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Exportations d’hydrocarbures durant le 1er semestre 2006

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  • Exportations d’hydrocarbures durant le 1er semestre 2006

    Bonjour

    L’Algérie a vendu aux Etats-Unis 583 000 b/j

    L’Algérie a été le sixième fournisseur de pétrole des Etats-Unis durant les six premiers mois de l’année en cours, selon le dernier rapport de l’American Petroleum Institute (API), publié en août dernier. L’Algérie, qui produit globalement 1,4 million de baril par jour (Mbj), a exporté vers ce pays 583 000 barils quotidiennement durant cette période, représentant ainsi 4,7 % des importations américaines en pétrole.

    Le Canada a été le premier fournisseur des Etats-Unis et le Mexique le deuxième avec respectivement 2,122 millions et 1,534 Mbj. Les ventes de ces deux pays représentent respectivement 17,2 % et 12,5 % des besoins américains en pétrole.

    Ils sont suivis de l’Arabie saoudite avec 1,462 Mbj, du Venezuela avec 1,424 Mbj et du Nigeria avec 1,182 Mbj. L’Irak, qui a été le septième fournisseur des Etats-Unis, vient juste après l’Algérie avec un volume de 547 000 bj. De janvier à juin 2006, le volume global des importations américaines en pétrole a atteint 12,313 Mbj.

    Constituées principalement d’hydrocarbures, les exportations algériennes vers les Etats-Unis n’ont cessé d’augmenter au cours de ces derniers mois, enregistrant une hausse de 8,17 % au cours du premier semestre pour un montant de 4,275 milliards de dollars.

    Ce montant fait de ce pays le premier client de l’Algérie avec une proportion de 16,65 % dans nos exportations globales. En six mois seulement, l’Algérie a vendu au Etats-Unis plus de pétrole que pendant les neuf premiers mois de 2005.

    En effet, entre janvier et septembre de l’année dernière, l’Algérie était le troisième fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis, (après l’Arabie saoudite et l’Irak) avec une moyenne de 482 000 barils par jour. La tendance à l’augmentation de la consommation énergétique américaine offre de bonnes perspectives pour les exportations algériennes d’hydrocarbures vers ce pays, d’autant que l’Algérie prévoit d’augmenter sa production pétrolière à 2 Mbj à l’horizon 2010.

    Outre l’Algérie, les Etats-Uniens comptent non seulement sur leurs importations du Canada, mais aussi sur celles de pays comme le Venezuela, l’Arabie saoudite et le Mexique. Au cours des 10 dernières années, les exportations canadiennes vers les Etats-Unis qui ont totalisé 890 millions de mètres cubes, n’ont été dépassées que par les exportations de l’Arabie saoudite (953,6 millions), du Venezuela (937,7 millions) et du Mexique (905,9 millions).

    On s’attend à ce que la dépendance des Etats-Unis du pétrole de l’OPEP augmente et qu’elle passe de quelque 40 % en 2002 à près de 50 % en 2025, selon les prévisions de l’EIA (Administration de l’information sur l’énergie). Depuis le début des années 1960, les Etats-Unis sont devenus de plus en plus tributaires des importations tant de pétrole que de gaz naturel.

    Alors qu’en 1960 le pays importait 17 % de son pétrole, ses importations en 2002 représentaient près de 53 % de sa consommation pétrolière globale. Ses principaux fournisseurs ainsi que leur importance relative ont changé quelque peu au cours de cette période.

    Ainsi, en 1960, le Venezuela, le Canada, l’Arabie saoudite, la Colombie et l’Irak étaient les principaux fournisseurs de pétrole des Etats-Unis. En 2002, c’est le Canada qui a fourni la plus grande partie des importations américaines, suivi de l’Arabie saoudite, du Mexique, du Venezuela et du Nigeria.

    Aujourd’hui encore, le nombre des exportateurs de pétrole aux Etats-Unis a augmenté. Parmi eux figurent, outre l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, l’Equateur, la Norvège et le Royaume-Uni. Selon les experts, les importations américaines de brut devraient atteindre 21 Mbj en 2025 pour une consommation qui devrait passer à 28 Mbj contre près de 12 Mbj en 2002.

    Parallèlement, la production américaine de pétrole devrait diminuer au cours des vingt prochaines années pour passer de 9,16 Mbj en 2002 à 8, 6 millions en 2025. Les importations américaines de pétrole brut de la mer du Nord devraient diminuer au fur et à mesure que la production baisse dans cette zone, au même titre que les importations en provenance du Canada et du Mexique.

    Z. M./ S. B.
    Le jeune INDEPENDANT
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