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ALGERIE. Derrière la candidature de Bouteflika, l'ombre des généraux

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  • ALGERIE. Derrière la candidature de Bouteflika, l'ombre des généraux

    C'est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a annoncé la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un 4ème mandat samedi 22 février, le principal intéressé étant trop affaibli. C'est son frère cadet, Saïd, qui va déposer le dossier de candidature. Il semble bien que l'armée, immuable faiseur de rois, n'a pas trouvé de remplaçant, pour l'instant, à l'actuel président.
    Hospitalisé au Val-de-Grâce, du 13 au 17 janvier, pour des examens de routine, après son accident vasculaire cérébral de l'été 2013, le président Bouteflika, 76 ans, était rentré à Alger juste à temps pour signer le décret fixant l'élection présidentielle au 17 avril. Il avait alors 45 jours pour se déclarer. Le faux-suspens n'aura finalement pas durer très longtemps.
    "Abdelaziz Bouteflika va bien"

    "Abdelaziz Boutefika va bien", aime à répéter le Premier ministre Abdelmalek Sellal, 65 ans. Pour preuve, le quotidien "El Moudjahid", l'organe du pouvoir, avait publié le lendemain de son retour une photo où l'on voit le président en tête à tête avec son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keita, en visite de travail à Alger. La réalité est un peu différente puisque, lors de cette entrevue, le chef de l'Etat était entouré du président du Sénat, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. "Pour un homme qui se porte bien, cela fait beaucoup", ironise un ancien ministre.
    Promesse non tenue

    Au pouvoir depuis 1999, un record de longévité, Bouteflika ne s'est plus adressé aux Algériens depuis son fameux discours de Sétif, en mai 2012, où il avait martelé :"Ma génération a fait son temps", laissant entendre qu'il fallait laisser la place aux jeunes.
    Il y a quelques mois pourtant, dans les cercles du pouvoir, le bruit courait que l'armée n'avait pas trouvé de successeur potentiel de la même stature. Elle souhaite donc qu'il se représente - malgré sa santé défaillante -, le temps de voir venir.
    La dégradation de l'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika, a cependant fait sortir du bois l'ancien Premier ministre Ali Benflis, 69 ans. Candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2004, il a été le premier à avoir annoncé sa candidature. Abdelmalek Sellal, lui a sillonné le pays depuis des mois comme un candidat en campagne électoral, comme s'il attendait le feu vert des généraux pour franchir le pas. Ceux-ci ont tranché, ce sera un quatrième mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Sauf rebondissement.
    Farid Aïchoune - Le Nouvel Observateur

  • #2
    generaux par si generaux par la. On nous parle de generaux depuis plus de dix ans, mais sans jamais pouvoir citer un nom. Jusqu'à preuve du contraire, plusieur d'entre eux sont sous terre et pas des moindres: Smain, Lamari, Belkhir ..., d'autre sont à la retraite et malade sans aucune influence: Nezzar,Betchine, Touati. Donc arrété de nous servir cette fable qui ne fait plus recette. l'ANP politiquement n'est plus que l'ombre d'elle même, elle n'est plus qu'un paravent derrière laquelle le clan néo-oujda se cache pour faire peur, elle n'est qu'un jouet au main de fakhamatouhou et de sa smala lui obeissant à l'oeil et au doigt du frêre de fakhamatouhou le dénomé Said.

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