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La grève totale comme riposte contre le 4 eme mandat de Bouteflika

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  • La grève totale comme riposte contre le 4 eme mandat de Bouteflika

    Avec le maintien au pouvoir d’un président gravement handicapé, auquel il est demandé de diriger un pays de 37 millions d’habitants, alors même qu’il ne peut même pas satisfaire de lui-même ses besoins les plus élémentaires, ce régime affiche un mépris manifeste envers le peuple pensant que la politique du bâton et de la carotte lui permettrait de s’éterniser au pouvoir, en passant le relais d’un corrompu à plus corrompu, voire d’une marionnette à un drabki.
    Que faire pour mettre un terme à ce déni non seulement de justice ou de démocratie, mais de logique tout simplement. Un pays ne peut être géré éternellement par un même système obsolète, à partir d’un hôpital, voire d’un cimetière. Des partisans de Bouteflika n’avaient-ils pas scandé "nous voterons pour Bouteflika vivant ou mort !" (1)
    Un tel régime ne peut espérer survivre en procédant à un simple ravalement de façade sous prétexte de changement. Mais il s’accroche pourtant à ses pouvoirs, à ses privilèges, avec des clients corrompus de plus en plus nombreux. Ce régime ne cédera jamais la place de lui-même.
    Tous les opposants, soit au régime soit au déni de logique, se posent la question : "Que faire ?"
    Une guerre civile comme en Libye ou en Syrie avec leurs cortèges de morts ? Un scénario à l’égyptienne pour tomber de Charybde en Sylla ? Une crise politique qui s’éternise comme en Tunisie avec aussi des morts et un climat propice à une guerre civile ? Non, rien de tout cela. Cherchons dans notre propre histoire pour trouver une solution efficace et qui préserve les vies humaines.
    Souvenez-vous de la grève des huit jours pendant la guerre d’indépendance, du 28 janvier au 4 février 1957. Le FLN, le vrai pas le FLN des imposteurs, cherchait à internationaliser la question algérienne en ordonnant une grève massive du peuple algérien dont le début coïnciderait avec l’ouverture de la session de l’ONU fixée au 28 janvier 1957 avec l’Algérie à l’ordre du jour.
    Dans toutes les villes d’Algérie, les populations sont restées à la maison tout simplement. Pas de manifestations de rues, ni attroupements, pas de travail, pas d’école, pas de chantier. Rien de rien. Les autorités coloniales fulminaient : les Algériens protestaient massivement face à la terre entière, sans pour autant donner l’occasion aux hordes colonialistes de tirer dans le tas comme en mai et juin 1945.
    Voilà la solution : déclencher une nouvelle grève totale en Algérie, pas pour huit jours, mais permanente jusqu’au départ du système qui se trouvera désarmé face à des rues vides, sans jeunes manifestants à rafler et tabasser pour l’exemple. Aucune excuse pour les forces anti-émeutes pour frapper une population absente des espaces publics.
    Il reviendrait à tous les partis politiques, toutes les associations de la société civile opposés à cette mascarade d’un pays dirigé par un cadavre, d’organiser cette grève, de lancer les mots d’ordre pacifiques sans violence, d’inviter la population à se ravitailler tout en affichant une solidarité sans faille envers les plus démunis.
    Si un tel mouvement - on ne peut plus pacifique- s’enclenchait, il servirait d’exemple au monde entier. Comme l’avait été la Révolution du 1er novembre 1954.
    Abdelkrim Badjadja

  • #2
    Les trois partis qui boycottent l’élection présidentielle se sont réunis cet après-midi, 24 février 2014, au siège du parti Ennahda. Cette rencontre a regroupé MM. Abderezak Makri, président du HMS, Mohcine Belabbas président du RCD, et Mohamed Douibi, Secrétaire général d’Ennahda.
    Les trois responsables ont longuement échangé et analysé la situation politique et économique du pays qu’ils jugent dangereuse à la veille des présidentielles du 17 avril 2014. Celle-ci est marquée par le marasme économique et les déséquilibres financiers selon les différents rapports et statistiques annoncés. Le pouvoir en place est entièrement responsable de cette catastrophe devant le peuple.
    Devant la gravité de cette conjoncture, les responsables des trois formations:
    1- Appellent le peuple algérien à boycotter massivement la présidentielle du 17 avril 2014 au regard des dangers qu’elle représente pour l’avenir du pays ;
    2- Invitent les candidats à se retirer de cette tromperie électorale dont les résultats sont connus d’avance en l’absence de conditions de transparence et de neutralité ;
    3- Appellent à une conférence de débat national qui associera tous les acteurs politiques pour dépasser la situation délétère que traverse le pays et assurer la stabilité et l’avenir des générations futures.
    Alger, le 24 février 2014
    Abderezak Makri (HMS)
    Mohcine Bellabas (RCD)
    Mohamed Douibi (Ennahda

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    • #3
      Qui ne tente rien non seulement n'a rien mais pourra perdre ce qu'il a déjà.

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      • #4
        La grève totale comme riposte contre le 4 eme mandat de Bouteflika
        L'idée est bonne, mais impossible de mobiliser les gens.

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        • #5
          Partout , autour de moi, j'entend:"c'est,Bouteflika ou la syrie".

          Pauvre peuple, il est foutu , et il ne le sait meme pas!

          Il ya une autre option, dont personne ne parle, foutre le camp!.
          plus tu pédales moins fort , moins tu vas plus vite !

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          • #6
            Pourquoi impossible, s'il ya assez de monde qui trouve que cette candidature de la honte est une Insulte au peuple, au pays et ses institutions, que sa réelection permettra á une meute de corrompus d'échapper á la justice et jouiront de l'impunité. Si les personaliotés politiques de tous horizons se comportent comme des algériens qui ont assez de respect pour eux mème et appellent le peuple á exprimer son mécontentement d'une manière pacifique et la grève totale fera réfléchir tous ceux qui croient asservir les Algeriens et continuer á gouverner á la force des CRS.
            Les choses vont évoluer au fur et á mesure qu'on approche de la date du 17 Avril. Les Algeriens vont éssayer tous les moyens pacifiques pour stopper cette énième mascarade.

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