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Réda Hamiani-“Fixer comme ambition 10 à 12% de croissance au cours du prochain quinquennat”

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  • Réda Hamiani-“Fixer comme ambition 10 à 12% de croissance au cours du prochain quinquennat”

    Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise, à “Liberté”

    Par : Youcef Salami

    Le premier responsable de cette organisation patronale aborde dans cet entretien les questions inhérentes à la mise en œuvre du pacte économique et social signé, le 23 février dernier, par les trois partenaires de la tripartite.

    Liberté : Pensez-vous que les engagements contenus dans le Pacte national économique et social de croissance, soumis à l’appréciation de la tripartite tenue samedi dernier, soient suffisants pour régler les problèmes dont souffre l’économie nationale dans sa globalité ?

    Réda Hamiani : Les engagements pris par les uns et les autres ne peuvent pas régler tous les problèmes dont souffre l’économie dans sa globalité mais, s’ils sont respectés, ils vont grandement y contribuer. Nous pensons que les réformes économiques, pour y parvenir, ne sont pas du seul ressort du gouvernement et des institutions publiques, et doivent requérir la mobilisation et l’engagement actifs de tous les acteurs économiques et ceux des partenaires sociaux. Ils doivent, à notre sens, tous unir leurs efforts pour concilier à la fois le développement de l’entreprise, l’intérêt du monde du travail et celui de la collectivité nationale.
    Nous avons quelque peu déploré, au cours de nos discussions, l’attitude de certains cadres de l’administration qui ne voulaient faire valoir que le point de vue de l’administration qui devait prévaloir sur celui des deux autres partenaires. Il est temps que l’on dépasse ce genre d’attitude pour que la concertation ait un sens réel, mais dans l’ensemble, notamment sous l’impulsion du Premier ministre qui a donné des directives très claires à ce sujet, les discussions se sont déroulées dans un climat serein une fois les premières ambiguïtés levées.

    Les propositions faites par le FCE ont-elles été prises en considération dans ce document ?

    La version du pacte que nous détenons à l’heure actuelle est celle élaborée avec les services du ministère du Développement industriel et de l’Investissement. Après avoir reçu cette version, nous avons encore fait des remarques sur le fond ; on nous a assuré que ces remarques ultimes ont été transmises au Premier ministre qui devait arbitrer sur le texte final que nous aurons à discuter lors de la séance solennelle, pour le signer avec lui et l’UGTA. Toutefois, nous relevons avec satisfaction que la très grande majorité de nos propositions, notamment celles contenues dans notre document, “50 propositions pour un nouveau pacte de croissance”, ont été largement reprises dans ce document. Nous sommes revenus à la charge pour proposer, en particulier, que l’économie de marché soit explicitée par ce texte, car nous avons remarqué que chacun s’y réfère mais que souvent son contenu est dévoyé, pour ne pas dire détourné pour revenir aux
    recettes de l’économie administrée.
    Nous voulons que dans ce domaine, le “stop and go” s’arrête définitivement et que l’on tourne une fois pour toutes la page des injonctions économiques contre-productives et mettre fin à la gestion bureaucratique de l’économie. Nous avons toujours appelé les pouvoirs publics à mettre l’entreprise au centre de toute politique économique et que la concertation ne soit pas purement formelle. Nous voulions également que soit prise en compte, dans ce texte, une vision à long terme concernant les perspectives économiques de l’Algérie. Celle-ci, serait, selon nos vœux, une croissance de 10 à 12% pour la fin du prochain quinquennat, un chômage stabilisé inférieur à 10% sans recours au dispositif de soutien actuel et un taux d’investissement égal ou proche de celui d’aujourd’hui hors investissement dans les infrastructures de base et un taux de change réel (non administré) stable, capable d’éliminer le secteur informel et les rentes de situation.

    Le pacte économique et social de croissance dont il s’agit est-il réalisable ? Y aura-t-il un suivi pour traduire dans les faits toutes les dispositions qui y figurent ?

    Le pacte économique et social de croissance est, à notre avis, parfaitement réalisable à condition que le gouvernement s’engage à en faire en priorité son programme économique pour les cinq prochaines années. Il contient des avancées majeures en termes de réindustrialisation, de reconquête par nos entreprises de leur marché intérieur et des propositions de conquête des marchés extérieurs en soutenant nos “champions” qui seront capables de s’ancrer dans l’économie mondiale. Il s’attaque aux réformes structurelles de notre économie telles celles du secteur financier, la modernisation de notre administration économique, des subventions, du foncier industriel ou celles du système de l’éducation et de la formation…
    Les mécanismes de suivi et l’ancrage juridique sont toujours en gestation et n’ont pas encore fait l’objet d’un consensus, mais seront réglés, nous n’en doutons pas, lors des discussions ultimes avec monsieur le Premier ministre.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Réda Hamiani grand Chayate. Le FCE a soutenu le 4eme mandat de Bouteflika.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      10-12% de croissance annuelle? certains revent les yeux ouverts.

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      • #4
        et prq pas entre 20 et 35% de croissance pendant qu'on y est ?

        cette énormité est ajouter à celles déjà entendues...

        20 millions de touristes en 2025

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