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Djamila Bouhired et Bouteflika

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    Djamila Bouhired : « Dès que Bouteflika annoncera personnellement sa candidature, je descendrai dans la rue ! »

    Djamila Bouhired persiste et signe : « je vous promets que si Bouteflika annonce, personnellement, sa candidature, je n’attendrai personne pour sortir dans la rue et dénoncer la mascarade ». Dans un entretien accordé, ce lundi 24 février, au site d’information alhadath-dz.com, l’ancienne Moudjahida affirme ne pas prendre en compte l’annonce faite par le Premier ministre concernant la candidature du chef de l’État à l’élection présidentielle du 17 avril prochain. « Pour moi, Bouteflika n’a pas annoncé officiellement sa candidature pour un quatrième mandat. Je n’ai pas entendu cela de sa bouche. C’est Bouteflika qui doit s’adresser aux Algériens et leur dire qu’il se présente comme les autres candidats et non son Premier ministre », explique-t-elle.
    Djamila Bouhired est convaincue que le président de la République ne peut faire autrement. « Constitutionnellement, il est dans l’obligation de se déplacer personnellement au Conseil constitutionnel pour déposer son dossier de candidature », rappelle-t-elle avant de menacer : « Et quand il annoncera cela personnellement, les Algériens vont devoir enregistrer une nouvelle position historique de Djamila Bouhired. Je compte partir à Gaza (…) et à mon retour, je vais tenir ma promesse ».
    Djamila Bouhired évoque également une rencontre avec le Premier ministre Sellal il y a peu de temps. « Je lui ai transmis ma désapprobation quant à pousser un président malade à se représenter alors qu’il ne peut ni se mettre debout, ni s’adresser à son peuple », affirme-t-elle. « Sellal m’a répondu : je ne peux pas trahir Bouteflika, je ne peux pas le tromper (…). En colère, je lui ai dit : Sellal, vous ne trompez pas Bouteflika. Vous trompez les Algériens, vous trompez l’Algérie », assure l’ancienne combattante.

    https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.n...10318326_n.png
    Éclairer les nations encore obscures.

  • #2
    La dernière république des perchoirs

    Le pouvoir est l’opium des dictateurs (Brahim Gater)



    La confrérie des septuagénaires de la ligue des rapaces diurnes et nocturnes font main basse sur notre Algérie et poussent 70% de notre population (la jeunesse) à quitter le pays et à laisser les richesses nationales au profit des charognards et leurs oisillons, cette progéniture qui vit dans des perchoirs protégés sur les territoires des paradis fiscaux.
    Par contre, certains enfants de la patrie auront un dernier mandat pour fuir le pays sur des embarcations de fortune et d’autres seront à la merci d’une centaine de bureaux d’immigration, alliés de la politique du pouvoir qui fleurissent en Algérie à la lumière du jour avec la complicité des services de l’état pour aider une population en désespoir et en désarroi à prendre des destinations des pays du Nord. Des universitaires qui seront pompistes, taxieurs, homme de ménage ou trouvent refuge dans des programmes d’aide social.
    Dans la perspective de cet exode, des familles entières s’entredéchire sur des territoires étrangers faisant une génération de victimes. des chocs culturels et la dévaluation des rapports au sein des couples laissent des enfants qui se deviennent des victimes collatérales de l'incompétence de ces hommes au pouvoir à faire nourrir sa population, la politique du pouvoir de ces dernières décennies est de pousser les enfants du peuple à abandonner leur patrie et leur famille.
    Un quatrième mandat est évident et salutaire pour éveiller les consciences sur le devoir de défendre la patrie de l’effondrement par le spectre du régionalisme, de la corruption et de l’injustice et réveiller le patriotisme de son long sommeil. Nous devons prendre notre mal en patience pour offrir de l’espoir à une jeunesse laminée par le chômage, l’injustice et l’exclusion.
    Un quatrième mandat aux prix de deux cents millions de dinars, équivalent à deux cents logements sociaux qui seront volatilisés pour donner une virginité à une manifestation électorale qui goutte la moisissure et la tricherie. Les quatre présidentielles auraient coutées l'équivalent de huit cents logements sociaux à notre Algérie, huit cents familles qui vivent dans la précarité devant un palais qui jouit de son pouvoir sur un peuple qui souffre de la misère et de l’abandon.
    L'annonce de ce quatrième mandat fait rougir notre patriotisme et impose à notre peuple un silence respectueux et douloureux devant cette situation originale. Des présidentielles sur ordonnance politique resteront une cicatrice défigurante dans les anales de notre histoire et pour lesquelles nous serons jugés par les générations futures et condamnés par les hommes qui nous ont laissés la patrie comme Al amana. Nous sommes humiliés par ces concepteurs de ce mandat devant une société occidentale qui jubile de notre avilissement. Ces hommes qui vivent au-dessus de notre peuple, pris au piège par l’opium du pouvoir et la soif de l’autorité à l’analogie du sang pour les vampires.
    Cinquante-deux années après la libération de notre pays, le peuple continue à vivre sans avoir le droit d’avoir des droits et des libertés, otage de sa peur et de la fragilité de son courage à pouvoir changer le cours de son histoire.
    Un quatrième mandat qui arrive par maître Amar Saadani, sur un arbre perché, tenait en son bec le FLN. Maitre renard, par l'odeur alléchée du parfum du pouvoir, lui tint à peu ce langage : Eh ! Ya amar, que tu es attaché à la vie des palais ! Que tu me sembles quelqu’un qui aime El-Az Wel-karama! À ces mots le corbeau saute de joie et tombe dans l’overdose, ouvre son large bec et commence par prendre en partie les services du DRS, laisse tomber sa proie à hauteur de ses griffes, rattrape le parti dans l’attente de l’arrivée du substitut, un parti passoire qui laisse le parti historique à la disposition du plus fort, un jonglage à deux parties pour s’assurer de la mise en place d’un paravant d’exposition et de Marketing pour ce quatrième mandat.
    Un quatrième mandat qui arrive par les youyous de la cigogne, de sa tour d’ivoire fait une entrée folklorique et stratégique pour prendre le pouls de la population en vue de composer des scénarios à la mesure de l’état cardiaque du corps électoral et son attachement sentimental au rais.
    Ce cataclysme arrive avec la complicité du secrétaire général de l’UGTA, un poste qu’il occupe à vie et pour toute la vie. Le pouvoir d’achat est en chute vertiginale depuis 1997, la classe moyenne est anéantie et a disparu au profit d’une économie rentière aux mécanismes fonctionnels d’un pays en banqueroute et ce secrétaire à vie moisit sur un matelas syndical devant une jeunesse à l’état de hitisme et de nihilisme. UGTA
    Pour ne pas perdre la paix, le loup devient berger et le peuple dans la bergerie attend tranquillement le 17 avril 2014, un jour de sacrifice ultime pour des années d'hibernation, d’injustice, de peur, de régionalisme, de corruption, de la hogra, d’usure et d’humiliation.
    Je quitte le parc de la fontaine, ces fables françaises et le Dewan d’Abou Nawas pour aller rejoindre les maquis de novembre sur les traces de ces hommes et femmes pures qui sont morts par amour à la liberté, à la patrie et à leur peuple. Je ne suis pas fière de mon combat et mes nuits sont hantées par ces fantômes qui grugent les biens de ma patrie à l'épuisement et privent mon peuple du droit d’avoir des droits, du droit d'être libre de choisir ses enfants pour la gestion de leur patrie.
    Démos

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    • #3
      Dommage elle est hospitalisée en France
      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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