Depuis quelques jours, Alger est quadrillée par un dispositif de sécurité inhabituel. Le renforcement est visible dans les grandes artères et à proximité de certains établissements publics.
Au niveau de la Grande-Poste, les véhicules blindés de la police longent la grande avenue. Aux alentours du siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) et à la place du 1er Mai, des fourgons de police ont pris position. De simples passants interceptés ont été sommés de présenter leur pièce d’identité. Dimanche, des policiers ont malmené des syndicalistes qui manifestaient, devant la résidence Djenane El Mithak, pour dénoncer leur marginalisation en tant que partenaire social et leur exclusion de la tripartie. Pis encore, à leur retour à leurs sièges respectifs, certains syndicalistes étaient étonnés de voir des agents de l’ordre postés devant la porte et à proximité des immeubles abritant leurs bureaux.
Les syndicats, tout en dénonçant cet état de fait, ont qualifié le déploiement des agents des forces de l’ordre de «dispositif monstrueux». Hier, le Comité national des patriotes devait tenir un sit-in devant le palais du gouvernement. Arrivés au niveau de la Grande-Poste, les rappelés de l’armée ont été encerclés par un convoi de fourgons de police. Tabassés et malmenés, ils ont été sommés de quitter les lieux. Les policiers ont orienté et forcé les manifestants à se rendre à la gare de Tafourah où le dispositif de sécurité avait été renforcé : «Les agents de l’ordre nous ont embarqués de force dans des bus menant vers la gare de Kharouba», dénonce le porte-parole du Comité national des rappelés de l’armée. Celui-ci, qui ne comprend pas l’acharnement des services de sécurité, s’interroge surtout sur les raisons du renforcement de ce dispositif. Que craint le pouvoir ? «De quoi a-t-il peur ?», s’est interrogé un militant des droits de l’homme. «Pourquoi Alger est sous haute surveillance ?», s’inquiète-t-il.
Sellal n’a-t-il pas déclaré, à partir d’Oran, que le président Bouteflika brigue un quatrième mandat «en réponse à la demande pressante des citoyens et citoyennes de tout le pays» ? «Si le peuple est satisfait de la gestion du président Bouteflika, pourquoi est-il sorti dans la rue et pourquoi autant de policiers ?», s’est exclamé un mécontent du comité des chômeur.
El Watan
Au niveau de la Grande-Poste, les véhicules blindés de la police longent la grande avenue. Aux alentours du siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) et à la place du 1er Mai, des fourgons de police ont pris position. De simples passants interceptés ont été sommés de présenter leur pièce d’identité. Dimanche, des policiers ont malmené des syndicalistes qui manifestaient, devant la résidence Djenane El Mithak, pour dénoncer leur marginalisation en tant que partenaire social et leur exclusion de la tripartie. Pis encore, à leur retour à leurs sièges respectifs, certains syndicalistes étaient étonnés de voir des agents de l’ordre postés devant la porte et à proximité des immeubles abritant leurs bureaux.
Les syndicats, tout en dénonçant cet état de fait, ont qualifié le déploiement des agents des forces de l’ordre de «dispositif monstrueux». Hier, le Comité national des patriotes devait tenir un sit-in devant le palais du gouvernement. Arrivés au niveau de la Grande-Poste, les rappelés de l’armée ont été encerclés par un convoi de fourgons de police. Tabassés et malmenés, ils ont été sommés de quitter les lieux. Les policiers ont orienté et forcé les manifestants à se rendre à la gare de Tafourah où le dispositif de sécurité avait été renforcé : «Les agents de l’ordre nous ont embarqués de force dans des bus menant vers la gare de Kharouba», dénonce le porte-parole du Comité national des rappelés de l’armée. Celui-ci, qui ne comprend pas l’acharnement des services de sécurité, s’interroge surtout sur les raisons du renforcement de ce dispositif. Que craint le pouvoir ? «De quoi a-t-il peur ?», s’est interrogé un militant des droits de l’homme. «Pourquoi Alger est sous haute surveillance ?», s’inquiète-t-il.
Sellal n’a-t-il pas déclaré, à partir d’Oran, que le président Bouteflika brigue un quatrième mandat «en réponse à la demande pressante des citoyens et citoyennes de tout le pays» ? «Si le peuple est satisfait de la gestion du président Bouteflika, pourquoi est-il sorti dans la rue et pourquoi autant de policiers ?», s’est exclamé un mécontent du comité des chômeur.
El Watan
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