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L’Algérie contemporaine (1962 à nos jours), Sans catégorie1
Les mots simples et les phrases directes, sans détours que j’utilise font preuve de ma nativité et d’un reflex naturel; celui d’un citoyen algérien, qui s’indigne et refuse que son pays soit une risée, refuse la catastrophe politique, refuse le mépris, le viol ultime de la volonté du peuple algérien …
Monsieur le président, comprenez le fond de mes mots qui expriment la lourdeur du cœur…
Monsieur le président, ne laissez pas l’histoire retenir que vous allez encore violer l’Algérie et son peuple une fois de plus en vous maintenant au pouvoir!
Vous êtes déjà le seul président Algérien à avoir effectué 15 ans de règne en étant très malade, affaibli … dans un pays très riche ! Riche; par sa jeunesse, par sa diversité, sa culture, son histoire, ses ressources, sa foi, sa force du combat… N’est-ce pas une honte?
Vous avez piégé le peuple en le rendant victime, de ses propres angoisses : la peur du changement, la crainte du futur et de l’insécurité, Vous avez réussi à lui faire accepter l’idée qu’il est impossible de trouver un autre homme capable de gouverner le pays, en créant un vide politique désastreux !
Laissez-moi vous dire monsieur le président : si vous aimez l’Algérie : vous devriez partir, et vite.
Vous devriez partir parce que nous sommes une population constituée essentiellement de jeunes et nous avons besoin d’esprits vifs pour mener nos rêves et notre avenir.
Nous avons besoin d’un président qui fera renaître le nationalisme pur, car notre histoire est faite de combat et de sacrifice!
Nous voulons un président capable d’unir toutes les forces du pays : Celle de l’Est, du Centre, de l’Ouest, et celle du Sud. Notre force est dans la diversité, l’union … et non à Tlemcen seulement!
Nous demandons un président qui nous persuade de rester et non d’un chef qui nous incite à partir chez les ennemis de nos ancêtres.
Un président qui nous oblige à travailler à nous surpasser et non d’un président qui nous achète avec notre propre rente!
Un président qui sévit contre les pilleurs en donnant exemple à tous ceux qui souhaiteront détourner l’argent du peuple, et non le contraire!
Un président qui s’entoure d’intellectuels, en mesure d’innover, de créer, de trouver des solutions modernes au pays et non pas d’une racaille qui tirent le peule vers le bas.
Un président qui fait respecter les règles de civisme et de société, pour que nous puissions vivre dans le respect, la sérénité et la tranquillité, et non dans la peur et le stress.
Nous voulons un président qui trouve des solutions à son pays (architecturales, environnementales, culturelles, patrimoniales, sociétales…) en contribuant à éduquer son peuple, en instaurant des règles, des processus à long et à court terme comme dans tous pays qui se respecte.
Nous avons besoin d’un président en mesure de trouver des remplaçants meilleurs que lui et non d’un président qui cache et chasse ses cerveaux.
Un président de bonne foi, prêt à céder le pouvoir aux autres, au lieu de vouloir finir comme ses vieux voisins capricieux.
Monsieur le président, comprenez le sens de ces mots, car l’heure est grave, le monde bouge, le monde va vite et nous sommes en retard, nous devons rattraper les autres et nous avons besoin de sang neuf, d’idées nouvelles…
Oui monsieur le président, nous avons besoin de tout cela, pour reconstruire à l’aide du peu d’humanité qui nous reste, une Algérie nouvelle. Une Algérie qui nous donne envie de vivre chez nous, car nous n’avons nul part où aller.
Laissez-nous connaître cette Algérie que les livres nous racontent, cette Algérie que nos parents nous chantent, une Algérie dont le rêve devient de plus en plus impossible…
Monsieur le président, ne vous inquiétez pas, nous avons l’habitude, la souffrance a fait de nous un peuple fort et courageux, soyez tranquille, les prières de nos martyrs, de nos grandes mères, de nos grands-pères veillent toujours sur cette Algérie aux milles sacrifices.
L’Algérie vivra !
Khaled Babaci
Les mots simples et les phrases directes, sans détours que j’utilise font preuve de ma nativité et d’un reflex naturel; celui d’un citoyen algérien, qui s’indigne et refuse que son pays soit une risée, refuse la catastrophe politique, refuse le mépris, le viol ultime de la volonté du peuple algérien …
Monsieur le président, comprenez le fond de mes mots qui expriment la lourdeur du cœur…
Monsieur le président, ne laissez pas l’histoire retenir que vous allez encore violer l’Algérie et son peuple une fois de plus en vous maintenant au pouvoir!
Vous êtes déjà le seul président Algérien à avoir effectué 15 ans de règne en étant très malade, affaibli … dans un pays très riche ! Riche; par sa jeunesse, par sa diversité, sa culture, son histoire, ses ressources, sa foi, sa force du combat… N’est-ce pas une honte?
Vous avez piégé le peuple en le rendant victime, de ses propres angoisses : la peur du changement, la crainte du futur et de l’insécurité, Vous avez réussi à lui faire accepter l’idée qu’il est impossible de trouver un autre homme capable de gouverner le pays, en créant un vide politique désastreux !
Laissez-moi vous dire monsieur le président : si vous aimez l’Algérie : vous devriez partir, et vite.
Vous devriez partir parce que nous sommes une population constituée essentiellement de jeunes et nous avons besoin d’esprits vifs pour mener nos rêves et notre avenir.
Nous avons besoin d’un président qui fera renaître le nationalisme pur, car notre histoire est faite de combat et de sacrifice!
Nous voulons un président capable d’unir toutes les forces du pays : Celle de l’Est, du Centre, de l’Ouest, et celle du Sud. Notre force est dans la diversité, l’union … et non à Tlemcen seulement!
Nous demandons un président qui nous persuade de rester et non d’un chef qui nous incite à partir chez les ennemis de nos ancêtres.
Un président qui nous oblige à travailler à nous surpasser et non d’un président qui nous achète avec notre propre rente!
Un président qui sévit contre les pilleurs en donnant exemple à tous ceux qui souhaiteront détourner l’argent du peuple, et non le contraire!
Un président qui s’entoure d’intellectuels, en mesure d’innover, de créer, de trouver des solutions modernes au pays et non pas d’une racaille qui tirent le peule vers le bas.
Un président qui fait respecter les règles de civisme et de société, pour que nous puissions vivre dans le respect, la sérénité et la tranquillité, et non dans la peur et le stress.
Nous voulons un président qui trouve des solutions à son pays (architecturales, environnementales, culturelles, patrimoniales, sociétales…) en contribuant à éduquer son peuple, en instaurant des règles, des processus à long et à court terme comme dans tous pays qui se respecte.
Nous avons besoin d’un président en mesure de trouver des remplaçants meilleurs que lui et non d’un président qui cache et chasse ses cerveaux.
Un président de bonne foi, prêt à céder le pouvoir aux autres, au lieu de vouloir finir comme ses vieux voisins capricieux.
Monsieur le président, comprenez le sens de ces mots, car l’heure est grave, le monde bouge, le monde va vite et nous sommes en retard, nous devons rattraper les autres et nous avons besoin de sang neuf, d’idées nouvelles…
Oui monsieur le président, nous avons besoin de tout cela, pour reconstruire à l’aide du peu d’humanité qui nous reste, une Algérie nouvelle. Une Algérie qui nous donne envie de vivre chez nous, car nous n’avons nul part où aller.
Laissez-nous connaître cette Algérie que les livres nous racontent, cette Algérie que nos parents nous chantent, une Algérie dont le rêve devient de plus en plus impossible…
Monsieur le président, ne vous inquiétez pas, nous avons l’habitude, la souffrance a fait de nous un peuple fort et courageux, soyez tranquille, les prières de nos martyrs, de nos grandes mères, de nos grands-pères veillent toujours sur cette Algérie aux milles sacrifices.
L’Algérie vivra !
Khaled Babaci