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AbdelAziz Bouteflika et le danger de la stagnation

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  • AbdelAziz Bouteflika et le danger de la stagnation

    Edito du Monde. C'est un président muet qui a informé ses électeurs, samedi 22 février, de sa candidature à un quatrième mandat à la tête de l'Algérie. A presque 77 ans, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, compte s'y maintenir encore plusieurs années, mais c'est son premier ministre qu'il a chargé de le dire. Le président lui-même, victime d'un accident vasculaire cérébral en avril 2013, ne s'est pas exprimé publiquement depuis un an.

    L'élection présidentielle du 17 avril est donc placée par le régime sous le signe de la stabilité, argument défendu par l'ensemble des soutiens traditionnels du chef de l'Etat. C'était déjà au nom de la stabilité que M. Bouteflika avait réussi à faire adopter, en 2008, une révision de la Constitution qui lui permettait de dépasser la limite de deux mandats et d'être réélu une troisième fois l'année suivante.

    Mais la stabilité a tourné à l'immobilisme et commence fort à ressembler à de l'acharnement. Avec les risques que comporte le refus de l'alternance : pour les opposants à un quatrième mandat de M. Bouteflika, l'obstination du président algérien à se maintenir au pouvoir, loin d'être un facteur de stabilité, est désormais une source de tensions.
    Cet immobilisme est d'autant plus inquiétant que le paysage politique et social algérien, lui, évolue. Les soutiens du président que sont le FLN et la centrale syndicale UGTA n'ont plus le même poids. Le FLN est en proie à de vives divisions internes. Une lutte d'influence féroce au sein de l'armée s'est répandue sur la place publique. L'UGTA, autrefois puissante, se trouve dépassée par les syndicats autonomes à l'origine de toutes les grèves récentes, comme celle qui vient de paralyser pendant plusieurs semaines les établissements scolaires.
    Quant au Mouvement social pour la paix, issu des Frères musulmans, longtemps le principal parti islamiste allié du gouvernement, il a rejoint l'opposition. Non seulement il ne présentera pas de candidat le 17 avril, mais, pour la première fois, il appelle au boycottage du scrutin. Le cercle du pouvoir se rétrécit.
    Le président Bouteflika peut-il parler ? Peut-il gouverner ? Les Algériens se posent ces questions. Restée à l'écart des révolutions arabes, l'Algérie n'est pas figée pour autant. Les autorités ont puisé dans la rente des hydrocarbures pour apaiser les mouvements de contestation. Ajoutée au profond traumatisme de la guerre civile des années 1990, cette ressource a permis au régime d'éviter la contagion.
    Mais les Algériens ne sont ni sourds ni aveugles. Ils voient, ailleurs dans le monde, des dirigeants élus balayés en quelques semaines et découvrent dans leurs médias de multiples scandales de corruption. La fracture entre le président, usé par le pouvoir et la maladie, et une population jeune, ne fait que s'aggraver. Le meilleur service que M. Bouteflika pourrait encore rendre à son pays serait de passer la main.

  • #2
    La fracture entre le président, usé par le pouvoir et la maladie, et une population jeune, ne fait que s'aggraver.
    A ce rythme de longitude .. Boutef nous survivra à tous

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    • #3
      ...
      Le meilleur service que M. Bouteflika pourrait encore rendre à son pays serait de passer la main.
      A travers le journal " Le monde ", la FRANCE serait-elle entrain de retirer son soutien à BOUTESRIKA ?

      P.

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      • #4
        Pangeen

        Absolument..
        Pour des raisons d'image.. je ne pense pas qu'il puisse refaire une convalescence en France ..
        Au pire, il sera accueilli 2-3 jours au Val de Grace - avant qu'on ne l'invite poliment à quitter le territoire ..
        La honte à tous les niveaux quoi !!

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        • #5
          Au pire, il sera accueilli 2-3 jours au Val de Grace - avant qu'on ne l'invite poliment à quitter le territoire .
          Ils ne peuvent pas. Bouteflika a du travailler quelques mois en France dans les années 1980. Il possède de ce fait un numéro d'assuré social en France qui lui ouvre droit à un titre de séjour, une retraite et à la sécurité sociale.
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #6
            Love Algeria, salut.

            il faut faire en sorte que ton article ne contienne pas des liens vers d'autres sites internet.
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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