engagement réel du Gouvernement syrien dans le domaine humanitaire, certains gouvernements d’États membres de ce respecté Conseil insistent pour répandre leurs campagnes mensongères ininterrompues afin de semer le doute et la désinformation. Ce qui démasque très clairement leurs mauvaises intentions, de principe, à l’égard de mon pays et lève aussi le voile sur la réalité de penchants maladifs et sadiques, dissimulés derrière des manifestations ayant trait au Droit des relations publiques, aux dépens des douleurs et des espoirs du peuple syrien.
En effet, certains États ne cachent plus leur énorme frustration devant la survenue de signaux positifs, que ce soit dans le domaine humanitaire ou diplomatique ; frustration qui s’est répercutée par plus de destruction et de terrorisme dont le peuple syrien a payé et continue de payer le prix. Leurs réunions et communiqués diffamatoires se sont accompagnés de l’incitation et de l’encouragement évidents et cruels de groupes terroristes qui obéissent à leurs ordres et qu’ils soutiennent.
Des groupes terroristes qu’ils soutiennent financièrement et logistiquement afin de leur permettre tout ce qu’il est possible de faire pour interdire au citoyen syrien d’assurer sa subsistance et sa survie, et le plonger dans le bourbier de l’oppression, de l’obscurantisme et de la souffrance ; exactement comme l’a dit ma chère collègue déléguée de l’Argentine.
Monsieur le Président, les tentatives de certains États membres de ce Conseil pour réduire politiquement la scène syrienne – compliquée par les ingérences arabes, régionales et internationales – à sa seule dimension humanitaire, tendent à aggraver la crise humanitaire et à exploiter la souffrance du citoyen syrien. Ces mêmes tentatives tendent aussi à imposer une lecture partiale et discrétionnaire cherchant à masquer les ingérences étrangères précédemment citées, à manipuler la crise humanitaire syrienne, et à faire pression sur l’opinion publique internationale.
À l’appui de ce que je viens de dire, il me suffit de rappeler que certains États membres de ce Conseil ont refusé, à huit reprises, d’adopter des décisions de cette Assemblée relatives à la simple publication de communiqués de presse condamnant des actes terroristes qui ont emporté la vie de milliers de citoyens syriens innocents. Il me suffit de rappeler que certains États membres de ce Conseil, si empressés de discuter de la situation humanitaire en Syrie, ont refusé la simple idée de fournir des ambulances et des fauteuils roulants à ceux qui en ont besoin.
Pour mémoire, voici la traduction du communiqué final du délégué syrien permanent auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari, qui répond, entre autres, aux complices du terrorisme et aux faux amis de la Syrie. [NdT].
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J’aurais aimé commencer par saluer Monsieur le Secrétaire général, mais le voilà qui a quitté la séance. Je passerai donc directement au communiqué.
Monsieur le Président, l’amélioration de la situation humanitaire est l’une des priorités du gouvernement de la République arabe syrienne, priorité à laquelle il a été particulièrement attentif depuis le début de la crise et qui relève de ses devoirs constitutionnels et internationaux. C’est pourquoi, il n’a cessé de travailler jour et nuit pour répondre à tous les besoins humanitaires de ses citoyens. Et c’est d’une façon équilibrée qu’il travaille pour ramener la sécurité et la stabilité à l’ensemble du pays.
Le Gouvernement syrien respecte pleinement ses obligations internationales, dont celle de coopérer avec les Nations Unies et ses organisations travaillant dans le domaine de l’assistance humanitaire, conformément à la résolution de l’Assemblée générale N° 46/188 et aux principes directeurs qu’elle a établis, notamment le premier d’entre tous concernant le respect de la souveraineté nationale des États.
En vertu de cette souveraineté et dans le cadre de la résolution présidentielle du 2 Octobre 2013 du Conseil de sécurité, le Gouvernement syrien a mis en œuvre un ensemble de procédures administratives et logistiques qui ont permis aux Nations Unies, et aux organisations humanitaires qui en dépendent, d’élargir le domaine de leur activité et d’en améliorer l’efficacité ; ce qui n’aurait pu être finalisé sans l’entière et effective collaboration de ce gouvernement.
À titre d’exemple je me contenterai de rappeler que le Gouvernement syrien a consenti à ouvrir un troisième pont aérien pour acheminer les aides humanitaires de la ville d’Irbil en Irak à la ville d’Al-Qamichli en Syrie. Ce dernier pont aérien a comporté 11 voyages, suite à 13 voyages pour le premier pont, et 10 voyages pour le second. J’ajouterai que le Gouvernement syrien a pris l’initiative de proposer sa propre flotte aérienne pour l’acheminement de ces aides.
Mesdames et Messieurs, en plus de sa coopération avec les instances internationales, le Gouvernement syrien assume la plus grosse part des aides humanitaires distribuées dans tout le pays. Sa participation est de 75 %, contre 25% seulement pour l’ensemble des organisations onusiennes et internationales travaillant en Syrie.
Monsieur le Président, face à l’esprit d’ouverture, de coopération effective et d’engagement réel du Gouvernement syrien dans le domaine humanitaire, certains gouvernements d’États membres de ce respecté Conseil insistent pour répandre leurs campagnes mensongères ininterrompues afin de semer le doute et la désinformation. Ce qui démasque très clairement leurs mauvaises intentions, de principe, à l’égard de mon pays et lève aussi le voile sur la réalité de penchants maladifs et sadiques, dissimulés derrière des manifestations ayant trait au Droit des relations publiques, aux dépens des douleurs et des espoirs du peuple syrien.
En effet, certains États ne cachent plus leur énorme frustration devant la survenue de signaux positifs, que ce soit dans le domaine humanitaire ou diplomatique ; frustration qui s’est répercutée par plus de destruction et de terrorisme dont le peuple syrien a payé et continue de payer le prix. Leurs réunions et communiqués diffamatoires se sont accompagnés de l’incitation et de l’encouragement évidents et cruels de groupes terroristes qui obéissent à leurs ordres et qu’ils soutiennent.
Des groupes terroristes qu’ils soutiennent financièrement et logistiquement afin de leur permettre tout ce qu’il est possible de faire pour interdire au citoyen syrien d’assurer sa subsistance et sa survie, et le plonger dans le bourbier de l’oppression, de l’obscurantisme et de la souffrance ; exactement comme l’a dit ma chère collègue déléguée de l’Argentine.
Monsieur le Président, les tentatives de certains États membres de ce Conseil pour réduire politiquement la scène syrienne – compliquée par les ingérences arabes, régionales et internationales – à sa seule dimension humanitaire, tendent à aggraver la crise humanitaire et à exploiter la souffrance du citoyen syrien. Ces mêmes tentatives tendent aussi à imposer une lecture partiale et discrétionnaire cherchant à masquer les ingérences étrangères précédemment citées, à manipuler la crise humanitaire syrienne, et à faire pression sur l’opinion publique internationale.
À l’appui de ce que je viens de dire, il me suffit de rappeler que certains États membres de ce Conseil ont refusé, à huit reprises, d’adopter des décisions de cette Assemblée relatives à la simple publication de communiqués de presse condamnant des actes terroristes qui ont emporté la vie de milliers de citoyens syriens innocents. Il me suffit de rappeler que certains États membres de ce Conseil, si empressés de discuter de la situation humanitaire en Syrie, ont refusé la simple idée de fournir des ambulances et des fauteuils roulants à ceux qui en ont besoin.
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